Hypersensibilité et dépression
L’hypersensibilité n’est ni un trouble ni une pathologie : c’est un trait de personnalité pouvant être en partie inné et en partie acquis. L’hypersensible peut avoir une forte empathie, une perception amplifiée des 5 sens, une activité cérébrale intense et riche en réflexion, et enfin, il peut vivre et ressentir chaque émotion de façon décuplée. Ces capacités peuvent être éprouvantes, elles peuvent complexifier les interactions sociales et nuire au bien-être de l’individu.
Il existe une corrélation entre hypersensibilité et dépression. Des études montrent qu’une personnalité de type hypersensible peut favoriser la survenue d’une dépression, et par ailleurs qu’un dépressif développe une sensibilité élevée du fait de sa maladie. De fait, on constate des « symptômes » communs. Le traitement d’une dépression chez un hypersensible comportera des spécificités pour répondre aux besoins de son fonctionnement, avec notamment une thérapie permettant d’agir sur la régulation de ses émotions intenses.
Hypersensibilité : quelque chose de positif ou de négatif?
Être hypersensible peut être un potentiel mais aussi une source de souffrance :c’est une question de ressenti et de point de vue. Lorsqu’il y a une prise de conscience de cette particularité, il est tout à fait possible, et même conseillé, de travailler « ce don parfois nuisible » avec un psy au cours d’une thérapie. Ce travail peut alors permettre de mieux se comprendre, mieux se gérer, et surtout de mettre à profit l’ensemble des qualités issues de cette hypersensibilité.
L’hypersensibilité, c’est quoi?
L’hypersensibilité est une caractéristique de personnalité, on parle aussi de « sensibilité élevée« . Une personne hypersensible perçoit et ressent des stimuli sensoriels, émotionnels et sociaux de manière plus intense que la moyenne. Être hypersensible implique que la personne est plus réceptive et réactive aux sollicitations de son environnement, ce qui peut provoquer des sensations physiques fortes, des émotions amplifiées, des pensées obsessionnelles. Cela génère inévitablement des complexités dans ses interactions sociales.
L’hypersensibilité n’est pas considérée comme un trouble mental ou une maladie, c’est une variation normale de la personnalité. Cette singularité a des incidences sur la vie quotidienne, les relations sociales et le bien-être émotionnel de l’hypersensible.
Hypersensibilité : les caractéristiques
Reconnaître une personnalité hypersensible peut se faire en observant certains symptômes et traits de caractère. Voici quelques signes courants d’une personne hypersensible :
- Une réactivité émotionnelle intense
Les personnes hypersensibles ont tendance à ressentir les émotions plus profondément que la moyenne. Ce trop plein émotionnel les submerge bien souvent de sentiments tels que la tristesse, la joie, l’anxiété, la peur ou la colère. Les émotions sont ressenties de manière intense et peuvent prendre plus de temps à se dissiper. Les événements sont susceptibles d’avoir un impact durable d’un point de vue émotionnel sur la personne hypersensible. Cela peut générer une difficulté à être factuel dans leurs échanges, à agir de manière pragmatique, et à prendre des décisions de façon rationnelle.
- Une sensibilité sensorielle accrue
Les hypersensibles peuvent être plus réactifs aux stimuli sensoriels tels que des bruits forts ou désagréables, des lumières vives, des odeurs intenses, des textures particulières, des vêtements irritants, etc. Ces stimuli peuvent être ressentis de manière plus amplifiée et provoquer ainsi de l’inconfort, de l’irritation, de l’agacement, des déficits d’attention, des réactions physiques et émotionnelles plus fortes.
- Une profonde réflexion et introspection
Les personnes hypersensibles peuvent passer beaucoup de temps à réfléchir sur elles-mêmes, leurs émotions, leurs motivations, leurs expériences et sur leurs interactions sociales. Elles aiment comprendre les choses et cherchent des significations profondes sur les événements de leur vie.
- Une empathie élevée
Les hypersensibles ont souvent une capacité d’empathie développée. Ils peuvent ressentir intensément les émotions des personnes qui les entourent et sont souvent très attentives aux besoins et aux états émotionnels de leur entourage. Ils peuvent être facilement touchés par l’art, la musique, la nature ou d’autres formes d’expression créative. Ils font souvent preuve d’imagination et de créativité.
- Une sensibilité aux environnements sociaux
Les personnes hypersensibles ont le potentiel de percevoir des signaux subtils. Elles peuvent ressentir les émotions des autres, l’énergie d’un lieu, d’un groupe de personnes. Elles sont observatrices et remarquent beaucoup de détails. Elles peuvent alors se sentir facilement submergées par leurs émotions et par l’ensemble des informations qu’elles perçoivent. Dans un tel contexte, leurs relations sociales peuvent s’avérer complexes et générer de l’anxiété, de l’inconfort, voire une hypervigilance.
Il est important de noter que ces caractéristiques peuvent varier d’un individu à l’autre. Si vous pensez être hypersensible, il peut être utile d’en parler à votre médecin et de consulter un psychologue pour suivre une thérapie. Un psy pourra vous aider à mieux comprendre votre personnalité et vous permettre de développer des stratégies pour gérer votre sensibilité de manière saine et équilibrée. Avec une meilleure connaissance de soi et une meilleure gestion émotionnelle : l’hypersensibilité peut devenir une force et une richesse pour votre propre vie et celle de votre entourage.
Les causes possibles de l’hypersensibilité
Être hypersensible est un trait de personnalité qui peut avoir des causes multiples, impliquant des facteurs génétiques, environnementaux et neurobiologiques.
Les facteurs génétiques
Des études ont suggéré qu’il peut exister une prédisposition génétique à l’hypersensibilité. Certaines recherches ont identifié des variations génétiques spécifiques liées à la sensibilité émotionnelle et à la réactivité aux stimuli sensoriels. Cependant, il est important de noter que les gènes ne sont pas le seul déterminant et qu’ils interagissent avec l’environnement.
Les facteurs environnementaux
L’environnement dans lequel une personne grandit et vit peut également influencer son niveau d’hypersensibilité. Des expériences précoces de stress, de traumatismes ou d’événements négatifs peuvent amplifier la sensibilité émotionnelle et sensorielle chez certaines personnes. De même, un environnement stimulant, positif et soutenant peut permettre de développer des compétences d’adaptation et une capacité à gérer la sensibilité de manière plus équilibrée.
Les facteurs neurobiologiques
Des études ont montré que les personnes hypersensibles peuvent avoir des différences dans le fonctionnement de leur système nerveux, notamment au niveau du système limbique, qui est impliqué dans la régulation des émotions. Les recherches suggèrent que les personnes hypersensibles peuvent avoir une réactivité plus élevée dans cette région du cerveau, ce qui contribue à des réponses émotionnelles plus intenses.
Il est important de souligner que l’hypersensibilité est une caractéristique naturelle et normale de la personnalité, et qu’elle ne doit pas être considérée comme un trouble ou une pathologie. Cependant, pour certaines personnes, l’hypersensibilité peut causer des difficultés dans certains domaines de la vie quotidienne, et il peut être bénéfique de chercher un soutien approprié pour apprendre à gérer et à canaliser cette sensibilité de manière positive.
Hypersensibilité : les conséquences sur le quotidien
L’hypersensibilité peut avoir des conséquences significatives dans la vie quotidienne et dans les relations sociales. Voici quelques-unes des conséquences de l’hypersensibilité :
- Les réactions émotionnelles intenses peuvent rapidement submerger l’hypersensible, ce qui peut rendre la gestion des émotions plus difficile, et avoir un impact sur son état intérieur et sur ses relations.
- La sensibilité accrue aux stimuli sensoriels peut entraîner de l’inconfort physique et émotionnel, voire une sur-stimulation.
- L’hypersensible a un besoin important de récupération et de solitude afin de se ressourcer et de se réguler émotionnellement.
- L’hypersensible peut être particulièrement sensibles aux critiques, aux remarques négatives et aux conflits interpersonnels. Il peut prendre les commentaires à cœur et se sentir profondément blessé, ce qui peut affecter son estime de soi et ses relations.
Cette capacité d’empathie développée et cette attention aux émotions des autres peuvent permettre de former des liens profonds et intenses avec son entourage. Cependant, elles sont également susceptibles d’affecter l’hypersensible de manière disproportionnée face à la douleur ou aux difficultés émotionnelles des autres.
La dépression
La dépression est un trouble mental courant qui affecte profondément le bien-être émotionnel, physique et mental d’une personne. Elle se caractérise par une humeur persistante de tristesse, de désespoir ou de perte d’intérêt pour les activités habituelles. La dépression peut interférer considérablement avec la vie quotidienne, les relations et le fonctionnement général.
Il est important de souligner que la dépression est une maladie réelle et qu’elle peut toucher n’importe qui, indépendamment de l’âge, du sexe ou du statut socio-économique. Il est nécessaire d’en parler à votre médecin et de consulter un psychiatre pour pouvoir poser un diagnostic précis et un traitement approprié.
Les symptômes courants de la dépression
Il existe plusieurs formes de dépression : la dépression mélancolique, la dépression saisonnière, la dépression chronique, la dépression réactionnelle, etc. Bien que chacune d’elle ait des particularités, on peut retrouver globalement les symptômes suivants :
- Humeur dépressive constante : un sentiment de tristesse, de vide et de désespoir.
- Perte d’intérêt et de plaisir pour les activités habituelles, y compris celles qui étaient autrefois appréciées. Les passions et les loisirs peuvent sembler dépourvus de sens.
- Changements au niveau de l’appétit, du poids, du sommeil : une perte ou un gain de poids significatifs peuvent survenir. Des modifications des habitudes de sommeil, telles que l’insomnie ou l’hypersomnie sont fréquemment observées.
- Fatigue excessive et perte d’énergie : qui ne sont pas proportionnelles à l’activité réelle de la personne.
- Diminution de la motivation pour accomplir quoique ce soit : toute chose et toute tâche semblent épuisantes, accablantes et exigent un effort considérable.
- Sentiments de culpabilité ou d’inutilité excessifs : auto dépréciation, auto dévalorisation, sentiment que tous les problèmes ou échecs qui surviennent sont « de sa faute ».
- Difficultés de concentration et de prise de décision : sentiment d’être ralenti mentalement, troubles de la mémoire.
Quels sont les facteurs de risque de la dépression
La dépression est un trouble complexe qui peut résulter de l’interaction de plusieurs facteurs, notamment la génétique, des événements de vie stressants, un déséquilibre chimique dans le cerveau.
Facteurs génétiques
Des études montrent qu’il existe une prédisposition génétique. Certaines variations génétiques peuvent augmenter la vulnérabilité d’une personne à développer une dépression. Par ailleurs, les antécédents familiaux sont également considérés comme un facteur de risque, car il existe une tendance à la transmission génétique prédisposant à la maladie.
Facteurs environnementaux
Les événements de vie stressants peuvent jouer un rôle majeur dans le déclenchement de la dépression. Des expériences traumatiques, des perturbations familiales, des problèmes relationnels, des pertes significatives, des difficultés financières ou des facteurs de stress chroniques peuvent augmenter le risque de développer un syndrome dépressif. L‘exposition précoce au stress pendant l’enfance peut également avoir un impact sur le développement émotionnel et augmenter la vulnérabilité à la dépression à l’âge adulte.
Facteurs neurobiologiques
Des recherches ont identifié chez la personne dépressive des altérations dans les neurotransmetteurs du cerveau, tels que la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. Ces déséquilibres chimiques peuvent influencer la régulation des émotions, de l’humeur et des fonctions cognitives.
La dépression est souvent le résultat de l’interaction complexe de plusieurs facteurs. La prédisposition génétique peut générer une vulnérabilité à la dépression, mais l’environnement et les expériences de vie jouent également un rôle crucial dans son déclenchement.
Les conséquences de la dépression dans la vie quotidienne
La dépression a un impact significatif sur le quotidien d’une personne. Comme nous l’avons vu plus haut, il y a ce sentiments de tristesse permanent, ce qui a des répercussions multiples sur le quotidien : la perte d’intérêt pour bon nombre de choses, les difficultés liées au sommeil et à l’appétit, la baisse des capacités cognitives, le sentiment d’être moins performant voire inutile, le sentiment de culpabilité prégnant, la baisse de motivation à toutes choses, etc.
De ce fait, la personne atteinte de dépression peut avoir tendance à se retirer socialement et à s’isoler. Elle préfère rester seule car voir des gens lui coûte beaucoup, la fatigue, etc. La dépression peut évidemment générer des difficultés familiales, sociales et professionnelles.
La dépression peut rapidement devenir une spirale infernale et un cercle vicieux. Il est recommandé de demander de l’aide et l’avis d’un professionnel dès qu’on pressent des symptômes : consulter son médecin généraliste ou un psychiatre est indispensable. En effet, la dépression est une maladie qui peut être traitée efficacement avec l’aide appropriée, d’autant plus si elle est prise en charge précocement.
Les liens entre hypersensibilité et dépression
Il existe une corrélation entre hypersensibilité et dépression. Des études montrent qu’une personnalité de type hypersensible peut favoriser la survenue d’une dépression, et que le dépressif développe une sensibilité élevée du fait de sa maladie. On constate des également des « symptômes » communs.
Hypersensibilité et dépression : les symptômes communs
Bien que ces deux notions soient distinctes, il existe certains recoupements entre les « symptômes » des personnes hypersensibles et celles atteintes de dépression, avec des manifestations émotionnelles et comportementales similaires. En voici quelques exemples :
- Des réactions émotionnelles intenses face à des stimuli ou des événements. Elles peuvent se sentir submergées par la tristesse, l’anxiété, la colère ou la frustration de manière plus prononcée que les autres.
- Une sensibilité aux critiques ou aux remarques négatives. Elles peuvent prendre les réflexions trop à cœur et se sentir blessées ou découragées par des commentaires pouvant paraître anodins.
- Une tendance à l’isolement social. Elles peuvent préférer passer du temps seules et éviter les situations sociales qui pourraient les submerger émotionnellement ou leur causer du stress, des angoisses, de la tristesse.
Une fatigue émotionnelle et une diminution de l’énergie. Elles peuvent avoir du mal à gérer leurs émotions et se sentir épuisées émotionnellement après des interactions sociales intenses ou des événements stressants.
La corrélation entre hypersensibilité et dépression
La relation entre hypersensibilité et dépression est complexe et multifactorielle. Des études ont été faites et d’autres recherches sont en cours.
Toute sensation et émotion forte ressentie par un hypersensible peut être source de souffrance, d’autant plus si son contexte de vie lui est anxiogène. L’accumulation de ses ressentis exacerbés peut contribuer au développement et à l’aggravation d’une dépression.
En effet, plusieurs études ont montré que les personnes hypersensibles sont plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs.
Le fait d’être plus sensibles aux émotions négatives et d’avoir du mal à réguler leurs émotions peut augmenter le risque, car cela entraîne une plus grande vulnérabilité aux événements stressants et aux difficultés émotionnelles.
Il y a également le fait de réagir de façon plus intense aux situations stressantes lié au quotidien : conflits interpersonnels, changements de vie majeurs (emploi, déménagement, deuil, etc.). Cette réaction accrue aux facteurs de stress peut susciter des sentiments négatifs, notamment : se sentir différent, hors norme, fragile, coupable d’être ainsi et des conséquences répétitives que cela implique, etc.
L’hypersensibilité implique un besoin d’évoluer dans un environnement calme et apaisant pour préserver un bien-être de qualité et pour maintenir un équilibre psycho-émotionnel. S’isoler et avoir des moments de repli régulièrement est une ressource nécessaire qui peut être mal perçue par autrui, ce qui peut générer un sentiment de solitude, d’incompréhension, de frustration, de culpabilité et une mauvaise image de soi.
On remarque des tendances perfectionnistes avec une forte auto exigence chez les hypersensibles. Ces personnes peuvent être très critiques envers elles-mêmes et ressentir une pression excessive pour atteindre des normes élevées. Ce perfectionnisme peut augmenter le stress et la détresse émotionnelle, contribuant ainsi au développement et à l’aggravation de la dépression.
Cette capacité d’empathie plus développée voire excessive vis-à-vis des autres rajoute un stress émotionnel supplémentaire, notamment lorsqu’elles sont confrontées à des situations de détresse ou de souffrance chez les autres. Cela peut augmenter le risque de développer une dépression, en particulier si elles ont du mal à établir des limites émotionnelles saines.
Traitement de la dépression de l’hypersensible : besoins spécifiques
Lorsqu’un psychiatre établit le diagnostic de dépression, il propose un traitement adapté à la forme de la maladie et il tiendra compte des spécificités du patient dans sa prise en charge (notamment : contexte de vie, hypersensibilité, etc.).
Il faut savoir que l’hypersensibilité influence la façon dont le patient manifeste les symptômes dépressifs, et que si leur sensibilité particulière n’est pas prise en compte, il y a des probabilités de rechute dépressive.
Dans le cas d’une personne considérée comme « normale », le psychiatre peut se concentrer principalement sur les symptômes dépressifs, tels que la tristesse persistante, la perte d’intérêt et les changements de sommeil ou d’appétit. Il peut proposer des approches thérapeutiques traditionnelles, telles que la psychanalyse, pour aider la personne à identifier et à changer les schémas de pensée négatifs, ainsi qu’à développer des compétences en matière de gestion du stress et de résolution de problèmes.
Dans le cas d’une personne hypersensible, le psychiatre doit prendre en compte cette hypersensibilité dans le traitement, en plus des symptômes dépressifs.
Il peut suggérer de suivre une TCC (thérapie comportementale et cognitive), pour que le patient apprenne des stratégies de régulation émotionnelle. De plus, elle peut lui permettre d’identifier et de changer ses pensées négatives et ses comportements « mal adaptés » : repérer les situations environnantes « trop » stimulantes, apprendre à mettre en place des limites saines, développer l’estime de soi et l’auto compassion, travailler sur ses attentes perfectionnistes, etc.
Il est possible aussi d’avoir recours à des méthodes de relaxation pour permettre de gérer l’intensité de ses émotions (médication, hypnose, sophrologie, cohérence cardiaque, etc.).
Il est essentiel de prendre conscience de votre hypersensibilité et de ce qu’elle génère dans votre quotidien, tant dans les aspects positifs que négatifs. Apprendre à mieux se comprendre et accepter sa différence permet de mieux vivre son hypersensibilité. Il est possible d’apprendre à réguler ses émotions, à poser des limites saines, à se servir de ses ressentis et de développer son instinct ou sa créativité, etc. L’hypersensibilité peut être un potentiel, une richesse, un cadeau : il suffit de l’accepter, la comprendre, de faire quelques adaptations dans sa vie personnelle, sociale, et même professionnelle. Le cadre environnant est fondamentalement primordial pour l’équilibre psycho-émotionnel d’un hypersensible.
La relaxation, le parcours d’accompagnement, la reprogrammation mentale peuvent permettre de favoriser la régulation des émotions et la gestion de l’anxiété. Dans les Cabinets Oser le Changement, nos praticiens en Activation du Changement sont formés notamment à l’hypnose, au Zéro Mental, à l’IFS et à l’EFT : des techniques particulièrement efficaces pour gérer les émotions et le stress de la vie quotidienne. Ce sont par ailleurs des techniques qui permettent d’apaiser émotionnellement les traumatismes vécus.
FAQs
Comment mieux vivre son hypersensibilité ?
Il est nécessaire de l’accepter, d’apprendre à canaliser ses émotions, à mieux gérer les situations stressantes, et de s’octroyer des moments et activités ressourçants. Pour apprivoiser cette singularité de votre personnalité, optez pour un travail où votre sensibilité sera une force, cherchez à vous entourer de personnes tolérantes ou qui vous ressemblent.
Est-ce que l’hypersensibilité peut être associée à d’autres troubles ?
L’hypersensibilité peut générer une anxiété chronique, des TOC (troubles obsessionnelles compulsifs), des états dépressifs, un TDAH (trouble déficitaire de l’attention – hyperactivité). Une personne dotée d’un HPI (haut potentiel intellectuel), une personne atteinte d’un TSA (trouble du spectre de l’autisme) ou d’un syndrome d’Asperger, peut souvent être également hypersensible.
Comment repérer l’hypersensibilité d’un enfant ?
L’enfant hypersensible recherche davantage la compagnie des adultes que celle des enfants. Il est particulièrement réceptif à l’anxiété de ses parents. Il est sensible aux jugements de ces derniers et cherche à tout prix à leur plaire, quitte à s’oublier. Il peut accepter des situations injustes ou malveillantes car il a une peur profonde de l’abandon.
Est-ce possible d’avoir une relation amoureuse sereine avec un.e hypersensible ?
C’est tout à fait possible d’avoir une relation épanouissante. Il est important de comprendre les particularités de l’hypersensibilité, de faire preuve de tolérance et d’empathie. Soyez attentif aux ressentis de votre partenaire et respectez ses besoins : besoin de solitude, besoin de réflexion, besoin de silence, etc. Il est nécessaire d’avoir une communication très bienveillante, peser ses mots, parler calmement.
Qu’est-ce qu’un animal de compagnie peut apporter à un hypersensible ?
L’animal est affectueux, fidèle, et non jugeant, ce qui peut permettre à un hypersensible de diminuer son stress et l’intensité de ses émotions. Cette relation peut apporter beaucoup de réconfort, diminuer le sentiment de tristesse et de solitude. S’occuper de son animal permet aussi à l’hypersensible de diminuer ses ruminations les moments où il prend soin de son animal.
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