QUELS SONT LES SYMPTOMES QUI APPARAISSENT APRES AVOIR ARRETE DE BOIRE ?
Publié le 15 mars, 2024 par Marion Boisselière
Le mésusage chronique de l’alcool conduit à un état de dépendance qui crée un mal-être profond lorsque le sujet est en manque. Il est alors obligé d’ingurgiter sa boisson pour reprendre ses esprits, ce qui l’entraîne dans un piège sans fin. Le même phénomène s’observe lorsqu’il décide d’arrêter complètement la consommation de l’alcool.
Les effets de l’arrêt de l’alcool peuvent faire apparaître un certain nombre de symptômes aussi bien d’ordre physique que psychique ! Venez à la découverte de ces derniers, afin d’obtenir le maximum d’informations utiles.
Les symptômes physiques
Les symptômes physiques
L’ensemble des symptômes physiques qui surviennent, lorsqu’on procède à un sevrage total ou partiel d’une substance à laquelle on était dépendant, crée un syndrome dit de sevrage.
L’intensité, de même que la gravité de ce dernier, sont variables et dépendent de la nature de la substance utilisée, de la durée d’intoxication et des quantités prises. Dans le cadre d’un sevrage alcoolique, les symptômes de manque révèlent des dérèglements aussi bien physiologiques que des effets psychologiques.
Ils commencent par apparaître environ 6 à 7 heures après l’arrêt et atteignent le pic de leur manifestation 24 à 48 heures après. Ils amorcent ensuite une régression pour s’estomper après 48 heures.
Les symptômes suite à l’arrêt de l’alcool se manifestent, dans de rares cas, deux heures après la prise du dernier verre. Ce fait constitue un facteur de gravité et nécessite un diagnostic et une prise en charge rapides.
Il importe donc que chacun sache reconnaître les symptômes de sevrage pour éviter qu’ils n’évoluent vers des situations graves. Suivant la chronologie de leur installation, on distingue :
Les tremblements des extrémités
La survenue de tremblements au niveau des extrémités constitue le symptôme de sevrage le plus évocateur.
Encore dénommés trémulations, ces tremblements saccadés concernent le plus souvent les membres supérieurs, mais ils peuvent également porter sur le pôle céphalique (l’ensemble de la tête ou des zones précises), les membres inférieurs, et l’ensemble du corps (la posture notamment).
Ils trouvent leur origine dans la levée de l’inhibition qu’exerçait l’alcool sur les neuromédiateurs excitateurs au niveau du système nerveux central. Du coup, ils sont constants et se manifestent assez vite. Les reconnaître tôt permettra d’anticiper sur le cours des manifestations à venir.
L’hypersudation
L’hypersudation désigne une transpiration excessive. Elle fait partie des signes précoces du syndrome de sevrage alcoolique, et suffit, en association avec un autre des symptômes qui seront abordés dans le présent article, à poser le diagnostic de syndrome de manque.
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À prédominance nocturne, elle peut également apparaître à tout moment de la journée. Elle est vraiment inconfortable, mais régresse le plus souvent dans les jours qui suivent.
L’insomnie
L’insomnie, dans ce cas, peut être d’endormissement ou de réveil. Le premier suggère que le sujet trouve difficilement le sommeil alors que le deuxième exprime le fait que le sujet se réveille plus souvent au cours de son sommeil, ce qui fait que ce dernier n’est pas reposant. Elle peut être accompagnée d’un état anxieux et d’agitation motrice.
Les crises convulsives et le coma
Les neuromédiateurs excitateurs qui retrouvent leur pool d’avant l’inhibition alcoolo-induite peuvent provoquer des décharges au niveau de certaines zones du cortex.
Ces dernières sont alors à l’origine des crises convulsives accompagnées d’un coma. Ces crises sont d’autant plus susceptibles de survenir si le sujet est épileptique, sous la dépendance de sédatifs, ou bien s’il a déjà subi un traumatisme crânien. Elles surviennent assez précocement et sont graves. Une prise en charge urgente s’impose donc.
La fatigue générale
La fatigue est le symptôme principal de l’arrêt de l’alcool. Elle est plus ou moins constante et se manifeste sous forme de courbatures ou d’un mal-être en général.
Les symptômes psychiques et mentaux
Le sevrage alcoolique est également caractérisé par un ensemble de troubles comportementaux et psychiques. Ces derniers sont la plupart du temps consécutifs aux symptômes physiques et rentrent avec eux dans le cadre du syndrome dit pré-delirium.
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Non pris en charge de manière adéquate, ils peuvent évoluer vers un état grave appelé le delirium tremens qui, dans bien des cas, se solde par la mort du sujet. Les effets psychologiques les plus fréquents sont :
Un état confusionnel
La confusion constitue un symptôme consécutif à l’arrêt de l’alcool. Ce symptôme survient le plus souvent dans les 48 heures d’un sevrage alcoolique non suivi, et se manifeste par une désorientation temporo-spatiale, des troubles mnésiques, un état d’agitation…
L’angoisse
Il s’agit également d’un symptôme de sevrage fréquemment rencontré. Le sujet paraît inquiet, anxieux. Physiquement, l’angoisse se manifeste par une augmentation du rythme des battements du cœur et parfois par des palpitations et des sueurs profuses.
Une hyperexcitation
Le système nerveux central, désormais sous la domination des neuromédiateurs excitateurs, s’emballe, ce qui provoque un état d’excitation chez le sujet. Cela se traduit par surtout une agitation psychomotrice, une hypermimie.
Le delirium tremens
Le delirium tremens
Le delirium tremens est une conséquence grave qui met le pronostic vital en jeu. Sa prise en charge doit être faite dans l’urgence.
Il s’agit d’un état délirant qui s’accompagne d’un certain nombre de symptômes végétatifs et psychiques, et beaucoup plus susceptible de survenir chez un type particulier d’individus dits à risques.
Ce sont les personnes de plus de 40 ans, avec un antécédent de delirium tremens, soumises à un fort niveau d’intoxication alcoolique.
Il se manifeste par un délire, des hallucinations, un état confusionnel, des tremblements, des troubles de la posture et des convulsions.
Autres signes
Plusieurs autres signes non moins spécifiques peuvent survenir au cours d’un sevrage alcoolique. Ce sont :
- Un état fébrile, des céphalées, des nausées et des vomissements
- Une augmentation de la tension artérielle, une augmentation de la fréquence cardiaque, des états vertigineux
- Des signes de déshydratation comme la bouche sèche, une soif intense
- Baisse ferritine, maux de ventre, dépression
- Perte de libido, grignotage (sucreries)
Le sevrage alcoolique est donc marqué par un syndrome dit de sevrage qui intègre de nombreux symptômes de gravité variable.
Il est conseillé de contacter au plus vite son médecin dès l’apparition de l’un d’entre eux. L’arrêt de l’alcool peut donc provoquer de nombreux symptômes inconfortables, voire dangereux. Pour cette raison, il est pertinent d’être accompagné lors de cet arrêt. Un suivi médical est généralement nécessaire. Parallèlement, un accompagnement alternatif, comme avec les Cabinets Oser le Changement, permet d’aborder les différents aspects de la surconsommation d’alcool : l’origine inconsciente de cette consommation, les émotions et croyances négatives, et aider à gérer l’arrêt. Les praticiens en activation du changement rapide dispose d’une combinaison de différentes techniques efficaces, psychoémotionnelles, respiratoires, mais aussi de l’hypnose, afin de proposer à la personne un parcours d’accompagnement entièrement personnalisé.
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Un accompagnement bienveillant et efficace est essentiel pour permettre à la personne d’aller vers le changement dans les meilleures conditions possibles.
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