ARRÊT ALCOOL : POURQUOI J’AI TOUJOURS ENVIE DE SUCRE

Publié le 13 juin, 2025 par Marion Boisselière.

Lorsqu’une personne arrête de consommer de l’alcool, elle peut remarquer un phénomène surprenant : une augmentation significative de son envie de sucre. Ce besoin soudain de consommer des aliments sucrés n’est pas anodin et trouve son origine dans plusieurs mécanismes physiologiques et psychologiques liés au sevrage.

L’alcool et le sucre ont des effets similaires sur le cerveau, notamment sur la dopamine, ce neurotransmetteur impliqué dans la sensation de plaisir et de récompense. Ainsi, en l’absence d’alcool, l’organisme peut chercher à compenser ce manque par une consommation accrue de sucre.

Mais cette réaction ne se limite pas à un simple besoin de gratification immédiate : elle peut être influencée par des déséquilibres métaboliques, des habitudes alimentaires modifiées et même des facteurs émotionnels qui poussent à rechercher du réconfort dans la nourriture.

Dans cet article, nous allons explorer les raisons de cette envie de sucre après l’arrêt de l’alcool, les symptômes qui l’accompagnent, et surtout les solutions possibles pour mieux réguler son alimentation et retrouver un équilibre durable.

Lien entre l’arrêt de l’alcool et l’envie de sucre

L’arrêt de l’alcool peut entraîner une modification des habitudes alimentaires, se traduisant souvent par une augmentation de l’envie de sucre. Ce phénomène s’explique par des mécanismes physiologiques et psychologiques qui influencent la régulation du plaisir et de l’énergie dans l’organisme. Cette transition alimentaire est courante chez les personnes en sevrage et peut nécessiter un accompagnement adapté afin d’éviter une compensation excessive.

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Arrêt alcool et envie de sucre : les causes

Lorsque l’on cesse de consommer de l’alcool, le corps et le cerveau doivent réajuster leur fonctionnement, ce qui peut provoquer des envies soudaines de sucre. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène :

Une personne qui se sent bien dans sa peau.
  • La dopamine et le besoin de récompense – L’alcool stimule le système de récompense du cerveau, notamment en augmentant la libération de dopamine, responsable des sensations de plaisir et de satisfaction. Lorsqu’il disparaît, l’organisme cherche une alternative immédiate, et le sucre devient une solution accessible pour recréer ce bien-être.

  • Une adaptation du métabolisme – L’alcool apporte une grande quantité de calories vides, ce qui influence la gestion de l’énergie. Son absence peut provoquer un déséquilibre temporaire, incitant à compenser par une augmentation de la consommation de glucides

  • Une habitude alimentaire modifiée – Dans certains cas, la consommation d’alcool s’accompagne de comportements alimentaires spécifiques. L’arrêt brutal peut perturber les repères alimentaires, entraînant une compensation instinctive par des aliments sucrés.

  • Un facteur émotionnel – Le sucre, comme l’alcool, est souvent utilisé pour apaiser les émotions et procurer une sensation de réconfort. Le sevrage peut alors amener une transfert inconscient, où l’envie de sucré remplace l’ancien réflexe lié à l’alcool.

Les symptômes

Lorsqu’une personne cesse de consommer de l’alcool, elle peut ressentir divers symptômes liés à l’envie de sucre. Ce phénomène se manifeste par une augmentation soudaine de l’appétit pour les aliments sucrés, parfois accompagnée de fringales intenses et difficiles à contrôler. Certaines personnes remarquent également des variations d’énergie, alternant entre des moments de fatigue et des épisodes de nervosité ou d’irritabilité. Ce besoin de sucre peut être renforcé par une sensation de vide ou de manque, qui pousse l’organisme à chercher une source de réconfort immédiate

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Fluctuation de glycémie

Les fluctuations de glycémie sont fréquentes lors du sevrage alcoolique, car l’organisme doit s’adapter à une nouvelle gestion de l’énergie. L’alcool fournit des calories vides, rapidement absorbées par le corps. Lorsque cette source disparaît, le métabolisme peut temporairement éprouver des difficultés à réguler le taux de sucre dans le sang, entraînant des variations importantes. Ces fluctuations peuvent provoquer des coups de fatigue, une sensation de faiblesse ou des fringales impérieuses pour des aliments sucrés, le corps cherchant à compenser rapidement le manque énergétique.

Sautes d’humeur

Les sautes d’humeur, quant à elles, sont souvent liées aux déséquilibres chimiques dans le cerveau.

Un changement d'humeur imprévisible.

L’alcool agit sur le système de récompense, favorisant la libération de dopamine, une hormone associée au plaisir et à la satisfaction. Lorsque l’alcool est retiré, une chute de dopamine peut survenir, entraînant des périodes de nervosité, d’irritabilité ou de mélancolie. Cette instabilité émotionnelle peut renforcer l’envie de sucre, qui offre une gratification immédiate et temporaire. Toutefois, sans gestion adaptée, ces envies peuvent devenir excessives et perturber l’équilibre du sevrage.

Les traitements possibles

La gestion de l’envie de sucre après un sevrage alcoolique repose sur plusieurs approches complémentaires visant à rééquilibrer le métabolisme et à apaiser les déséquilibres émotionnels.

 

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Alimentation

Dans un premier temps, un ajustement alimentaire peut être nécessaire pour éviter les variations de glycémie et stabiliser l’énergie. Il est recommandé de privilégier une alimentation riche en fibres et en protéines, qui permet de réguler l’appétit et d’éviter les fringales sucrées incontrôlables. L’hydratation joue également un rôle clé dans la gestion de ces envies, tout comme la consommation de glucides complexes, qui offrent une source d’énergie plus stable que les sucres rapides.

Régulation émotionnelle

Diversifier l'alimentation apporte les nutriments nécessaire au corps.

Le travail sur la régulation émotionnelle est également essentiel. Des techniques telles que la pleine conscience, la méditation ou les exercices respiratoires peuvent être mises en place pour aider à gérer le stress et à réduire l’impulsion de chercher du réconfort dans le sucre. Un accompagnement psychologique, à travers des séances de thérapie ou de coaching, peut également permettre de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents et d’éviter les comportements de compensation.

Un accompagnement adapté

Dans cette dynamique, Oser le Changement propose un accompagnement spécifique basé sur la Méthode d’Activation Neuronale du Changement®. Grâce à ses sept techniques hypnotiques et psycho-émotionnelles, cette approche permet de gérer efficacement les symptômes du sevrage et d’intervenir directement sur les schémas inconscients liés à l’addiction.

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L’hypnose joue un rôle clé en instaurant un dialogue avec l’inconscient, afin de mettre un frein aux comportements compensatoires et de favoriser l’intégration de nouveaux comportements sains. En complément, le praticien propose des exercices à pratiquer au quotidien, comme des exercices respiratoires pour apaiser le système nerveux et réduire les fringales.

Enfin, un travail spécifique est mené sur les émotions négatives, qui sont progressivement transformées et libérées. Une fois la charge émotionnelle désactivée, la personne peut puiser dans ses ressources intérieures pour maintenir un équilibre durable, évitant ainsi les compensations alimentaires liées au sevrage.

Le temps qui s'écoule sans possibilité de retour en arrière.

En somme

L’arrêt de l’alcool entraîne des ajustements physiologiques et émotionnels, et l’envie de sucre en fait souvent partie. Comprendre les mécanismes qui sous-tendent cette réaction permet de mieux la gérer et d’éviter les compensations excessives. En adoptant une approche adaptée, combinant alimentation équilibrée, régulation émotionnelle et accompagnement spécialisé, il est possible de retrouver un équilibre durable. Oser le Changement offre une solution globale, permettant de transformer ces mécanismes inconscients pour s’inscrire pleinement dans un bien-être profond et une liberté retrouvée.

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