Abstinence alcool ou modération de sa consommation

Publié le 29 août, 2024 par Marion Boisselière

« Tout excès nuit », cet adage populaire exprime mieux les effets d’une consommation abusive de l’alcool sur l’homme.

La tendance à la consommation excessive de l’alcool peut résulter soit d’un effet de mode parce que l’on se trouve dans la folie de la jeunesse, soit d’une addiction parce que notre organisme en est totalement dépendant ou soit encore à la suite d’une dépression ou d’un chagrin que l’on chercherait à éliminer. En effet, l’addiction à l’alcool n’est pas en soi un phénomène méconnu. C’est un phénomène très rependu qui malheureusement coûte très cher non seulement à l’alcoolodépendant, à sa famille mais aussi à la société (le contribuable). L’alcoolisme détruit des vies, des familles, des projets, des boulots etc…

Les effets pervers de cette addiction entrainent une propagande active sur les actions à observer vis-à-vis de l’alcool. Il faudra, pour l’alcoolodépendant, adopter des moyens, souvent radicaux afin de venir à bout de son mal qui le ronge.

Cela peut consister en une thérapie ou un nouveau comportement à adopter. Mais préalablement il devra accepter sa situation et chercher à se soigner avant de penser aux effets d’arrêt d’alcool. Parmi les comportements préconisés par les spécialistes de la santé, les addictologue, les alcoologues ou les autorités publiques figurent l’abstinence et la modération face à la consommation de l’alcool. Deux techniques ou méthodes qui ont depuis toujours fait leurs preuves. Elles figurent parmi les meilleures techniques que l’on puisse utiliser pour lutter contre l’alcoolisme.

Qu’est-ce que l’abstinence face à l’alcool

L’abstinence ou comportement d’un alcoolique abstient , c’est une renonciation volontaire , personnelle et durable à une envie ou un désir de faire ou de consommer quelque chose. Dans notre cas il s’agira bien de l’alcool. 

L’abstinence face à l’alcool

Le sujet va donc stopper sa consommation d’alcool sur une longue durée afin de réaliser un détachement vis-à-vis de cette substance addictive. Il peut procéder par une abstinence quotidienne, hebdomadaire… c’est dire que chaque jour ou chaque semaine passée sans alcool est un défi gagné et donne l’espoir à l’abstinence et un grand pas vers sa guérison définitive .  L’abstinence peut généralement intervenir avant l’état d’addiction par ce que l’homme a fait le choix de ne pas en consommer. Elle peut aussi intervenir après une cure post addiction qui permet à l’addict de s’affranchir d’une dépendance physique et psychologique à laquelle il fut sujet. En réalité, l’abstinence est le processus de privation qui intervient la plupart du temps dans le cadre de la guérison des personnes dépendantes de l’alcool. 

 

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L’abstinence permet au corps d’effectuer une auto élimination des toxines pour conduire l’addict ou l’ex-addict vers la voie de la rémission complète. Par conséquent, l’individu sera privé d’alcool pendant toute la période d’abstinence qui peut être plus ou moins longue. Cet objectif de changement, loin d’être une panacée, demeure l’un des meilleurs remparts pour faire face à une addiction alcoolique ou pour y mettre définitivement fin. La mise en œuvre d’une telle méthode nécessite une prise en charge des personnes afin d’éviter que celles-ci retournent à la dépendance.

La modération de la consommation de l’alcool, une solution entre dépendance et abstinence

La modération en soi constitue une sorte de juste milieu qui consiste à ne pas sombrer dans la dépendance par une consommation trop excessive de l’alcool et à ne pas totalement se priver de la consommation de l’alcool comme c’est le cas dans l ‘abstinence. 

La perte de poids

Ainsi, la modération pourrait apparaître comme une solution alternative à la dépendance et à l’abstinence. Plusieurs personnes sont plus susceptibles d’adopter cette option car pensant ne pas pouvoir abandonner totalement ou brutalement la consommation de l’alcool. Cependant, la modération ne demeure pas totalement envisageable dans toutes les situations. La modération de la consommation de l’alcool, peut-être en amont bénéfique pour l’individu qui consomme l’alcool. Cela pourra lui éviter de sombrer dans une addiction à l’alcool. Elle peut également constituer une solution dans le sens où l’individu ne remplit pas l’objet d’un sevrage drastique mais plutôt d’un sevrage progressif et volontaire qui le conduira vers l’abstinence définitive. Ainsi, il pourra réduire sa consommation d’alcool au fur et à mesure jusqu’à l’abandon complet de la consommation de l’alcool.

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Il pourra par exemple réduire à un verre par jour s’il en a pris deux, à deux verres par jour s’il en a pris quatre ou trois. Ainsi de suite jusqu’à l’arrêt de l’alcool complètement.

L’idée essentielle étant qu’il peut réduire sa consommation progressivement afin d’habituer son corps à une quantité de minutes en moins conséquente jusqu’à ce que celui-ci ne demande plus l’alcool.

Par contre, cette action peut s’avérer dangereuse car même si elle facilite l’arrêt, elle pourrait présenter un risque de rechute pour l’individu concerné car celui qui reste en contact avec l’alcool.

Il peut à tout moment avoir un petit moment de faible et glisser à nouveau alors qu’il avait peut-être réussi à atteindre un certain niveau dans sa modération.

 La grossesse

 Mais une telle situation peut être interrompue si par recommandation de la modération de la consommation de l’alcool, le sujet est suivi par une prise en charge médicale et psychologique efficace.

Dans ce cas, le risque de toute récidive pourrait avoir une proportion quasi nulle.

Cette prise en charge surtout psychologique pour l’aider ainsi à se détacher de son addiction et d’avoir une oreille qui l’écoutera si besoin. Sans oublier que si la personne alcoolique est en couple une aide sera toujours à leur côté.

Dans quels cas l’abstinence est-elle favorable ?

  • Des difficultés présentes depuis un long moment
  • Des antécédents de sevrages sévères
  • Des échecs répétés de consommation contrôlée
  • La présence d’un alcoolisme dans la famille
  • Des pertes de contrôles fréquents
  • Une condition médicale et/ou physiologique susceptible d’être aggravée par la persistance de la consommation de l’alcool
  • La prise de médicaments incompatibles avec l’alcool
  • L’allaitement
  • La grossesse

Les éléments ainsi nécessaires sont de nature à justifier le choix de la méthode d’abstinence dans l’accompagnement de l’alcoolodépendant vers la guérison complète.

Par contre, cette liste demeure non limitative car d’autres circonstances peuvent également légitimer ce choix.

C’est le cas par exemple lorsqu’une personne pense ou envoie que si elle continue la consommation de l’alcool, même normale, peut le rendre addictif. Il en existe plusieurs autres cas non listés. Et pour faire une abstinence, seuls les spécialistes du domaine peuvent apporter leur expertise dans la matière. Il serait plus judicieux de prendre contact avec les spécialistes pour plus de visibilité sur les circonstances du choix de la méthode. Par ailleurs, l’abstinence n’est pas le seul choix dont la prescription est conditionnée, il y a également la modération qui n’échappe pas à cela.

Dans quels cas la modération est préférable ?

La concurrence de choix entre l’abstinence et la modération est une absurdité car la stratégie est fonction du patient en cure de désintoxication ou après celle-ci. Le choix est donc purement personnalisé et relatif.

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Les spécialistes détermineront suivant le patient le choix approprié et idéal pour affranchir l’alcoolodépendant de l’impasse dans laquelle il se trouve. Cela se fait généralement en fonction de l’aptitude, la capacité et des ressources de l’alcoolodépendant. Par conséquent, tout comme l’abstinence, le choix de la modération s’inscrit également dans des formes bien précises énumérées ci-contre :

  • Un problème d’alcool assez récent
  • Pas de dépendance physique (pas ou peu de symptômes de sevrage)
  • Peu de conséquences négatives associés à l’alcool (peu ou pas d’incidence sur les activités quotidiennes)
  • Peu de situations de perte de contrôle
La perte de poids
  • Une expérience antérieure réussie de contrôle de la consommation et avoir confiance dans sa capacité à atteindre cet objectif
  • L’absence d’alcoolisme familial
  • Des patterns d’alcoolisation circonscrits à un nombre limité de situations
  • La présence d’un bon support social
  • La stabilité professionnelle et psychologique

Ce choix qui se fait à l’épreuve du temps connait un certain succès scientifique. Cette solution qui est une alternative à l’abstinence permet de catégoriser les alcoolodépendants afin de leur donner le meilleur traitement possible en fonction de leur situation.

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Ainsi, les circonstances sus-énumérées qui ne sont d’ailleurs pas très exhaustives, permettent de faire le meilleur choix entre les deux méthodes notamment la modération et l’abstinence. Ils permettent aussi de faire le bon choix afin d’éviter de créer un problème plus grave à l’organisme.

L’abstinence est-elle l’objectif de la Méthode d’Activation du changement rapide

Cependant, il n’en demeure pas moins qu’à l’étape de ces deux méthodes, le système de la médication peut intervenir dans le processus d’arrêt complet de la consommation de l’alcool. Ainsi, il existe des médicaments prescrits aux alcoolodépendants qui viennent également limiter l’envie de la consommation excessive de l’alcool.

 

Oui bien souvent c’est l’objectif mais jamais du jour au lendemain. Encore que pour certaines personnes, dès la première séance, un dégoût définitif s’installe.

effets positifs et secondaires d'arrêter l'alcool

Dans ce cas, le programme est-il terminé ?

Non, même si l’arrêt de l’alcool est acté dès la première séance ou la deuxième, la personne doit aller jusqu’au bout du programme.

Pourquoi ?

Parce que le programme est un parcours. Avant de poser toutes les déviations et reprogrammer le comportement, opérer des changements au niveau du stress et des souffrances qui déclenchent le comportement nécessite un accompagnement progressif.

Et même si on obtient des résultats immédiats aux cabinets Oser Le Changement, il faut consolider les résultats et travailler sur tous les objectifs de la personne pour retrouver une vie normale. Il faut non seulement changer le comportement mais aussi trouver un nouveau sens à sa vie après l’alcool.