Dépression souriante
La dépression souriante (ou dépression masquée) est un trouble de l’humeur. Cet état dépressif a pour particularité son intériorisation. En surface, vis à vis du monde extérieur, la personne atteinte d’une dépression souriante semble heureuse et laisse apparaître une image de réussite authentique, tant familiale que sociale. Pour autant, dans son intériorité, un mal-être psychique bouillonne : le sentiment d’être malheureux est prégnant et persistant. Paraître joyeux et satisfait de son existence, cacher son mal-être et ses symptômes dépressifs s’avère être la seule option que la personne est capable de mettre en œuvre pour « survivre ». Cette attitude est souvent un moyen de défense intégré durant l’enfance, cela peut être aussi la conséquence d’un système éducatif excessivement strict. La difficulté dans ce type de dépression résulte de la minimisation, voire du déni total de la situation souffrante : la personne « ne s’autorise pas » à ressentir ses émotions et ses pensées négatives. Le trouble étant nié, le dépressif masqué n’agit pas pour se soigner, son mal-être caché s’aggrave progressivement. Tel une bombe à retardement, le trouble peut alors conduire brutalement à une crise extrême.
Vous trouverez dans cet article une présentation des symptômes, causes et traitements de la dépression souriante.
La dépression souriante en quelques mots
La dépression souriante n’est pas une forme clinique répertoriée en tant que telle dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), guide de référence utilisé par les professionnels de la santé mentale pour diagnostiquer les troubles psychiatriques.
Même si la dépression souriante n’est pas un diagnostic officiel, ce terme populaire vise à préciser une manière dont certaines personnes vivent leur dépression. Les personnes atteintes de dépression masquée cachent leurs symptômes dépressifs et maintiennent une apparence de bonheur ou de fonctionnement normal à l’extérieur. Mais à l’intérieur, elles peuvent se sentir extrêmement tristes, vides et sans espoir. Cela peut rendre la dépression souriante difficile à reconnaître, tant pour la personne qui en souffre que pour ceux qui l’entourent.
Dépression souriante : analogie avec la cocotte minute
La dépression souriante peut être comparée à une cocotte-minute mise sur le feu. À l’extérieur, la cocotte semble fonctionner normalement et sans heurt : elle est posée sur le feu, la chaleur est répartie uniformément et rien ne semble sortir de l’ordinaire. Tout comme une personne souffrant de dépression souriante qui, en apparence, semble tout à fait équilibrée et « fonctionnelle », elle apparaît même heureuse et accomplie.
Cependant, à l’intérieur de la cocotte, la pression s’accumule lentement mais sûrement. La chaleur intense fait monter la pression à un niveau dangereux, mais de l’extérieur, on ne voit rien de tout cela. De même, à l’intérieur d’une personne souffrant de dépression souriante, des émotions négatives et un sentiment de désespoir peuvent s’accumuler progressivement. Ceci peut être dû à divers facteurs tels que le stress, des traumatismes, des problèmes personnels, la pression de la société pour réussir, les pressions familiales, etc.
Comme une cocotte-minute, si la pression à l’intérieur n’est pas relâchée de manière contrôlée, elle peut atteindre un point critique et provoquer une explosion. De la même façon, si une personne atteinte de cette pathologie ne reçoit pas d’aide et continue de refouler ses sentiments, la pression émotionnelle peut devenir insupportable et conduire à une crise. C’est là que réside le danger de la dépression souriante.
Faire une thérapie peut aider le dépressif à décharger ses émotions refoulées d’une manière saine et constructive. Cela équivaut à activer la soupape de sécurité d’une cocotte-minute pour libérer la pression excessive avant qu’elle n’explose.
Un mal être caché, pourquoi ?
Cette pathologie est souvent désignée comme un « mal-être caché » car les personnes qui en souffrent parviennent à dissimuler leurs symptômes dépressifs et à maintenir une façade de bonheur ou de succès. Malgré cette lutte intérieure entre l’être et le paraître, elles peuvent continuer à remplir leurs obligations quotidiennes et sembler épanouies dans leurs relations sociales, leur travail ou leurs études. Cette faculté de masquer l’obscurité de leur état intérieur fait de la dépression souriante un « mal-être caché ». Pourquoi cacher ce mal-être?
La stigmatisation sociale peut en être la raison. En effet, malgré les progrès dans la compréhension de la santé mentale, il persiste une stigmatisation autour de la dépression. Certains craignent d’être jugés ou mal compris s’ils admettent qu’ils souffrent de dépression, et choisissent donc de cacher leurs symptômes.
La pression sociale peut également influencer la personne dans sa volonté de cacher son mal-être psychique. Notre société valorise la productivité, le succès et le bonheur. Cette exigence peut mettre une pression intense sur les individus pour y répondre et sembler ainsi être dans la « norme attendue ». Le « paraître » nécessaire pour rentrer dans les cases de ce que dicte notre société peut entrer en conflit avec l’être intrinsèque que nous sommes (notre identité, nos aspirations profondes, nos besoins, nos volontés, notre place, etc.). Cela provoque alors une sorte de lutte intérieure : un besoin de se sentir dans cette norme associé à un mal-être de ne pas s’épanouir dans cette norme. Ce conflit intérieur peut générer une forme de culpabilité.
Il est possible aussi que le dépressif mente sur ses sentiments et pensées profondes dans le but de préserver ses proches. Certaines personnes peuvent vouloir cacher leur état dépressif pour éviter d’inquiéter ou de déranger leurs proches, ou pour maintenir l’équilibre de vie apparent. Elles peuvent se convaincre qu’elles doivent être fortes pour elles-mêmes et pour les autres, et se répéter des phrases telles que : « il faut que je tienne », « c’est une mauvaise passe », « ça va aller », etc. Elles ne se donnent pas le droit de s’effondrer, même si elles ont conscience de se sentir affaiblies ou déprimées intérieurement.
Enfin, cela peut être lié à une incapacité du dépressif à reconnaître ses propres symptômes. Parfois la personne ne réalise pas qu’elle souffre de dépression, surtout si elle est considérée comme étant dans la réussite par rapport aux normes de notre société, et qu’elle semble avoir « tout pour elle ». La personne dépressive peut alors ignorer ou minimiser ses symptômes, ce qui contribue d’autant plus à cacher son mal-être.
Un mécanisme de défense
Derrière une dépression dite souriante se cache souvent un mécanisme de défense. La construction psychologique de chaque être s’est forgée depuis la petite enfance et a continué d’évoluer au fil du temps et des expériences. L’éducation ainsi que les valeurs familiales et culturelles jouent un rôle non négligeable dans l’apprentissage des cognitions, dans la capacité à « faire face » aux événements et à la vie. Les cognitions sont des morceaux de pensées automatiques donnant lieu à des comportements et réactions émotionnelles eux-mêmes automatisés.
Si un individu a intégré dans son développement psychique qu’il ne fallait pas avoir l’air faible, ni déballer ses états d’âme, ni ressentir et exprimer ses émotions, ni être un fardeau pour les autres, ni de se plaindre car « on a tout pour être heureux » (avoir un toit, ne manquer de rien matériellement parlant, être entouré socialement, etc.) : il risque de dissimuler ses sentiments, y compris dans le cas d’une dépression.
Il est possible que cet individu ait subi des réactions parentales dures et souffrantes lorsqu’il s’aventurait à déroger à ses règles éducatives et culturelles : indifférence, mise à l’écart, moqueries, humiliations, punitions, violences psychologiques ou physiques, etc. Alors l’enfant va évoluer dans la vie en ayant intégré les cognitions suivantes comme mécanisme de défense : il ne faut pas avoir ni exprimer d’émotions autres que celles qui sont attendues, il faut être fort, il ne faut pas se plaindre de ce que l’on a, etc.
Ce passif peut générer chez cet individu une difficulté ou une incapacité à sortir de ces schémas cognitifs. Exprimer réellement ce qu’il ressent et pense est source de peur : peur de se mettre en danger, d’être rejeté, d’être jugé, de ne pas être à la hauteur (au niveau de sa perception des valeurs et exigences éducatives perçues). La personne a appris à fonctionner comme ça, ceci peut impliquer un déni des signes dépressifs, une peur irrationnelle de s’ouvrir aux autres, de parler de ce qu’elle ressent : le plus sécure apparaît être de tout laisser au fond de la « cocotte-minute ».
Ces mécanismes de défense ont forcément aidé l’individu à supporter ce qui était insupportable durant une partie de son existence. On parle de « mécanismes de défense » ou « d’états de survie ». Toutefois, ils ne résolvent pas les problèmes sous-jacents, et en réalité, cette « force » apparente dissimule une vulnérabilité et des blessures psychiques profondes : ceci est un facteur de risque de la dépression.
Il est important de noter qu’ignorer ou cacher son état dépressif ne fera que prolonger la souffrance et aggraver la maladie à long terme.
Dépression souriante : les symptômes
Les symptômes d’une dépression souriante peuvent varier d’une personne à l’autre. Voici les signes les plus fréquents :
Les causes de la dépression souriante
Comme pour toutes les formes de dépression, les causes exactes d’une dépression souriante ne sont pas entièrement comprises. Cependant, une combinaison de facteurs génétiques, biologiques, environnementaux et psychologiques est souvent en cause.
Facteurs génétiques et biologiques
La dépression a une composante héréditaire, ce qui signifie que si un membre de votre famille immédiate a souffert de dépression, vous êtes plus susceptible d’en souffrir également.
Les déséquilibres chimiques dans le cerveau peuvent jouer un rôle dans la survenue d’une dépression. Si les neurotransmetteurs des neurones du cerveau sont déséquilibrés, ils ne remplissent pas pleinement leurs fonctions, notamment la fabrication des substances chimiques responsables de l’humeur comme la sérotonine (hormone du bonheur).
Facteurs environnementaux et pression sociétale
Les événements stressants ou traumatisants, comme une maladie grave, la perte d’un être cher, le divorce, les problèmes financiers, le chômage ou d’autres changements majeurs de la vie, peuvent déclencher une dépression chez certaines personnes.
Par ailleurs, dans certaines cultures ou environnements, montrer des signes de faiblesse comme exprimer ses ressentis et émotions peut être mal perçu ou jugé inacceptable. Ceci peut conduire certains individus à masquer leur souffrance intérieure tout en manifestant une façade heureuse, ce qui est caractéristique de la dépression souriante.
Répondre aux attentes sociétales (réussite dans un milieu professionnel estimé et accomplissement personnel avec une vie sentimentale ou familiale validée) alors que cela ne correspond pas aux aspirations profondes de la personne, fait naître en elle un sentiment de mal-être profond, et la détruit de l’intérieur.
On peut être médecin renommé, être propriétaire d’une belle maison, avoir un conjoint charmant et aimant et des beaux enfants qui filent droit, et être très malheureux… On peut en arriver là si tous ces éléments de réussite sont en contradiction avec des envies intérieurs qui ont été bridées et si l’ensemble de ces choix a été fait pour plaire (ou ne pas déplaire) aux attentes familiales, culturelles, sociétales.
Notons qu’à notre époque où les réseaux sociaux envahissent quelque peu notre quotidien, cela peut avoir une influence sur notre volonté de « paraître » : il faut être beau, brillant, pouvoir se payer de belles vacances au soleil, etc. Et si nous prenions l’option de voir les réseaux sociaux comme une « forme d’art » où chacun joue un rôle et fait une présentation de soi comme on embellit un curriculum vitae? Peu importe les points de réussite mis en avant, peu importe la réalité, chacun de nous traverse des souffrances, des frustrations, des envies et rêves inassouvis, des déceptions, des moments de joie et de bonheur : c’est la condition humaine. Le jeu consiste à ne jamais se laisser miner le moral par « la présentation » de la vie « parfaite » des gens qui nous entourent. Plus la présentation est belle, plus la personne veut se persuader qu’elle est belle, plus la personne veut que le regard des autres l’en convainque… alors, malgré cette vitrine alléchante, est-ce que ces personnes sont plus épanouies, heureuses et apaisées que les autres? Pas sûr…
Facteurs psychologiques et tempérament
Comme évoqué précédemment, le psychisme d’un individu peut avoir été influencé dès son plus jeune âge pour ne pas exprimer ses ressentis et ses émotions, pour ne pas faire de vagues et faire exactement ce qu’on attend de lui. En psychologie, on parle de « mécanismes de défenses » ou « d’état de survie » mis en place afin de pouvoir grandir dans son environnement. Se défaire de ces cognitions et comportements demande une prise de conscience et un travail sur soi. Cette démarche est essentielle : en son absence, l’individu est plus à risque de développer une dépression de type souriante.
Les personnes ayant une faible estime de soi, une forte tendance à l’autocritique et au pessimisme, ou étant sujet au perfectionnisme, sont plus susceptibles de développer une dépression.
Les traitements de la dépression souriante
Le traitement de cette dépression est classique : le suivi d’une thérapie, la prise d’un traitement médicamenteux, l’amélioration du mode de vie.
Psychothérapie et thérapie brève
L’intérêt de suivre une thérapie en TCC ou une thérapie brève de soutien comme le proposent les Cabinets Oser le Changement, est de permettre d’aider la personne dépressive à apprendre de nouvelles façons de penser (cognitions). Voir les situations sous un prisme différent, plus en accord avec la réalité, permet d’adopter de nouveaux comportements ainsi que de réguler les réactions émotionnelles face aux situations stressantes ou déprimantes.
Sachez que si vous souffrez d’une dépression souriante, vous êtes en état dépressif « classique ». La manière dont votre psychisme a choisi de manifester cette pathologie n’est pas anodine. Elle est en résonance directe avec les blessures de votre passé et de votre enfance : expériences et vécus traumatiques, éducation reçue, etc… Ces éléments et ces blessures ont « conditionné » votre psychisme dans vos cognitions, vos réactions émotionnelles et vos comportements. Faire la démarche d’une thérapie brève de soutien avec un praticien en Activation du Changement vous permettra d’approfondir cette réflexion, d’ouvrir les yeux sur l’origine de certains de vos comportements qui se sont activés dans votre jeunesse. Et surtout, cela vous conduira à la finalité qui est de vous libérer de vos émotions enfouies, d’apprendre à « être » vous-même, de vous reconnecter à vos ressentis et vos aspirations, afin de vous libérer de ce mal-être intérieur.
Les accompagnements Oser le Changement se font sur quelques séances, à l’aide de techniques de thérapie brève, dont l’hypnose reconnue et mise au point par un psychiatre et utilisée en milieu hospitalier.
Médicaments : quels antidépresseurs ?
Les antidépresseurs peuvent être prescrits par un psychiatre ou un médecin traitant. Ces médicaments visent à équilibrer les neurotransmetteurs du cerveau, afin d’améliorer l’humeur et de réduire les symptômes de la dépression.
Il existe plusieurs catégories d’antidépresseurs. Les plus communément prescrits par les médecins sont en première ligne les Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS). Ils sont privilégiés car ils ont moins d’effets secondaires comparés aux autres catégories. Leur fonction est de stimuler la sécrétion de la sérotonine (hormone du bonheur) afin de réguler l’humeur.
Changements de mode de vie
Pour compléter la prise en charge thérapeutique et médicamenteuse, améliorer son hygiène de vie voire modifier ses choix de vie peuvent être très bénéfiques. La thérapie peut vous aider à identifier et à vous accompagner pour effectuer certains changements dans votre existence.
Une bonne hygiène de vie, qu’est-ce que c’est? Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, une quantité suffisante de sommeil, la limitation de la consommation d’alcool et de caféine, et la pratique de techniques de relaxation (méditation en pleine conscience, yoga), etc.
Changement de vie, lesquels par exemple? La dépression peut être vue comme un électrochoc, c’est peut-être le moment de choisir de nouvelles activités qui vous détendent et vous procurent du plaisir, de déménager, de faire une reconversion professionnelle ou de changer d’entreprise ou de fonction, de laisser certaines personnes sur le bord de la route, etc.
La dépression souriante est un mode d’expression particulier d’un état dépressif classique. On retrouve les symptômes habituels d’un syndrome dépressif, toutefois la personne qui en est atteinte tient secret autant qu’elle le peut son mal-être profond. Cette dissimulation est mise en place par le dépressif soit parce qu’il est dans la minimisation ou le déni total de son état, soit parce qu’il lui est très difficile, voire impossible, de ressentir et verbaliser ses souffrances, soit par peur du jugement familial et social. Les traitements pour se libérer de ce trouble particulier sont une combinaison médicamenteuse, thérapeutique et une amélioration du mode de vie.
FAQs
Mon mari dit que « tout va bien », mais il somatise sur beaucoup de choses. Peut-il être atteint de dépression souriante ?
Il est possible que votre mari extériorise un affect dépressif par des symptômes physiques. Les plus répandus sont l’insomnie, la fatigue, les troubles digestifs, les douleurs. Les traitements directs des symptômes physiques ne donnent pas de résultats satisfaisants dans ce contexte. En revanche, s’il s’agit d’une dépression souriante, les antidépresseurs seront efficaces et agiront sur les somatisations. Essayez de convaincre votre mari de consulter votre généraliste qui pourra le conseiller sur la conduite à tenir.
Est-il possible d’être en dépression sans le savoir ?
Oui. Dans ce cas, vous ne ressentez qu’une très grande fatigue, et des troubles somatiques, mais vous ne ressentez pas de façon consciente les perturbations émotionnelles qui font que votre corps « parle ».
Mon généraliste m’a diagnostiqué une dépression souriante et prescrit un antidépresseur. Y a t-il un autre traitement à faire en plus, avec un résultat rapide ?
Parmi les traitements non médicamenteux, la prescription d’une TCC (Thérapie Cognitive Comportementale) est estimée par de nombreux scientifiques comme la plus efficace. Elle devrait permettre d’obtenir une amélioration rapide de vos symptômes. Les Cabinets Oser le Changement proposent également des accompagnements en thérapie brève par le biais d’une technique de reprogrammation mentale (hypnose, Logosynthèse, IFS, Zéro Mental…).
J’ai du mal à croire à mon diagnostic de dépression souriante fait par mon médecin. Que faire?
Votre médecin est qualifié pour étayer son diagnostic avec les informations dont vous lui avez fait part. La première étape, essentielle, est d’accepter votre état pleinement. Un accompagnement psychothérapeutique peut être intéressant dans votre cas, il vous aidera dans cette acceptation. Il vous aidera également à assumer votre état dépressif vis-à -vis de votre entourage.
Quelle hygiène de vie peut être adoptée dans le cas d’une dépression souriante ?
Faire une activité physique peut vous aider. Choisissez la marche et/ou un sport doux qui vous apporteront un effet apaisant et vous donneront le sentiment de reprendre le contrôle de votre corps. Cela peut vous aider grandement si vous avez des somatisations marquées. Le yoga et la méditation en pleine conscience peuvent aussi contribuer à diminuer votre anxiété.
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