Les différents symptômes d’un sevrage de cannabis
Publié le 20 novembre, 2024 par Marion Boisselière
Le cannabis est une substance qui peut créer des addictions, bien qu’elle soit souvent considérée comme moins dangereuse que les autres drogues.
En fait, les études estiment que 5 à 10% des consommateurs réguliers deviennent dépendants. Un sevrage est donc nécessaire. Cependant, le sevrage cannabique est une épreuve qui peut s’avérer difficile, de nombreux symptômes peuvent se développer, comme l’anxiété, un sentiment d’hostilité, des troubles du sommeil et une humeur dépressive. Combien de temps durent ces symptômes? Comment les reconnaître? Comment les soigner? Ce sont les questions auxquelles cet article va tenter de répondre.
Des symptômes physiques et psychiques
Le cannabis contient des cannabinoïdes, des molécules qui agissent sur le cerveau : le THC, composé psychoactif primaire du cannabis, crée rapidement une dépendance auprès des consommateurs et amène le corps à croire qu’il a besoin de ce composé pour fonctionner. Ces molécules peuvent donc causer de graves symptômes de manque lors de périodes de sevrage.
Le cannabis est donc une drogue plus dangereuse qu’on pourrait le croire de prime abord et il ne faut pas négliger les problèmes qu’elle peut causer.
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Les symptômes ressentis lors du sevrage cannabique sont nombreux et variés. Ils sont d’ordre physique et d’ordre psychique.
Physiquement, une personne en période de sevrage à de grandes chances de ressentir des céphalées (maux de tête), des nausées, des tremblements, des sueurs froides, une transpiration excessive et des douleurs abdominales. En général, la personne est dans un état physique fébrile, semblable à un état grippal. Une perte de l’appétit peut également se manifester, et peut aller jusqu’à une perte de poids qu’il faut surveiller. Certaines personnes ressentent également des tensions et des crampes musculaires.
Les symptômes psychiques et moraux sont, quant à eux, principalement l’hyperactivité, la nervosité, l’agitation et l’agressivité, l’irritabilité et la fatigue, ainsi qu’une réduction des capacités de concentration et de mémoire. Ces troubles sont régulièrement accompagnés de troubles du sommeil : par exemple, des réveils nocturnes ou des difficultés à s’endormir et des cauchemars épuisants. Il n’est pas non plus rare de rencontrer des symptômes de dépression, tels que l’envie de ne rien faire, une perte de motivation, une faible estime de soi et des pensées suicidaires.
Ces troubles peuvent amener des difficultés à mener à bien son activité professionnelle, ou encore créer des tensions avec ses proches, et rendre la vie difficile aux personnes atteintes. Toutefois, normalement, ces symptômes disparaissent au bout de deux semaines.
A quel moment apparaissent les symptômes et combien de temps durent-ils ?
Généralement, les symptômes décrits plus haut apparaissent entre 24 et 72 heures après l’arrêt de la consommation de cannabis. Ils connaissent un pic entre le début de la première semaine à la fin de la deuxième. Ils s’arrêtent, la plupart du temps, vers la troisième semaine. La quatrième semaine est quant à elle, en général, le moment où tout redevient normal : les symptômes psychiques disparaissent et le corps reprend sa bonne santé.
Il arrive cependant que les symptômes durent plus longtemps : les personnes anxieuses ou sujettes à la dépression sont particulièrement sensibles à ces troubles et peuvent mettre plus de temps que d’autres avant de s’en débarrasser. Les troubles du sommeil, par exemple, peuvent s’éterniser.
Notons, par ailleurs, que les symptômes sont plus importants et les plus difficiles à supporter pour les consommateurs les plus réguliers : le cannabis peut rester jusqu’à deux mois dans l’organisme et la sensation de craving est particulièrement forte. Il est donc plus difficile de passer outre les troubles déclenchés par le sevrage.
Cependant, une fois que les personnes sont débarrassées de ces sensations et que le sevrage est complet, il n’est pas rare qu’un sentiment de bien-être et de réussite s’installe dans le corps et l’esprit. C’est la fierté d’avoir réussi à combattre l’addiction.
Comment les soigner ?
Pour pouvoir supporter les symptômes du sevrage cannabique et réussir à passer cette importante période de sevrage, il existe plusieurs options.
Pour commencer, il est important de demander une aide psychologique. Un addictologue, médecin spécialisé dans les addictions physiologiques et psychologiques, ou un psychothérapeute pourront aider les patients à trouver les solutions les plus appropriées pour qu’ils se sentent mieux. Par ailleurs, si l’humeur dépressive est un symptôme particulièrement fort, un suivi psychologique est tout indiqué pour traiter le problème. Il ne faut donc pas hésiter à contacter ces professionnels de la santé.
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Il est également possible de se diriger vers son médecin généraliste : c’est le professionnel de santé qui connaît le mieux le patient, il pourra donc pleinement juger ses besoins et saura reconnaître les traitements qui marchent le mieux pour atténuer les symptômes. Notons qu’il n’existe pas de traitement spécifique pour traiter les symptômes de sevrage, mais certains médicaments peuvent aider selon les situations.
Attention toutefois : certains traitements médicaux, comme par exemple les antidépresseurs ou anxiolytiques, peuvent aider à supporter certains symptômes, comme l’anxiété et la dépression, mais ils ne doivent pas créer une dépendance. Ils doivent donc être bien surveillés.
Enfin, il est important de prendre soin de soi, de rester entouré de ses proches et de s’occuper l’esprit. Faire du sport peut être une solution : c’est une activité qui peut provoquer une sensation de bien-être, qui donne faim (et donc qui peut combattre la perte d’appétit dû au sevrage), qui donne de l’énergie et de la motivation mais aussi qui permet d’aller se coucher fatigué (ce qui permet de lutter contre les troubles du sommeil). Pour les personnes qui ne sont pas habitués au sport, il est tout à fait possible de commencer en douceur, par de la marche par exemple.Les symptômes du sevrage cannabique sont donc nombreux et peuvent varier selon les personnes. Les personnes atteintes d’anxiété ou de troubles dépressifs et les consommateurs les plus réguliers auront peut-être plus de mal que d’autres à lutter contre ces symptômes. Cependant, la plupart du temps, ils disparaissent rapidement et ne sont qu’une étape à passer pour arriver au sevrage complet. Toutefois, il arrive aussi qu’ils s’installent et abîment la santé. Dans ce cas, il est important de demander une aide médicale.
Addiction à l’alcool et remèdes naturels : mythes ou réalité ?
Arrêter définitivement de boire reste encore une démarche inaccessible pour de nombreuses personnes, alors qu’il existe de nos jours un nombre pléthorique de méthodes de sevrage à l’alcool. De ce constat, on comprend que le phénomène de l’alcoolisme demeure un sujet méconnu.
Les spécialistes de l’addiction définissent l’addiction à l’alcool comme un trouble du comportement. Par conséquent, traiter l’alcoolisme, c’est d’abord s’intéresser à l’origine de l’addiction.
Cependant, les remèdes naturels existent pour accompagner les démarches du sevrage alcool, qui nécessite par ailleurs un avis médical.
En réalité, les remèdes naturels, à l’instar des médicaments pharmaceutiques, agissent pour compenser et/ou adoucir les symptômes du sevrage, mais restent insuffisants pour venir à bout d’une addiction à l’alcool. C’est pourquoi il est impératif de combiner remèdes naturels et thérapie conventionnelle et/ou thérapie brève.
Les questions les plus fréquentes ?
Les symptômes sont-ils éphémères en cas de consommation de cannabis à court terme ?
Il est dit dans l’article que les symptômes peuvent disparaître après la consommation de cannabis et l’on peut retrouver en une semaine sa bonne santé. Cependant même si l’on ne consomme pas régulièrement du cannabis nous n’avons pas le même métabolisme car chez certains cela peut intensifier des symptômes déjà présents en eux mais pas spécialement déclarer auparavant. Une consommation à court terme est en général moins dangereuse qu’une consommation à long terme, mais chez certaine personne une consommation même sur une courte durée peut s’avérer néfaste.
Comment la Méthode d’Activation du changement rapide peut vous aider à gérer vos symptômes ?
Le Cabinet Oser le Changement à 7 techniques qui permettent de gérer ses addictions mais aussi de stopper ses dépendances. En prenant exemple de la première technique qui est la cohérence cardiaque, c’est un exercice de respiration qui renforce et stabilise le passage à la cohérence de l’ensemble du corps.
Y-a-il un symptôme qui est plus persistant que les autres ?
Cela dépend de la personne car chaque personne ne va pas spécialement avoir tous les symptômes en commun. Cependant nous observons que dans la plupart des cas le symptôme qui dure le plus longtemps est le trouble du sommeil.
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