LES DIFFÉRENTS MÉDICAMENTS POUR ARRÊTER DE FUMER
Publié le 25 juin, 2024 par Marion Boisselière
Vous avez envie de vous débarrasser du tabac et de vivre enfin une vie saine ? Depuis de nombreuses années, de nombreuses traitements contre la dépendance à la cigarette sont mises sur pied pour vaincre le tabac.
Il existe plusieurs médicaments pour arrêter de fumer. Dans cet article, vous retrouverez plusieurs informations que nous vous fournissons au sujet des médicaments pour arrêter de fumer.
Les avantages des médicaments par rapport aux autres traitements
Les avantages des médicaments par rapport aux autres traitements
Les médicaments pour arrêter de fumer ont de nombreux avantages. En premier lieu, les médicaments agissent rapidement. En effet, les médicaments circulent plus vite dans l’organisme. Ensuite, les médicaments sont plus efficaces. Leur efficacité se justifie par les principes actifs qu’ils contiennent.
Champix (varéniciline)
Le Champix est un médicament pour arrêter de fumer qui se présente sous forme de comprimé et son action permet de baisser le plaisir qu’apporte le tabac en stoppant l’effet de la nicotine dans le cerveau. Pour une bonne efficacité de ce médicament, il doit être associé à un accompagnement psychologique.
Il apporte également un soulagement des désirs pressants de fumer et des manifestations de sevrage.
Il est fortement déconseillé d’administrer la varéniciline en l’associant à une autre thérapie de substitution de la nicotine. Ceci se justifie par le risque considérable d’effets secondaires.
Parmi les effets secondaires, on rencontre la plupart du temps les nausées, vomissements, céphalées, troubles du sommeil, cauchemars, constipations et rejets de gaz. Si vous faites face à une dépression ou à un problème de santé mentale, il faut consulter votre médecin afin de vous rassurer si vous devez continuer à prendre ce médicament.
On a observé des modifications d’humeur et de comportement chez certaines personnes à qui ont a prescrit la varéniciline.
Dans cette circonstance, n’hésitez surtout pas de demander l’avis de votre médecin. Quand ce médicament est pris après avoir mangé, l’ampleur des effets secondaires peut s’avérer réduite.
Bupropion (Zyban)
Il s’agit d’un médicament se présentant sous forme de comprimé. À l’origine, le Bupropion est utilisé comme antidépresseur.
Il agit par le biais des neurotransmetteurs encore appelés messagers chimiques que sont la dopamine et la norépinephrine. Ces deux éléments sont impliqués dans le processus de dépendance à la nicotine.
En conservant un niveau normal de dopamine dans la partie du cerveau en rapport avec la mise en marche du « système de récompense », et en empêchant certaines manifestations du sevrage, le Bupropion se montre utile pendant la privation tabagique en restreignant le désir pressant de fumer, l’inquiétude, l’irritabilité qui s’observent souvent au début de l’administration de ce médicament. Quand le fumeur prend ce médicament, il y a réduction de l’appétit et par conséquent freinage une éventuelle prise de poids.
Dans bon nombre de cas, le médecin va donner des instructions concernant ce qu’il y a lieu de faire au sujet des préparations de sevrage et la fixation du moment de la fin du tabagisme pendant la deuxième semaine de l’administration du Bupropion.
Cytisine (tabex)
La Cytisine est une molécule employée comme thérapie pour lutter contre le tabac en Europe de l’Est. Il est en circulation depuis de très nombreuses années. Plusieurs études récentes montrent que la Cytisine est médicament pour arrêter de fumer. Cependant, elle n’est pas validée par les autorités compétentes pour le contrôle des médicaments en France ou en Suisse.
Faisant partie des alcaloïdes, la Cytisine est produite par la plante appelée Cytisus Laburnum et plus précisément ses graines.
Faisant partie des alcaloïdes, la Cytisine est produite par la plante appelée Cytisus Laburnum et plus précisément ses graines. Elle a une action semblable à celle de la nicotine.
D’ailleurs, lors de la Seconde Guerre mondiale, on utilisait les feuilles de Cytisus Laburnum pour remplacer le tabac. Les soldats russes ont donné le nom « Faux tabac » à ce végétal. Plus tard, l’industrie du tabac a pu trouver dans la Cytisine un principe plus proche de la nicotine. Ce médicament est vendu sous les noms « Tabex » et « Desmoxan »
Vaccin anti tabac.
Mettre sur pied un vaccin permettant d’arrêter de fumer, tel est l’espoir que nourrissent plusieurs scientifiques dans le monde. En effet, les vaccins antitabac sont dans les recherches développés actuellement. Le vaccin contre la nicotine est en réalité un vaccin pour lutter contre l’assujettissement à la nicotine. Son objectif est de rendre inactif la nicotine dans le plasma sanguin avant son arrivée au cerveau.
De manière plus concrète, avec ce vaccin, le besoin de la nicotine ne trouve plus satisfaction.
Pour ce faire, la nicotine doit être visible. C’est une molécule infime qui traverse aisément les obstacles naturels pour parvenir au cerveau. Il faut donc la rendre suffisamment volumineuse afin de l’empêcher de traverser ces barrières.
C’est cette substance qui libère la dopamine. Avec le vaccin contre le tabac, cette action est possible : il permet à l’organisme de lutter contre la nicotine en exploitant des haptènes.
Ces derniers aident le développement d’anticorps qui vont s’accrocher aux molécules de nicotine pour créer une masse bien grande.
Le baclofène
Découvert par le professeur en cardiologie Olivier Amesen, ce médicament pourrait être efficace contre le tabac et l’alcoolisme. Selon ce scientifique, le baclofène est le seul médicament efficace contre les addictions. Au départ, cette molécule était utilisée comme décontractant musculaire. Elle éradique l’envie de boire chez 90% des patients. Elle agit également contre le tabac, le cannabis, la cocaïne et bien d’autres.
Les piqûres
Mis au point dans les années 70 par le professeur en chirurgie maxillo-faciale, stomatologie et addictologie, Robert Aboudaram, le traitement de réduction tabagique par piqûre auriculaire sous la peau est le résultat de nombreuses années de recherches.
Dans l’hexagone, la compagnie Edelweiss Laboratory SA expérimente la piqûre pour arrêter de fumer depuis quelques mois.
Cette thérapie consiste à mettre ensemble auriculothérapie et injections d’une substance phytothérapique. Elle est un composé de substances actives provenant des végétaux comme le tabacum, la passiflore et le nux vomica. Le composé s’administre en une dose unique de presque 10 minutes.
Autres médicaments
Autres médicaments
Il existe d’autres médicaments pour arrêter de fumer.
La gomme à mâcher et les pastilles
La nicotine est l’objet d’un grand nombre d’effets secondaires qui proviennent de la fumée du tabac. Lorsqu’on fume un stupéfiant, la nicotine agit très rapidement sur le cerveau et les effets sont assez brefs.
Durant la journée, on assiste à un cycle permanent allant du sevrage à l’intoxication ensuite au bien-être et au sevrage.
La nicotine sous forme de gomme est une forme de traitement de substitution nicotinique qui vous donne la possibilité à travers son mode d’administration de choisir la dose qui vous convient. Si l’envie de fumer est sérieuse, vous pouvez mordre dans la gomme 1 ou 2 fois, ensuite la coincer contre la gencive, vers la joue.
Quand vous ressentez une sensation d’étourdissement ou si une poussée de hoquets s’annonce, vous pouvez ralentir. La nicotine en pastille a la possibilité de se dissoudre progressivement dans votre bouche lorsque vous avez très envie de fumer. Pendant une durée de 20 à 30 minutes, elle laisse s’échapper des quantités mesurées de nicotine.
Le timbre transdermique
Un traitement de substitution de la nicotine peut avoir l’allure d’un timbre transdermique. Bon nombre de médicaments sont mis dans l’organisme à travers la peau. Ils sont administrés sur le tronc supérieur ou vers le haut d’un bras, dans la partie située entre l’épaule et le coude, sur un endroit de peau sans lésion. La zone doit être propre, non couverte de poils ni brûlure. Il existe des timbres transdermiques qui ne sont pas portés pendant la nuit alors que d’autres le sont pendant une durée de 24 heures.
La thérapie par le timbre transdermique s’étale sur une durée de 3 mois.
Plusieurs personnes ont constaté une inflammation ou des boutons dans la zone d’administration.
Le timbre transdermique peut aussi être à l’origine de rêves bizarres lorsqu’il est appliqué pendant le sommeil. La majorité des fumeurs peuvent avoir recours à la nicotine en timbre transdermique. Cependant, il est important de se rapprocher de son médecin en cas de troubles médicaux tels que les difficultés cardiaques.
La nicotine en inhalateur
Elle offre d’autres possibilités de libération de la thérapie. Elles ont fait leurs preuves et sont susceptibles d’aider les fumeurs dans les étapes initiales de l’arrêt du tabac. En plus, les inhaleurs de nicotine permettent aux fumeurs de satisfaire son envie physique de mettre la main à la bouche.
La nicotine en brumisateur buccal
Les brumisateurs buccaux qui diffusent la nicotine donnent d’autres options de libération de la thérapie. Ces produits sont importants pour anticiper et diminuer les envies pressantes de fumer ainsi que les manifestations du sevrage en rapport avec la fin de l’ingestion du tabac. Il est conseillé de recourir à la nicotine en brumisateurs buccaux lorsqu’on est au niveau de la préparation à l’abandon du tabac, étant donné que c’est un système qui favorise la réduction de l’envie de fumer.
De nombreux médicaments pour arrêter de fumer existent actuellement. Leurs effets sur le tabac sont sans contestation. Les scientifiques développent chaque jour des thérapies permettant de supprimer l’envie de fumer.