Sevrage cannabis : faire un sevrage cannabique
Publié le 15 mai, 2024 par Marion Boisselière
La dépendance au cannabis est un mal généralement difficile à guérir. Il faudra suivre certaines règles et se faire accompagner pour y parvenir.
Sevrage contre le cannabis
L’utilisation du cannabis se généralise de plus en plus aujourd’hui en dépit des débats sur sa légalité. Notez aussi qu’il est très facile de développer une addiction à une telle drogue en raison de sa teneur en THC. Pour en limiter les conséquences désastreuses, il devient urgent de trouver les astuces pour un sevrage cannabique. L’astuce, ce n’est pas de faire un arrêt brusque, mais plutôt progressif. Plus de détails ici !
Qu’est-ce que le sevrage au cannabis ?
Avant d’aborder le sevrage cannabique dans la pratique, il est nécessaire de comprendre en amont ce que cela implique concrètement. Par définition, sevrage » est un mot qui s’emploie pour marquer l’arrêt de la consommation d’une substance nocive pour la santé. Dans le cas précis du cannabis, le sevrage concerne la cessation de la consommation de cette drogue. De façon générale, l’arrêt s’accompagne de plusieurs symptômes. Ces derniers sont connus sous l’appellation de « syndrome de sevrage ». Ces signes ne sont pas statiques. Ils varient en termes d’intensité et de durée selon le sujet et le niveau de dépendance à la drogue.
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Prendre RdvPour rappel, le cannabis est un extrait de chanvre. C’est un produit addictif qui possède de nombreux effets psychotropes. On y retrouve notamment des cannabinoïdes, dont le cannabidiol et le THC. C’est ce dernier composé qui est à l’origine du caractère addictif du cannabis. En effet, plus cet extrait du chanvre est riche en THC, plus grand sera le risque de dépendance.
Il importe de préciser que le sevrage cannabique concerne aussi bien les consommateurs réguliers que ceux qui fument un joint de temps en temps. Aujourd’hui, près de 10 % des consommateurs réguliers du cannabis y sont addicts. Vous pouvez alors faire un test en ligne ou avec un médecin pour déterminer si vous êtes dépendant de ce dérivé de chanvre. Notez toutefois que de façon générale, la dépendance se manifeste par l’incapacité à se passer de cette drogue sur une période relativement courte.
Pour certaines personnes, l’absence de la drogue donne lieu à des fluctuations d’humeur, à l’anxiété et à l’irritabilité. D’autres personnes addictes au cannabis deviennent aussi colériques, agressives et développent même des troubles du sommeil. Ce sont là quelques signes qui devraient vous motiver à entamer un processus de sevrage de cannabis.
Comment ça fonctionne ?
Parler d’un sevrage cannabique, c’est évoquer un processus. Il ne s’agit donc pas d’une activité ponctuelle. Il faut alors y consacrer du temps, de l’énergie et manifester de la détermination au sevrage. Pour arrêter de consommer du cannabis ou n’importe quelle autre drogue, il faut suivre plusieurs étapes.
D’un autre côté, au-delà de la désintoxication elle-même, il faut être assez réaliste et se construire un mental positif. Cela implique qu’il faut prendre conscience des effets secondaires du sevrage et se préparer à les affronter. C’est ce qui permettra de limiter les risques de rechute et d’anticiper l’arrêt de cette consommation.
Le point de départ de ce traitement, c’est de faire le point sur votre niveau de consommation de la drogue. Notez que le risque est plus élevé lorsque vous avez un niveau de consommation élevé. Il faudra alors que votre détermination soit fonction de votre niveau de dépendance. De même, il faudra vous poser des questions sur les situations qui vous ont conduit à cette dépendance et vos réelles motivations pour le sevrage.
L’étape suivante sera de considérer les avantages que vous pourrez tirer de l’arrêt de consommation du cannabis. Entre autres, vous pourrez vous attendre à développer une plus grande agilité, à renouer avec des relations sociales plus saines, à avoir une meilleure qualité de sommeil et même à faire des économies.
Commencez alors le sevrage en vous fixant dès le départ, des objectifs réalistes. Ces derniers peuvent être progressifs si vous le souhaitez. Que vous ayez confié le processus de sevrage à un professionnel ou non, vous devrez faire preuve de discipline. Il s’agit notamment de changer vos routines.
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En savoir plus En savoir plusLes différents types de sevrage
Le sevrage cannabique peut se faire seul ou avec l’accompagnement d’un professionnel. D’ailleurs, cette dernière option est plus recommandée dans la majeure partie des cas. Le type d’accompagnement peut aussi différer selon le sujet. On parlera alors de sevrage résidentiel lorsque le candidat au sevrage cannabique doit résider temporairement dans un environnement apprêté pour la circonstance. Il peut s’agir d’un centre de soins spécialisé ou d’un hôpital. La durée de ce séjour peut varier entre une et douze semaines voire plus.
Il faut aussi citer le sevrage ambulatoire. C’est un type de sevrage qui nécessite l’appui des professionnels. Ici, l’addict au cannabis sera invité à suivre des consultations médicales de façon rapprochée. Il vivra dans son milieu habituel, mais suivra un traitement prescrit par le médecin ou le spécialiste traitant. L’hospitalisation de jour est aussi proposée par certains hôpitaux pour le sevrage cannabique. Il s’agit d’une modalité d’accompagnement qui se veut intermédiaire aux deux premières.
Pour choisir un type de sevrage plutôt qu’un autre, il faudra que le sujet discuté avec le professionnel chargé de sa situation. Ce dernier tiendra alors compte de plusieurs paramètres pour prescrire le mode d’accompagnement adéquat. Il vérifiera le niveau de consommation de la drogue et le temps qu’a duré l’addiction. La vulnérabilité du patient sera aussi déterminante pour la recommandation. Quoi qu’il en soit, le consentement de ce dernier est indispensable pour le démarrage d’un sevrage cannabique, quelle que soit la forme sous laquelle il se présente. Toutefois, il faudrait aussi s’apprêter à faire face à un arrêt de travail pendant la période du traitement.
Combien de temps ça dure
Il n’y a pas un moyen de définir de façon exacte, la durée d’un sevrage cannabique. En effet, le temps que prendra le traitement dépendra de plusieurs éléments. Il s’agit notamment du sujet lui-même, de son niveau de dépendance, de sa motivation et de ses antécédents de santé entre autres. Toutefois, il faut noter que si la consommation du cannabis (et du THC en particulier) est excessive, la durée du sevrage sera plus longue.
Il faut toutefois solliciter l’accompagnement d’un professionnel. En cela, votre médecin vous apportera des réponses nécessaires à vos questions avant d’entamer avec vous, le programme de sevrage. Le médecin pourra alors définir en fonction de votre situation et avec votre accord, le type de sevrage cannabique qu’il vous faudra. Vous l’aurez compris, il s’agit là d’un autre facteur duquel dépendra la durée du traitement.
De même, il faudra aussi tenir compte des cas de rechutes. Cela sera aussi important pour faire une estimation de la durée du sevrage cannabique.
De toute façon, il est recommandé de considérer une durée de 2 à 3 semaines pour guérir d’une addiction au THC. Dans certains cas, le sevrage peut aussi s’étendre sur un mois. Le traitement prendra alors en compte, l’accompagnement psychothérapeutique et l’éducation thérapeutique.
Au bout de combien de temps voit-on les effets ?
Comme dans le cas de la durée du sevrage cannabique, il n’est pas toujours aisé de définir avec précision à quel moment les signes de réussite seront perceptibles. Toutefois, il convient de dire que les premiers signes se remarquent au bout de 24 heures ou de 72 heures tout au plus. Ces périodes sont comptées à partir du moment où le sujet a entamé le processus de sevrage.
Pour ce qui est de l’arrêt de la consommation de la drogue à proprement parler, il suffira pour le sujet de s’en tenir aux recommandations du médecin traitant. Ce dernier propose alors les traitements adaptés à la situation du sujet addict. Le traitement en question peut être médicamenteux ou un accompagnement psychologique.
D’ailleurs, la dépendance au cannabis (et au THC) est avant tout, un mal psychologique. Ainsi, dès que le patient arrive à intégrer dans son subconscient qu’il n’est pas obligé de consommer cette drogue pour mieux se sentir ou pour échapper à une situation, il a déjà fait un pas vers sa guérison. La durée de ces effets peut donc différer en fonction du sujet. Un patient motivé aura des résultats dans l’immédiat contrairement à un autre qui commence le sevrage cannabis par contrainte.
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Prendre RdvQuels sont les symptômes liés au sevrage ?
Dès l’entame du processus de sevrage au cannabis, le sujet développe généralement des symptômes. Bien se préparer à y faire face permettra de réussir le sevrage. En clair, le syndrome de sevrage au cannabis (et indirectement au THC) se manifeste à travers plusieurs signes. Ces derniers se remarquent généralement entre 24 et 72 heures après l’arrêt de consommation du THC.
Au nombre des symptômes qui définissent le syndrome de sevrage, on peut citer la colère, l’irritabilité et l’agressivité.
L’anxiété et la nervosité sont aussi des signes liés à un tel processus. La perte d’appétit, la perte de poids et les troubles de sommeil se remarquent aussi à un certain niveau du processus. Comme troubles du sommeil, on peut citer les insomnies et les cauchemars entre autres.
Selon le profil du candidat au sevrage, on peut aussi assister à une dépression ou remarquer un état fébrile marqué par la fatigue excessive, la faiblesse et les ralentissements dans les habitudes quotidiennes. Pour ce qui est des symptômes primaires (les plus fréquents), il y a l’excès de sueur, la fièvre, les céphalées, les frissons, les tremblements et les douleurs gastriques.
La bonne nouvelle, c’est que ces « ’perturbations »’ que connaîtra votre organisme au moment du sevrage sont passagères. Elles ne durent généralement pas plus de deux huitaines. Il faudra toutefois vous attendre à supporter un pic dès la première semaine du traitement.
Les avantages du sevrage par rapport aux autres formes de traitement
Comparativement aux autres formes de traitements, le sevrage au cannabis présente des avantages certains. D’ailleurs, il est recommandé aux patients de considérer ces détails avant de s’engager dans ce processus. Vous bénéficierez entre autres, d’une meilleure santé aussi bien physique que psychologique. Plusieurs addicts au THC sont revenus à une meilleure forme physique après le sevrage. Cela vous permet aussi d’être plus agile et de développer des relations sociales plus saines. De plus, vous n’aurez plus à consacrer un budget à consacrer un budget à l’achat de cette drogue de façon périodique.
Vous faites donc des économies sur votre budget. Notez que pour plusieurs personnes en situation d’addiction, l’achat de la drogue absorbe une grande part de leurs ressources.
L’économie que vous faites suite au sevrage cannabique peut vous permettre de vous lancer dans un projet auquel vous tenez. À défaut, cela peut aussi servir à agrandir votre patrimoine.
Autres informations à savoir
Le sevrage cannabique fait suite à une dépendance à la drogue et plus précisément au THC. Cependant, il est important de notifier que la dépendance cannabique est avant tout, un fait psychologique. Toutefois, elle peut aussi se matérialiser par une accoutumance physiologique.
D’un côté, il faut garder à l’esprit qu’au cours d’un sevrage cannabique, vous pourrez faire des rechutes. Votre aptitude à guérir définitivement de cette dépendance à la drogue dépendra de votre motivation. Pour cela, il serait à votre avantage de vous faire accompagner par un médecin. Ce dernier pourra vous apporter l’aide nécessaire en cas de découragement. Notez que le médecin dans ce cas d’espèce a aussi un rôle de conseiller. Votre entourage pourra aussi vous soutenir au cours de cette étape. L’essentiel, c’est que le patient s’exprime afin de partager ses doutes et appréhensions avec ses proches.
Par ailleurs, il n’existe pas un traitement particulièrement conçu pour le sevrage cannabique. Il s’agit plutôt des adaptations. Ainsi, vous pouvez choisir de faire votre sevrage chez vous à domicile ou dans un centre spécialisé. En mode ambulatoire, vous ferez une alternance entre les deux modes. Retenez que même si toutes les conditions sont respectées, les retombées de cette mesure peuvent ne pas être automatiques. Ainsi, en cas de non-satisfaction, la solution ultime est d’envisager une hospitalisation.
Le médecin traitant pourra alors vous prescrire un traitement médicamenteux anxiolytique dans la mesure du possible. Le premier rôle de ces prescriptions sera de vous aider à mieux gérer les effets secondaires du sevrage. Toutefois, il faudra aussi faire attention à ne pas développer une accoutumance à ces médicaments.
Enfin, l’éducation thérapeutique ne doit pas être négligée dans un processus de sevrage cannabique. C’est une sorte d’enseignement grâce auquel le sujet apprend à gérer le manque de la drogue et à résister à toute forme d’incitation à fumer.
Les questions les plus fréquentes ?
La réponse est oui. Le cbd est bénéfique pour la santé et constitue de nombreuses sources de bien-être ce qui n’a rien avoir avec le cannabis qui peut s’avérer dangereuse pour la santé . Il est même recommandé de consommer du cbd qui a des effets anti-inflammatoires.
Que faire pendant la durée du sevrage ?
Afin de ne pas céder à la tentation de replonger dans sa dépendance au cannabis, il est recommandé :
Existe-t-il des service ouvert 24/24 pour que je puisse me confier sur mon addiction ?
En effet il existe de nombreux services et numéros gratuits qui peuvent vous écouter pendant votre sevrage dans le cas ou vous souhaitez être écouté ou avez besoin de parler à tout heures. Vous pouvez par exemple contacter :
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