Dépression nerveuse
La dépression nerveuse, souvent mal comprise et stigmatisée, est perçue par certains comme un signe de faiblesse ou de paresse, alors qu’il s’agit d’une maladie mentale sérieuse et reconnue pouvant affecter tout le monde. La méconnaissance des symptômes de la dépression nerveuse peut conduire à des malentendus de la part de l’entourage du dépressif, confondant souvent déprime passagère et dépression. Généralement, les causes de la dépression nerveuse résultent d’une combinaison de plusieurs facteurs. La personnalité et la psychologie de la personne jouent un rôle, ainsi que la vulnérabilité génétique, les schémas héréditaires, les déséquilibres biologiques. S’y ajoute également une dimension environnementale comme les événements de vie mal vécus. La dépression nerveuse se manifeste par des symptômes physiques et psychiques divers et variés, qui empêchent la personne de fonctionner « normalement ». Cette maladie nécessite un diagnostic précis et un traitement médical adapté, combinant généralement des médicaments et une psychothérapie. D’autres voies sont à explorer en complément : une meilleure hygiène de vie, le sport, la relaxation, les techniques en médecine douce.
Pour plus d’informations, retrouvez dans cet article, une présentation de la dépression nerveuse : les différents types, les causes et symptômes, les impacts dans la vie quotidienne du patient, les différentes possibilités de traitement.
Dépression nerveuse, c’est quoi?
Environ un tiers des Français traversera une dépression nerveuse au cours de sa vie. Ce trouble se manifeste principalement par une tristesse intense et durable, un désintérêt marqué pour les activités habituelles, une fatigue persistante même après le repos. Les personnes atteintes de dépression éprouvent également des perturbations du sommeil et de l’appétit, une réduction de leurs capacités de réflexion, une faible estime de soi, un retrait social, des sentiments de désespoir accompagnés souvent de pensées sombres.
H3 La dépression nerveuse : ça concerne qui ?
La dépression nerveuse est une maladie mentale qui peut toucher tout le monde à un moment donné de sa vie, sans distinction d’âge, de sexe, d’origine ethnique ou de catégorie socio-professionnelle. Selon les derniers sondages, la dépression serait légèrement plus fréquente chez les femmes.
La dépression nerveuse peut survenir à n’importe quelle période de vie de la personne : on parle de dépression anaclitique pour les nouveau-nés, de dépression infantile pour les enfants et les adolescents, puis il existe différents types et sous-types de dépressions pour les adultes et les personnes âgées.
Généralement, une dépression nerveuse se développe dans un contexte perçu comme « négatif », tels que la perte d’un emploi, une rupture sentimentale, le décès d’un être cher, la maladie, etc. Dans ce cas, on parlera de dépression réactionnelle. En outre, une dépression nerveuse peut également survenir à la suite d’un événement perçu comme « positif », comme c’est le cas avec la dépression post partum, ou encore un nouveau projet de vie ayant impliqué de grands bouleversements (déménagement…).
De nombreux facteurs de risque contribuent à la susceptibilité de développer une dépression : l’historique de santé mentale de la famille, la vulnérabilité génétique, des déséquilibres chimiques (cérébral, hormonal, etc.), des expériences traumatisantes, la psychologie, la personnalité, les conditions de vie et la capacité à gérer le stress, l’utilisation de substances potentiellement dangereuses, ainsi que des effets secondaires liés à certains médicaments.
Dépression nerveuse : les signes et symptômes
Les psychiatres utilisent un manuel de référence où sont répertoriées les maladies mentales : le DSM-5 (Diagnostic and Statistical Manual – 5ème édition). La dépression nerveuse est classée parmi les troubles de l’humeur. Il existe plusieurs types de dépression, et chacune peut s’exprimer de façon différente, avec des symptômes variables selon les patients et leur contexte de vie. Toutefois, on retrouve des caractéristiques relativement constantes, voici les symptômes le plus souvent observés :
– Perte d’intérêt et de plaisir (anhédonie) : le dépressif perd sa capacité à ressentir du plaisir, il se désintéresse des activités qu’il appréciait auparavant.
– Profonde tristesse dès le réveil jusqu’au coucher, et rien ne parvient à l’adoucir.
– Épuisement (asthénie) : le dépressif ressent une fatigue physique et psychique, et ne parvient pas à se réguler, même en dormant. Cela provoque un ralentissement des pensées et des mouvements.
– Troubles du sommeil (hypersomnie ou insomnie) : le dépressif sujet à l’hypersomnie à des difficultés à se lever et n’a qu’une seule envie : retourner se glisser dans son lit à n’importe quel moment de la journée. Le dépressif sujet à l’insomnie peine à s’endormir et fait des réveils nocturnes, car il est envahi par des ruminations ou des idées noires.
– Procrastination : le dépressif devient apathique, il repousse souvent ce qu’il a à faire au lendemain. Il se traîne, la moindre chose lui demande un gros effort (se lever, se laver, s’habiller, etc.).
– Angoisses omniprésentes : le dépressif ressasse des pensées angoissantes de manière obsessionnelle, ce qui peut être destructeur et l’amener à des comportements autodestructeurs.
– Repli sur soi et isolement : le dépressif se replie jusqu’à l’isolement total. Les relations sociales deviennent relativement pénibles : parler, écouter et faire bonne figure lui demande un gros effort, ce qui génère ennuie et lassitude.
– Difficultés cognitives : les capacités de mémoire, de concentration et d’attention s’amoindrissent : il devient alors moins performant dans ses activités habituelles.
– Sentiment de culpabilité et baisse d’estime de soi : le dépressif vit mal d’être « comme ça » et se sent coupable de son attitude et de ses comportements, il s’auto-dévalorise.
– Troubles de l’appétit (hyperphagie ou anorexie).
– Affaiblissement des sentiments affectifs : le dépressif ressent moins d’amour à l’égard des personnes qu’il aime, comme si ses sentiments étaient partiellement anesthésiés. Ses désirs sexuels sont très diminués ou inexistants.
Il est essentiel de consulter un médecin ou un psychiatre dès l’observation de plusieurs symptômes. Une prise en charge précoce de la dépression nerveuse réduit son impact sur la vie du patient et limite les probabilités de rechutes futures.
Les différents types de dépression nerveuse
Plusieurs formes cliniques de dépression nerveuse existent et chacune présente des particularités spécifiques. Malgré les informations qui peuvent être trouvées sur internet, il est essentiel de demander l’avis d’un médecin ou d’un psychiatre. Lui seul est en mesure d’évaluer le degré d’intensité des symptômes et poser un diagnostic, afin de suggérer un traitement personnalisé et adapté à la personne.
La dépression maniaco dépressive (ou troubles bipolaires)
Les troubles bipolaires se manifestent par des fluctuations extrêmes de l’humeur. Le patient bipolaire oscille entre des phases dépressives et des phases maniaques (ou hypomaniaques). Les principaux signes de la manie sont l’euphorie, l’exaltation, l’hyperactivité, des pensées rapides, la logorrhée et des insomnies. Les principaux signes de la dépression sont une profonde tristesse, de l’apathie, de la mélancolie, une fatigue extrême et des idées noires. Les phases peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. La bipolarité (ou dépression maniaco dépressive) présente plusieurs degrés d’intensité.
Le patient atteint d’un trouble bipolaire de type 1 manifeste des symptômes forts de manies souvent associées à des épisodes psychotiques, d’où l’ancienne appellation de psychose maniaco dépressive. Tandis que le trouble bipolaire de type II, présente des épisodes de manie moins fortes (hypomanie) sans symptômes psychotiques.
L’état mixte de la maladie bipolaire peut se manifester de deux façons : par une alternance accélérée des phases maniaques et dépressives (quelques heures, quelques jours), ou par la concomitance des symptômes dépressifs et maniaques. Cette forme du trouble bipolaire est la plus dangereuse car elle présente un grand risque de passage à l’acte suicidaire. En effet, ressentir en même temps des idées noires intenses (dépression) et avoir l’impulsion et la désinhibition (manie) augmente les risques de tentatives de suicide.
La dépression saisonnière (ou trouble affectif saisonnier)
La dépression saisonnière se produit de façon cyclique, à la même époque chaque année. Il existe deux sous-types différents : la dépression hivernale et la dépression estivale. La dépression hivernale est due à un manque d’exposition à la lumière naturelle. Ceci cause un dérèglement des rythmes biologiques internes chez le patient, appelés aussi « rythmes circadiens » : sommeil, appétit, humeur peuvent être perturbées. Environ 10 % des Français sont concernés par le trouble affectif hivernal. La dépression estivale est due aux fortes chaleurs et à l’humidité, ce qui crée une forte agitation et une perte de poids significative chez le patient. Le trouble saisonnier estival est nettement moins répandu.
La dépression post partum
La dépression post-partum est un trouble affectant certaines nouvelles mères après la naissance de leur enfant. Elle se caractérise par une tristesse intense, de l’anxiété, de l’épuisement, et des difficultés à effectuer les activités quotidiennes et à s’occuper de leur nouveau-né. Cette forme de dépression se développe souvent dans les semaines suivant l’accouchement et peut durer jusqu’à un an. Elle représente une version plus grave du « baby blues », avec des symptômes plus marqués et durables.
Lorsque la dépression post partum est associée à des symptômes psychotiques, on parle de « psychose du post partum ».
La dépression chronique (ou dysthymie)
Dans la dépression chronique, les symptômes sont moins intenses que dans une dépression classique, mais elle se caractérise par sa durée, s’étendant sur au moins deux ans. Cette forme de dépression alterne entre des phases de meilleure humeur et des périodes dépressives, les phases de bien-être ne durent souvent que quelques semaines. Cette fluctuation entre se sentir mieux puis rechuter peut être perturbante pour le patient et son entourage, et peut entraîner un sentiment de profond découragement. Sans un diagnostic approprié, les symptômes de la dépression chronique peuvent être sous-estimés, et perçus comme une simple période de tristesse passagère.
La dépression réactionnelle
La dépression nerveuse réactionnelle est un trouble déclenché par un événement de vie stressant clairement identifiable, tel que la perte d’un être cher, une maladie, une rupture amoureuse, la perte d’emploi, ou un changement professionnel. Ce type de dépression se distingue par une identification claire du déclencheur, qui est directement lié à un événement spécifique. Toutefois, tout le monde ne réagit pas de la même manière à de tels événements, cette réaction dépend de la psychologie individuelle, des expériences passées, de la sensibilité personnelle, et d’une éventuelle prédisposition génétique. Le traitement de la dépression réactionnelle inclut souvent des médicaments, mais repose également sur une psychothérapie de soutien pour aider l’individu à gérer ou surmonter l’événement stressant.
La dépression mélancolique
La dépression nerveuse mélancolique est une forme sévère de trouble dépressif, où les individus ressentent une tristesse profonde, une mélancolie intense, et une humeur très basse, sans trouver de plaisir dans aucune activité. Les symptômes incluent une perte de poids notable, des troubles du sommeil extrêmes, une apathie, un ralentissement des fonctions physiques et mentales, ainsi qu’un sentiment de culpabilité démesuré et infondé. Cette forme de dépression est souvent plus complexe à soigner que d’autres types. En raison du risque élevé de comportements suicidaires, une hospitalisation est fréquemment requise. Le traitement implique habituellement des médicaments et une psychothérapie, et peut parfois inclure l’électroconvulsivothérapie (ECT, autrefois appelée électrochoc).
La dépression souriante
Dans le cas d’une dépression souriante, la personne peut paraître bien en surface, afficher un semblant de bonheur, et continuer à fonctionner normalement au travail et dans ses relations sociales, tout en masquant ses symptômes dépressifs tels que la tristesse, l’anxiété, la fatigue ou le désintérêt. La personne fait face à ses difficultés intérieures en silence et hors de vue d’autrui. La dépression souriante (ou dépression masquée) peut s’apparenter à une dépression existentielle.
Les troubles anxio-dépressifs
Les troubles anxio-dépressifs combinent des symptômes d’anxiété et de dépression. Ils se caractérisent par une tristesse continue, un manque d’intérêt pour les activités habituelles, une anxiété constante, des peurs excessives parfois sans fondement, des troubles du sommeil, et des difficultés cognitives. Ces troubles affectent grandement la vie quotidienne et nécessitent généralement un traitement incluant des médicaments et une psychothérapie pour améliorer le bien-être du patient.
Causes et facteurs à risque d’un trouble dépressif
La dépression a des origines multiples, impliquant des facteurs biologiques, génétiques, psychologiques, et environnementaux (liés aux événements de la vie). Pour qu’un trouble dépressif se manifeste, il faut souvent une combinaison de ces éléments, comme une vulnérabilité biologique ou génétique, une personnalité sensible, et des événements de vie significatifs et émotionnellement perturbateurs.
Comprendre les interactions entre biologie, psychologie et environnement
Comprendre les liens entre la biologie, la psychologie et l’impact de l’environnement implique de comprendre leurs interactions constantes depuis la naissance.
La psyché d’une personne est issue de son cerveau, déterminée par les neurones et leur code ADN, influençant la biochimie cérébrale et, par conséquent, la psychologie.
Les comportements humains découlent de cognitions (pensées) qui émergent automatiquement, façonnées par l’éducation et les expériences. Dans des situations spécifiques, ces cognitions préconçues déclenchent automatiquement comportements et réactions émotionnelles. Les troubles psychiques se manifestent par des distorsions cognitives, où les pensées sont déformées et inadaptées à la réalité, entraînant des réactions émotionnelles et comportements pathologiques.
Les comportements influencent l’environnement, qui à son tour affecte nos comportements et notre psychisme. Ce mécanisme résulte de la plasticité neuronale qui permet au cerveau de s’adapter en permanence en remodelant les connexions entre neurones. Ce processus d’adaptation du cerveau s’appelle la neuroplasticité.
Les facteurs environnementaux (mode et hygiène de vie) peuvent affecter l’activité génétique et avoir un impact sur la santé et les comportements, un phénomène connu sous le nom d’épigénétique, qui implique des modifications chimiques de l’ADN.
Prédispositions génétiques et (ou) héréditaires
Les recherches indiquent une prédisposition génétique à la dépression nerveuse, impliquant plusieurs gènes, plutôt qu’un gène unique spécifique. Un enfant hérite de 50 % des gènes de chaque parent. Ainsi, si les deux parents ont souffert de dépression, leur enfant a un risque accru de développer la maladie, risque qui diminue si un seul parent est concerné. Cependant, cette prédisposition n’est pas inévitable, car le déclenchement de la dépression dépend aussi d’autres facteurs. On estime à 30 % le risque de transmission génétique de la dépression.
Il est important de considérer que l’hérédité comprend la transmission génétique et la transmission des comportements familiaux. Par conséquent, même des parents sans vulnérabilité génétique à la dépression peuvent augmenter le risque chez leurs enfants s’ils développent un état dépressif pendant leur « cohabitation ».
Troubles de l’humeur : les facteurs biologiques
Explorons comment les aspects biologiques influencent notre humeur. L’ADN, présent dans chaque cellule du corps, dirige le développement et le fonctionnement de l’individu. Une partie des cellules cérébrales, les neurones, joue un rôle clé dans la gestion de l’humeur et du bien-être. Ces neurones communiquent entre eux via des molécules chimiques.
L’ADN des neurones impliqués dans la régulation de l’humeur se trouve dans le système limbique et dirige la production de monoamines, des molécules chimiques cruciales pour l’équilibre de l’humeur. Ces monoamines comprennent la dopamine (associée au plaisir immédiat), la noradrénaline (liée au stress) et la sérotonine (connue comme l’hormone du bonheur). En résumé, notre état d’esprit dépend de l’interaction de ces monoamines avec d’autres molécules.
Dans les troubles dépressifs, ce système de régulation chimique devient moins stable, indépendamment de la vulnérabilité génétique. Il n’arrive plus à réguler efficacement ces monoamines et les molécules associées. Ainsi, l’ADN de ces neurones ne fonctionne plus correctement, entraînant un déséquilibre dans la production des molécules régulant l’humeur, ce qui mène à un trouble de l’humeur.
Les facteurs environnementaux et psychologiques
La psychologie d’un individu c’est la personnalité et sa capacité à « faire face » au stress environnemental.
Depuis la naissance, chaque personne doit « faire face » à des expériences stressantes. Ces diverses situations sont intégrées psychiquement dans l’inconscient, et elles induisent des réponses émotionnelles : des réactions, des actions, des pensées. Cette combinaison « facteur de stress – intégration psychique – réponse émotionnelle » influence et conditionne la psyché de la personne : cela constitue sa personnalité, son psychisme. Une personne peut mettre en place des « mécanismes de défenses » : sa façon à elle de gérer certaines situations pour que ça lui soit « supportable ». Ces capacités à « faire face » amortissent ou amplifient l’impact des événements de vie sur la personne. Il est important de noter qu’une enfance difficile ne prédétermine pas nécessairement une fragilité psychologique à l’âge adulte, de même qu’une enfance paisible ne garantit pas une solidité psychique ultérieure.
Même si chaque humain arrive au monde avec une « personnalité de base » qui est déterminée par son ADN (terrain génétique), sa psychologie et sa personnalité vont subir des modifications au gré de ses expériences de vie. Ceci va conditionner (en partie) l’impact que peuvent avoir certains événements potentiellement traumatisants sur sa personnalité et sur son terrain génétique.
En fonction de sa personnalité et de sa capacité à « faire face », une personne sera plus ou moins susceptible de développer une dépression nerveuse.
Conséquences et impact de la dépression nerveuse
La dépression nerveuse affecte profondément le bien-être général d’une personne, influençant divers domaines de sa vie, tels que sa santé physique, sa santé mentale et émotionnelle, ses interactions sociales et familiales, ainsi que ses performances au travail ou à l’école.
L’impact sur la santé mentale et la santé physique
Les perturbations de l’appétit liées à la dépression peuvent sérieusement compromettre la santé globale de la personne dépressive. Les dépressifs ont tendance à mal se nourrir, avec une alimentation soit insuffisante, soit excessive, et souvent peu variée et nutritive. Les perturbations de l’appétit génèrent souvent une perte ou une prise de poids. Cela, ajouté aux troubles du sommeil, peut affaiblir le système immunitaire.
La dépression peut aussi causer des douleurs chroniques telles que des migraines, de l’arthrite, des douleurs dorsales ou de la fibromyalgie. À long terme, un état dépressif persistant peut augmenter les risques de maladies cardiaques et aggraver les symptômes de maladies chroniques.
La baisse de vigilance due à un ralentissement général peut accroître le risque d’accidents. De plus, il n’est pas rare que la personne dépressive se tourne vers des substances nocives comme le tabac, l’alcool ou d’autres drogues, entraînant des effets néfastes supplémentaires et une possible dépendance.
La tristesse continue, la perte d’énergie et la diminution des capacités cognitives peuvent engendrer un sentiment de culpabilité et de désespoir profond, affectant gravement l’estime de soi et l’image personnelle. La personne dépressive peut être envahie par des pensées sombres, des idées suicidaires et adopter des comportements autodestructeurs, tels que des addictions, des scarifications, ou des tentatives de suicide.
Les conséquences sociales et économiques
La dépression nerveuse affecte négativement les capacités cognitives, intellectuelles et pratiques, ce qui entrave l’attention, la concentration, la mémoire, et la prise de décision. Cette diminution des capacités peut entraîner une baisse de productivité et d’efficacité, conduisant potentiellement à des erreurs professionnelles, de l’absentéisme, la perte d’emploi, ou l’échec scolaire.
La personne dépressive peut aussi rencontrer des difficultés financières dues à une perte d’emploi, un manque de dynamisme pour gérer ses finances ou des oublis dans le règlement de factures et d’affaires administratives.
En outre, les relations sociales et familiales sont souvent affectées, car les symptômes de la dépression intensifient souvent les problèmes de communication, les tensions et les conflits. L’isolement social peut s’installer, soit parce que la personne dépressive trouve difficile et épuisant d’interagir avec autrui, allant parfois jusqu’à rejeter ses proches, y compris son partenaire.
Parfois, c’est l’entourage qui s’éloigne de la personne dépressive, par méconnaissance ou déni de la maladie, par incompréhension des effets négatifs de la dépression, ou par peur de ne pas être capable de gérer la situation.
Dépression nerveuse et rejet du conjoint
La dépression peut fortement impacter la relation de couple, mettant à l’épreuve la compréhension et la patience des partenaires. Il est essentiel que le conjoint d’une personne dépressive s’informe sur la maladie et ses symptômes pour rester compréhensif, ajuster ses attentes et se protéger, préservant ainsi la relation.
Les symptômes de la dépression, tels que le repli sur soi, les sautes d’humeur, la diminution de la libido et l’auto-dépréciation, peuvent créer des tensions dans la relation, étant parfois mal interprétés par le partenaire non dépressif. Les traitements médicamenteux, bien qu’utiles pour soulager certains symptômes, peuvent avoir des effets secondaires comme la prise de poids, la somnolence, et une baisse de libido, affectant l’estime de soi et le désir du patient. Le dépressif peut sembler distant et insensible, ce qui est difficile à vivre pour le conjoint, pouvant se sentir rejeté.
Certains conjoints peuvent réagir par le rejet, ne comprenant pas ou niant la maladie, et agissant de manière insensible ou blessante. D’autres, bien que soutenants et compréhensifs, peuvent s’épuiser face à cette responsabilité, surtout si la dépression est sévère. Parfois, c’est le patient dépressif qui rejette son partenaire, par honte ou sentiment d’indignité tant il est convaincu de ne pas mérité ce soutien.
Malgré ces défis, une relation peut se voir renforcée après une dépression grâce à une bonne compréhension, une communication efficace et un soutien continu.
Troubles dépressifs et suicide
La dépression nerveuse peut conduire à des pensées ou des tentatives de suicide, surtout quand les individus se sentent totalement découragés et sans espoir. Les pensées suicidaires chez les personnes dépressives peuvent varier, allant de pensées éphémères à des plans détaillés pour mettre fin à leurs jours.
Les risques de suicide augmentent en présence de facteurs tels que des antécédents familiaux de suicide, des tentatives personnelles antérieures, des addictions, des troubles de santé mentale non traités ou face à des événements traumatisants.
Le numéro national de prévention du suicide est le 3114 est disponible 24h/24 et 7j/7. Vous pouvez également contacter SOS Amitié au 09 72 39 40 50.
Dépression nerveuse : les psychothérapies
En cas de dépression nerveuse, suivre une psychothérapie peut s’avérer très bénéfique, car la psychothérapie a une influence sur le psychisme de la personne, sur ses interactions relationnelles et son environnement, ce qui va modifier sa biologie. Il existe différentes sortes de psychothérapies.
Psychothérapie de soutien
La psychothérapie de soutien, menée par des professionnels comme des psychothérapeutes, psychiatres, psychologues cliniciens ou psychanalystes, vise à accompagner le patient tout au long de sa dépression. Commencer cette thérapie tôt est bénéfique, car elle offre un espace sécurisé où le patient peut librement exprimer ses souffrances et émotions. Cette approche aide la personne à accepter sa maladie sans se sentir coupable, à distinguer ses expériences, à différencier les pensées et comportements dus à sa pathologie de ceux inhérents à sa personnalité. Elle atténue aussi le désespoir et les phases de découragement et permet d’aborder des sujets difficiles comme les idées noires et les pensées suicidaires.
TCC : la thérapie comportementale et cognitive
Nos comportements sont influencés par des pensées automatiques, façonnées durant l’enfance par l’éducation et les expériences vécues. Ces pensées déclenchent nos réactions émotionnelles et comportements. En cas de dépression nerveuse, des distorsions cognitives se manifestent (les pensées ne correspondent pas à la réalité), ce qui engendre des sentiments négatifs comme une faible estime de soi, la tristesse, la colère ou l’anxiété. Ces distorsions sont particulièrement prononcées pendant la dépression, causant des expériences émotionnelles et des comportements douloureux.
La thérapie cognitive-comportementale (TCC) vise à modifier ces cognitions erronées en introduisant des pensées alternatives réalistes, pour réduire les souffrances émotionnelles et comportementales.
La thérapie d’inspiration analytique
Dans une thérapie d’inspiration analytique, le patient explore les profondeurs de son inconscient pour comprendre ses pensées, réactions et intégrations de situations. Cette approche se concentre sur la compréhension des influences inconscientes sur le psychisme, permettant au patient de se libérer de certains schémas en trouvant les clés de son histoire personnelle.
Le thérapeute guide le patient dépressif à établir des liens entre le passé et le présent, analysant comment les situations actuelles réactivent des émotions liées à des événements passés. Ces prises de conscience aident à modifier la psychologie et les comportements du patient.
Dépression nerveuse : les groupes de paroles pour les dépressifs
Des groupes de discussion pour les personnes souffrant de dépression sont disponibles, dirigés soit par des psychologues, soit par des bénévoles dans des associations. Ces groupes peuvent se rencontrer en présence physique ou virtuellement, selon les préférences et la situation de chacun.
Beaucoup de patients trouvent un réconfort dans ces groupes, car ils réduisent le sentiment d’isolement. Ils offrent une opportunité de partager expériences et émotions avec d’autres personnes qui vivent des situations similaires.
Dépression nerveuse : les médicaments
Les médicaments prescrits pour la dépression ciblent la biologie cérébrale, qui a une influence sur le psychisme. Le médecin ou le psychiatre peut recommander différents traitements médicamenteux basés sur l’évaluation des symptômes de la dépression, leur sévérité, et leur effet sur la vie quotidienne. Il y a divers types de médicaments disponibles, certains destinés à réguler l’humeur, d’autres pour gérer l’anxiété, les troubles du sommeil, etc.
Dépression nerveuse : l’objectif des traitements pharmacologiques
Le but du traitement pharmacologique de la dépression est de réduire la fréquence et l’intensité des épisodes dépressifs, visant à stabiliser l’état du patient. L’objectif est de prévenir l’aggravation de la dépression, d’améliorer la qualité de vie en vue de la rémission. Le traitement sert également de support pendant la psychothérapie, permettant au patient de travailler sur ses cognitions et son inconscient pour changer ses émotions et comportements douloureux.
Il est essentiel que le médecin surveille étroitement le traitement, évaluant la tolérance et l’efficacité, et trouvant un équilibre entre les bénéfices et les effets secondaires. La réaction de chaque patient est unique et nécessite un ajustement personnalisé des médicaments, de leur dosage et de la posologie.
Les effets du traitement peuvent inclure une sensation de ralentissement et de fatigue, ou parfois aucun effet, voire une aggravation des symptômes (augmentation de l’anxiété, des pensées obsessionnelles, des insomnies, etc.).
Différentes catégories de médicaments sont employées pour traiter la dépression, comme les antidépresseurs, les régulateurs d’humeur, les anxiolytiques. En cas d’inefficacité des médicaments, le psychiatre peut envisager des ECT (électro-convulsivo-thérapie) ou électrochocs.
Les antidépresseurs
Il existe plusieurs catégories d’antidépresseurs provoquant des actions particulières sur le cerveau. Généralement le choix de l’antidépresseur se fait dans l’ordre suivant : le médecin prescrit un ISRS, si le patient ne répond pas au traitement il passe à un IRSN, puis ATC, IMAO, AA.
– Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : le Prozac (fluoxétine), le Zoloft (sertraline), le Celexa (citalopram), le Deroxat (paroxétine), etc. Ces médicaments permettent d’augmenter la sécrétion de la sérotonine dans le cerveau. Ils sont censés réguler l’humeur, améliorer l’énergie, l’appétit et le sommeil.
– Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSN) : l’Effexor (venlafaxine) et le Cymbalta (duloxétine). Comme la catégorie l’indique, ils permettent d’augmenter la sécrétion de la sérotonine et de la noradrénaline (appelée également norépinéphrine). Ces médicaments sont censés améliorer l’humeur, la concentration et l’énergie.
– Les antidépresseurs tricycliques (ATC) : l’Amitriptyline, la Nortriptyline, etc. Ces médicaments augmentent les sécrétions de sérotonine et de noradrénaline (norépinéphrine). Ils bloquent l’action de l’acétylcholine, qui est un neurotransmetteur impliqué dans de nombreuses fonctions corporelles, y compris le mouvement musculaire, le rythme cardiaque, la digestion, la mémoire et l’apprentissage. En raison de ce blocage de l’acétylcholine, ces médicaments ont davantage d’effets secondaires que ceux cités précédemment.
– Les Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) : la Nardil (phénelzine), la Parnate (tranylcypromine), etc. Les médicaments IMAO bloquent l’enzyme cérébrale la monoamine oxydase (MAO). Ces médicaments empêchent la MAO de dégrader la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. L’interaction des IMAO avec d’autres médicaments et avec certains aliments peut être dangereuse, c’est pourquoi ils ne sont utilisés qu’ en dernier recours.
– Les antidépresseurs atypiques : comme leur nom l’indique, leur fonctionnement est « atypique », différent des autres antidépresseurs mentionnés ci-dessus. Ils sont prescrits généralement lorsque les autres molécules n’ont pas donné satisfaction.
Pour les dépressions hivernales, les médecins peuvent prescrire des médicaments synthétiques imitant les effets de la mélatonine, la substance naturellement produite par le corps, afin d’améliorer la régulation des rythmes circadiens comme le sommeil et l’appétit.
En cas de dépression bipolaire, les psychiatres tendent à éviter les antidépresseurs car ils sont souvent inefficaces ou même nocifs. Ils peuvent en effet induire une phase maniaque, hypomaniaque, ou un état mixte chez certains patients.
Les régulateurs d’humeur ou thymorégulateurs
Il y a trois types de régulateurs d’humeur : le lithium, les antiépileptiques et les antipsychotiques atypiques. Leur prescription par le psychiatre dépend de la forme clinique de la maladie et des antécédents du patient.
Ces médicaments nécessitent des prises de sang régulières pour surveiller d’éventuels effets secondaires sur d’autres organes et systèmes, comme la thyroïde, les reins, ou le pancréas.
De plus, leur prise peut affecter les relations sociales et conjugales, réduisant ou émoussant les émotions du patient et diminuant sa libido. Cela est dû au fait que l’action de ces médicaments affecte toutes les émotions, positives et négatives, ainsi que le désir sexuel.
Dépression nerveuse : les autres médicaments
Pour traiter l’anxiété, les angoisses et les troubles du sommeil, des anxiolytiques comme les benzodiazépines (Valium, Xanax, Ativan, etc.) peuvent être prescrits. Ils ralentissent l’activité du système nerveux, produisant un effet apaisant. Toutefois, ils peuvent créer une dépendance, donc leur utilisation doit être limitée à une courte durée, généralement pas plus de 12 semaines, avec une diminution progressive des doses.
Pour un traitement plus long, il y a des anxiolytiques issus des antidépresseurs (ISRS et IRSN), ainsi que certains antihistaminiques et bêta-bloquants qui peuvent gérer l’anxiété.
En outre, les neuroleptiques sont utilisés pour le trouble bipolaire, car ils diminuent l’activité des neurotransmetteurs dans le cerveau.
La prescription d’antipsychotiques peut être appropriée pour traiter des formes de dépression nerveuse accompagnées de symptômes psychotiques. Cela inclut notamment :
– Le trouble bipolaire de type 1, où les épisodes maniaques peuvent s’accompagner de symptômes psychotiques.
– La dépression psychotique, une forme plus rare où la dépression se manifeste avec des symptômes psychotiques.
– La psychose du post-partum, une forme grave de dépression post-partum incluant des symptômes psychotiques.
– La dépression mélancolique, qui peut parfois présenter des caractéristiques psychotiques.
Électro-convulsivo-thérapie : solution pour les troubles de l’humeur
Chez certains patients qui ne répondent pas aux traitements médicamenteux, le psychiatre peut envisager l’utilisation d’électroconvulsivothérapie (ECT) pour les dépressions résistantes.
Bien que le lien précis entre l’épilepsie et les troubles de l’humeur ne soit pas entièrement compris, l’ECT, qui provoque artificiellement une crise épileptique sous anesthésie générale, a montré son efficacité. Le courant électrique appliqué sur le crâne influence les neurotransmetteurs cérébraux, apaisant ainsi la dépression et calmant l’agitation. Cette méthode est également utile pour atténuer les épisodes maniaques dans le trouble bipolaire. Cependant, les séances d’ECT peuvent entraîner des pertes de mémoire concernant la période durant laquelle le traitement a été administré.
Trouble de l’humeur : améliorer mode et hygiène de vie
Adopter une bonne hygiène de vie et apporter des modifications à certains aspects de son mode de vie peuvent non seulement aider à atténuer naturellement les symptômes de la dépression, mais aussi prévenir d’éventuelles récidives.
Une bonne hygiène de vie pour faciliter la stabilité de l’humeur
Une hygiène de vie saine est essentielle pour stabiliser les humeurs, maintenir une bonne énergie et favoriser l’épanouissement, tandis qu’une mauvaise hygiène de vie peut fragiliser le patient dépressif et aggraver certains symptômes.
Pour améliorer votre bien-être, établissez des rituels et respectez des horaires de sommeil réguliers pour assurer un repos réparateur. Adoptez de bonnes habitudes alimentaires en mangeant varié et nutritif à des heures fixes, sans sauter de repas. Limitez la consommation d’excitants comme le thé et le café et évitez les substances toxiques comme l’alcool et les drogues. Intégrez des activités relaxantes ou méditatives dans votre routine. Gardez un lien social actif, engagez-vous dans des activités de groupe et pratiquez régulièrement une activité physique.
Envisager de revoir son mode de vie ?
Considérez la dépression nerveuse comme une crise signalant la nécessité de changer certains aspects de votre vie. C’est un moment propice où vous ne pouvez plus continuer sur la même voie.
La dépression offre une opportunité pour l’introspection, particulièrement quand vous commencez à vous rétablir ou quand vous êtes stabilisé. La psychothérapie peut être précieuse pour vous guider dans cette réflexion. Vous avez peut-être déjà identifié les causes ou les facteurs contribuant à votre dépression.
Cette prise de conscience peut révéler que certains aspects de votre vie (situation professionnelle, personnelle, ou encore certaines relations sociales) ont un effet négatif sur votre bien-être et votre état psychologique et émotionnel. Cela pourrait être le moment opportun pour apporter des changements, que ce soit dans votre travail, votre vie sentimentale, vos relations, ou vos comportements.
Techniques de reprogrammation mentale en soutien
Nos comportements, pensées et émotions sont influencés par notre psychisme, qui est lui-même façonné par notre ADN, notre biologie cérébrale, notre éducation et nos expériences de vie. La dépression, le burn-out et les comportements addictifs peuvent être vus comme les manifestations visibles d’un mal-être profond et souvent ancien, représentant une souffrance cachée parfois difficile à percevoir.
Ces troubles apparaissent généralement quand le vécu émotionnel douloureux de l’individu, souvent remontant à l’enfance et se répétant au fil du temps, est réactivé par des situations ou des événements actuels. Ces déclencheurs réveillent des souvenirs douloureux, accompagnés de réactions émotionnelles et cognitives négatives. Ainsi, la dépression (et autres perturbations de l’humeur) est souvent le résultat de l’accumulation de divers traumatismes passés. Actuellement, plusieurs options sont disponibles pour traiter les traumatismes et lutter contre la dépression :
– Différentes formes de psychothérapies, certaines déjà évoquées précédemment dans cet article.
– Méthodes alternatives, notamment la psycho-énergétique, inspirée de la médecine traditionnelle chinoise et reconnue pour ses effets positifs.
– Techniques de reprogrammation mentale, telles que l’hypnose et la sophrologie. Ces techniques, développées par des psychiatres, ont prouvé leur efficacité auprès de nombreux patients souffrant d’une dépression. Ces techniques sont particulièrement utiles pour lutter contre des troubles alimentaires (TCA), des addictions (comportementale et à des substances), des stress post-traumatique (agression, burn-out, accident, rupture difficile, etc.), anxiété, angoisses, phobies, etc.
La reprogrammation mentale, qu’est-ce que c’est ?
La reprogrammation mentale agit comme une forme de rééducation de l’esprit, semblable à la kinésithérapie, mais pour le psychisme. Elle vise à réparer et rééduquer notre esprit, particulièrement utile lorsqu’on souffre de troubles qui affectent notre santé mentale, comme la dépression ou des comportements négatifs tels que l’addiction, les troubles alimentaires, l’auto-sabotage, ou la tendance à l’échec.
Cette méthode aide à retrouver une tranquillité d’esprit malgré les traumatismes vécus, en modifiant la perception et en établissant de nouvelles cognitions plus équilibrées, incluant des pensées, des réactions émotionnelles et des comportements plus sains. Après cette rééducation, on peut ainsi se sentir libéré psychiquement et adopter un comportement équilibré.
La méthode en activation du changement
La méthode Oser Le Changement combine diverses techniques de reprogrammation mentale issues de la psychologie émotionnelle, énergétique et de l’hypnose.
Les Cabinets Oser le Changement se concentrent sur l’accompagnement de personnes souffrant de divers troubles, notamment les addictions, souvent liées à des problèmes d’attachement et des traumatismes de l’enfance. Nos praticiens en Activation du Changement accompagnent également dans le cadre de la dépression, ainsi que les troubles addictifs, alimentaires, post-traumatiques, anxieux et phobiques. Les techniques de reprogrammation mentale utilisées par la méthode en activation du changement sont particulièrement adaptées pour ces problématiques.
L’accompagnement Oser le Changement
La « rééducation mentale » Oser le Changement se passe sur plusieurs séances d’accompagnement. La durée est variable selon la problématique et les situations des personnes. L’objectif de l’accompagnement est établi conjointement avec le praticien en Activation du Changement lors de la première séance (S1).
La méthode en activation du changement c’est une sélection de 7 techniques de thérapie brève pour faire face à différentes problématiques : dépression, dépendance, tristesse, mélancolie, angoisses, etc. Ce panel de techniques permet une approche globale holistique, c’est-à-dire qu’il y a une prise en charge complète de la personne, intégrant l’émotionnel, le cognitif et le physique. Il permet également au praticien en Activation du Changement d’adapter les protocoles d’accompagnement pour chaque personne, car chaque individu a ses particularités et ses richesses.
Le parcours d’accompagnement Oser le Changement se concentre sur la purification des souvenirs traumatiques et des douleurs qu’ils engendrent. Ces traumatismes sont à l’origine d’un mal-être psychique et d’un déséquilibre émotionnel, provoquant des troubles comportementaux et de l’humeur. Nettoyer la perception de ces expériences douloureuses conduit à un soulagement profond et durable, essentiel pour adopter de nouveaux comportements et prévenir les rechutes ou le retour des troubles.
Reprogrammation mentale : pourquoi et comment ça marche ?
Prenons une analogie avec l’informatique pour mieux comprendre comment fonctionne le psychisme humain et comment il se forge.
Certains vécus de la petite enfance ont généré des blessures douloureuses, ce qui a créé des traumatismes, des croyances limitantes, des schémas. L’être humain engrange depuis sa naissance un grand nombre d’informations qui vont avoir une influence sur ce qu’il est, ce qu’il ressent, et sur ses comportements. Cette base d’information prend sa source dans l’éducation reçue, les liens et situations relationnelles vécues, les expériences et interactions sociales. En comparaison avec un ordinateur, ce serait l’équivalent du « code source » de notre « logiciel interne ».
L’ensemble de ces expériences douloureuses crée des « bugs » (problèmes) plus ou moins importants selon chacun. On pourrait qualifier les petites névroses de petits « bugs », où le fonctionnement de l’individu est gérable, et son épanouissement possible et accessible. Et on pourrait qualifier de gros « bugs » les troubles du comportement (ou comportements pathologiques), où, dans ce cas, la souffrance est profonde puisqu’elle a pris racine dans les méandres de l’inconscient. Dans ces cas de gros « bugs », la personne ne parvient pas à fonctionner de façon adaptée, elle « rame », elle survit en boitant psychiquement, l’épanouissement est limité voire compromis..
À l’aide d’un accompagnement Oser le Changement, les gros « bugs » de vos fonctionnements peuvent être supprimés au fil des séances : c’est comme un « nouveau programme » en cours d’installation, permettant un nouveau comportement. À l’issue du parcours d’accompagnement, la perception de vos vécus traumatiques devient allégée et indolore. Vos émotions vis-à-vis du passé et vos émotions du quotidien deviennent plus justes, adaptées et proportionnées : un équilibre émotionnel s’installe et vos comportements deviennent sains pour vous et votre entourage.
La dépression nerveuse est une maladie mentale reconnue. Elle provoque des symptômes tant physiques que psychologiques : sentiment de tristesse, mélancolie, perte des plaisirs et des intérêts habituels, apathie et procrastination, baisse des performances et des capacités cognitives, etc. L’ensemble de ces symptômes empêche le fonctionnement « normal » des personnes souffrant de dépression nerveuse.
Les causes de la dépression sont multiples, tout comme les impacts sur la vie des personnes touchées. Plusieurs types de dépressions existent, avec diverses options de traitement et de prise en charge, incluant les médicaments, la psychothérapie, et des approches alternatives telles que les techniques de reprogrammation mentale développées par des psychiatres ou la psychologie énergétique. Pour prévenir la dépression, faciliter sa rémission et éviter les récidives dépressives, certaines recommandations sur le mode de vie et l’hygiène de vie sont recommandées.
La dépression représente un enjeu majeur de santé publique. Il est essentiel de diffuser l’information pour aider un maximum de personnes à reconnaître les symptômes de la maladie, améliorant ainsi sa prise en charge tant en quantité qu’en qualité.
FAQS :
Combien de temps dure une dépression nerveuse ?
La durée d’une dépression nerveuse varie considérablement d’une personne à l’autre. En moyenne, un épisode dépressif peut durer environ six mois, mais certains cas peuvent être plus brefs ou, au contraire, s’étendre sur plusieurs années. La durée dépend de nombreux facteurs, comme la sévérité des symptômes, la réactivité au traitement, et le soutien environnemental.
Quels sont les médicaments principalement donnés pour traiter une dépression nerveuse ?
Les médicaments principalement prescrits pour traiter la dépression nerveuse incluent les antidépresseurs, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), et parfois les antidépresseurs tricycliques. Le choix spécifique dépend de la sévérité des symptômes et de la réponse individuelle du patient.
Peut-on sortir de dépression nerveuse tout seul, sans médicament et sans psychothérapie ?
Il est possible, dans certains cas de dépression légère, de s’en sortir sans médicaments ni psychothérapie, notamment par des changements de mode de vie, des activités physiques, une bonne hygiène de sommeil, et un soutien social. Cependant, pour les dépressions modérées à sévères, une aide professionnelle est nécessaire pour une libération efficace et durable.
Comment soutenir un proche atteint de dépression nerveuse lorsqu’il se replie sur lui-même et ne veut voir personne ?
Pour soutenir un proche dépressif qui s’isole, maintenez une présence bienveillante sans être envahissant. Proposez régulièrement votre aide et votre écoute, mais respectez son besoin d’espace. Encouragez-le doucement à participer à des activités simples et assurez-lui de votre disponibilité et de votre soutien inconditionnel. La patience et la compréhension sont clés.
Est-ce qu’un accompagnement avec la méthode en activation du changement peut permettre de sortir de dépression ?
L’accompagnement avec la méthode Oser le Changement, axée sur la reprogrammation mentale, peut être bénéfique pour certaines personnes souffrant de dépression, en complément des traitements conventionnels. L’accompagnement vise à modifier les perceptions et les réactions émotionnelles de manière juste et souvent positive. Ceci peut ainsi contribuer à sortir de dépression et à apporter un mieux être, selon les cas. L’efficacité de l’accompagnement Oser le Changement varie selon l’individu, la nature de la dépression et la sévérité des symptômes.
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