L’ALCOOL ET SES EFFETS
PSYCHOLOGIQUES
Publié le 30 octobre, 2024 par Marion Boisselière
Toute addiction s’avère associée à des effets psychologiques plus ou moins grave. L’alcoolisme, à son tour, impacte la santé mentale de la personne alcoolique. Certes, il a un effet anesthésiant, d’où son utilisation comme remède face aux troubles psychique.
En revanche, à long terme, il expose à des instabilités psychologiques allant jusqu’aux pensées suicidaires.
C’est pourquoi il faut absolument arrêter de boire.
Cependant, la psychologie n’échappe pas aux différents symptômes de l’arrêt de l’alcool.
Dans cet articles vous allez découvrir les effets psychologiques de l’ alcool : comment l’alcool impacte la psychologie ? Que savoir sur ses effets cérébraux ?
Les dangers de l’alcool sur la santé mentale
Ce n’est pas pour rien que l’on dit ce proverbe : « à la première coupe, l’homme boit le vin ; à la deuxième coupe, le vin boit le vin ; à la troisième coupe, le vin boit l’homme. »
En effet, l’alcoolisme expose inévitablement à des troubles mentaux et comportementaux dont l’aggravation dépend du stade et de l’ancienneté de l’addiction.
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Ces troubles affectent la vie sociale de la personne alcoolique et l’exposent et son entourage à des situations de conflits et de complexité. L’alcool est associé aux épisodes de dépression, au suicide, à la schizophrénie, aux agressions, aux violences, la baisse de libido et la liste ne semble pas s’arrêter là.
Les effets psychologies alcool
Les effets psychologies alcool
Dépression
Aux débuts de l’addiction, l’alcool est un rituel de consolation pour la personne alcoolique. Grâce à son effet basé sur le système de récompense – lié à la dopamine –, l’alcoolodépendant ressent de la joie au terme d’une journée difficile ou d’un projet couronné d’échec.
Il lui permet ainsi de supprimer les sentiments de dépression et d’oublier, en quelque sorte, ce qui lui a irrité. Cela n’est qu’un bien-être temporaire, car le problème n’est qu’endormi.
À long terme, le problème revient, mais cette fois-ci, avec une plus grande ampleur. L’alcool divulgue son effet réel : la dépression. Il la provoque et la renforce. Certes, la dépression devrait s’amenuiser à l’issue de l’arrêt d’alcool.
Or, si elle persiste, une consultation chez un psychologue est indispensable.
Agressivité et impulsivité
L’alcoolodépendance entraîne une perte de contrôle. Il n’est plus envisageable de s’inhiber et de gérer ses sentiments.
Ainsi, la personne alcoolique devient de plus en plus agressive, car il ne contrôle plus sa colère et l’exprime de manière vive et exagérée.
Cela peut aller jusqu’à une agression physique laissant de banales irritations se transformer en réelles crises d’agressivité.
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D’ailleurs, de nombreux cas de violences y compris les violences domestiques, l’agressivité au volume, les bagarres de café, etc. laissent découvrir des concernés alcooliques.
La peur
La peur, étant initialement un sentiment naturel et tout à fait physiologique, peut dans certaines situations devenir envahissante et pathologique.
Dans ce cas, l’alcoolique peut recourir à l’alcool pour les oublier et pour se sentir une personne normale. Au début, cela le permet effectivement, mais à long terme, cela devient dévastateur.
La personne se déstabilise, cause des déséquilibres et souffre d’une peur plus intense. Cette peur ne regagne pas seulement en intensité, mais favorise également l’apparition des schizophrénies et des isolements.
Troubles de la mémoire
La dépendance à l’alcool affecte les mécanismes d’absorption vitaminique, c’est le cas de l’absorption de la vitamine B1.
À long terme, cela engendre des carences en B1 qui mène à des troubles de la mémoire.
Psychose
La consommation excessive d’alcool ainsi que l’alcoolodépendance conduisent à ce que l’on appelle « psychose alcoolique » .
Ce trouble cause une perte de contact avec la réalité, ce qui se traduit par une confusion totale ainsi que des idées délirantes.
Il est important de mentionner que même un arrêt brutal d’alcool peut amener la personne alcoolique à des délires plus ou moins graves.
Le sevrage doit toujours faire l’objet d’un accompagnement pour éviter toute complication psychique et mentale.
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Arrêter l’alcool, mais correctement
Bien évidemment, la première étape recommandée pour sortir de ces troubles mentaux et du risque de développer une éventuelle psychose est le sevrage alcoolique.
À vrai dire, l’arrêt ici doit obligatoire être encadré par un spécialiste qui est apte à bien évaluer votre situation et mettre en place un protocole bien précis et étudié pour gérer au mieux tous les symptômes de l’arrêt alcool.
Qu’il soit d’ordre psychologique ou/et physique.
On ne veut pas aller d’un extrême à l’autre, on est d’accord !
On ne veut donc pas éviter une psychose en tombant dans le piège d’une autre…
Ce pourquoi le professionnel de la santé met en place tout un plan de prise en charge et de suivi qui permet de traiter et/ou de prévenir les éventuels troubles mentaux liés à l’alcoolisme ainsi qu’au sevrage de l’alcool.
Entendre l’enfant qui pleure en soi
Tout comme nous recommandons d’écouter ses souffrances pour éradiquer l’alcoolisme, nous recommandons également d’entendre l’enfant qui pleure en soi pour ne pas sombrer dans la dépression. Assurément, un facteur déclencheur est souvent lié à la détresse de son enfant intérieur qui, au travers des jours, s’est revêtu les épreuves dures de la vie adulte, les échecs, les déceptions, etc. pour se camoufler et survivre. Il convient de se laisser le temps pour entendre cet enfant et déceler ses souffrances. Sollicitez l’aide d’un professionnel si vous vous sentez dépassé.
Commencer une psychothérapie
Si l’on sent que ses souffrances sont très profondes pour qu’elles puissent être soignées par soi-même, il faut s’orienter vers un thérapeute : c’est la solution ultime.
Celui-ci est à même de vous aider à comprendre les raisons de votre dépression et à pouvoir réussir un pèlerinage intérieur.
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Changer les comportements
Certes, on ne peut demander à un (ancien) alcoolique déprimé de changer comme on ne peut demander à un footballeur blessé de marquer immédiatement le but !
En revanche, tout est question de conscience. Si les trois premières astuces ont été bien suivies et menée à bien, la personne arrive à déceler les habitudes nocives.
Puis, peu à peu et, idéalement, avec l’aide de son thérapeute, elle commence à pouvoir les comprendre pour enfin les changer.
Ainsi, tout ce qui l’entoure change également. Elle arrive à mieux palper son amélioration et à comprendre comment gérer ses souffrances.
Repartir sur de bonnes bases
Si l’on est entouré par des personnes toxiques, il est préférable de changer son entourage jusqu’à ce que l’on soit complètement stabilisé, pour ne pas rechuter.
Les questions les plus fréquentes
Les questions les plus fréquentes
La Méthode d’Activation du changement rapide aide t-elle à changer de comportement par rapport aux souffrances ?
Oui car bien souvent les personnes basculent dans l’addiction pour échapper à la souffrance. Et la Méthode d’Activation du changement rapide remonte aux origines inconscientes de la souffrance que sont les traumatismes.
Qu’est-ce qu’un traumatisme ?
C’est un événement douloureux, un choc émotionnel qui sera considéré, traversé par les techniques de traitement des traumas telles la logosynthèse , la technique Zéro Mental, Matrix… etc . D’autant que souvent un traumatisme réactive une chaîne de blessures dont l’origine insconsciente se trouve dans l’enfance.
Entendre l’enfant intérieur en soi, quel est le sens de cette expression ?
Oui bien sûr et plus encore la motivation. Il faut bien savoir que la volonté relève du conscient. Alors les raisons profondes – largement inconscientes – ne sont pas changées, la volonté ne sera pas suffisante.
Les blessures de l’enfance naissent souvent de troubles de l’attachement à l’origine d’un manque de confiance en soi et d’estime de soi.
Aux cabinets Oser le changement, les praticiens en Activation du Changement Rapide sont des experts en réparation des troubles de l’attachement, bien souvent à l’origine insconsciente des addictions dont l’alcool.
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