Comment lutter contre les douleurs musculaires suite à un sevrage alcool ?

Publié le 15 mai, 2025 par Marion Boisselière

Comprendre les causes de ces douleurs, en reconnaître les symptômes et explorer les solutions pour les soulager sont des éléments clés pour accompagner efficacement cette transition.

Les myalgies, ou douleurs musculaires, qui peuvent survenir lors d’un sevrage alcoolique trouvent leur origine dans plusieurs mécanismes physiologiques et métaboliques. Tout d’abord, la consommation chronique d’alcool affecte directement la structure et la fonction musculaire, entraînant parfois des cas de myopathies alcooliques, caractérisées par une faiblesse et des douleurs musculaires. Lors du sevrage, ces muscles fragilisés peuvent réagir douloureusement au processus de récupération.

De plus, l’alcool perturbe les niveaux de certains nutriments essentiels, tels que le magnésium, le potassium et les vitamines B, indispensables au bon fonctionnement des muscles. Cette carence aggrave les tensions et les crampes musculaires. Enfin, le sevrage peut également entraîner un stress accru sur le système nerveux et hormonal, stimulant la libération de cortisol, une hormone liée au stress, qui peut exacerber l’inflammation et les douleurs musculaires. Ce cocktail de facteurs physiologiques et émotionnels fait des myalgies une manifestation fréquente, mais temporaire, du chemin vers l’abstinence.

Les myalgies liées au sevrage alcoolique se manifestent par une variété de symptômes qui peuvent varier en intensité selon les individus. Les douleurs musculaires sont généralement diffuses, pouvant affecter plusieurs zones du corps comme les bras, les jambes, ou le dos. Ces douleurs peuvent être ressenties comme une tension ou une raideur musculaire, souvent accompagnées de crampes. Certaines personnes décrivent également une sensation de brûlure ou de lourdeur musculaire qui peut limiter leurs mouvements et générer une fatigue importante. Parfois, ces douleurs sont amplifiées par une hypersensibilité, rendant même des mouvements légers inconfortables. Ces symptômes physiques s’ajoutent à d’autres manifestations fréquentes du sevrage, comme l’irritabilité ou le stress, renforçant le besoin d’un accompagnement adapté pour mieux les gérer.

Plusieurs approches peuvent être envisagées pour traiter les myalgies liées au sevrage alcoolique. Un traitement médicamenteux peut être prescrit pour réduire le stress et l’inflammation musculaire. Les anxiolytiques peuvent agir à la fois sur la réduction des symptômes anxieux et sur la détente musculaire. Une supplémentation en vitamines et oligo-éléments, nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme, est souvent recommandée. Ainsi, les vitamines B, le magnésium et le potassium viendront compenser les carences nutritionnelles occasionnées par une consommation régulière d’alcool.

Les massages thérapeutiques, la physiothérapie et les exercices doux constituent d’excellentes approches pour stimuler la circulation sanguine et détendre les muscles, réduisant ainsi les douleurs. Enfin, l’acupuncture, la relaxation, la méditation, sont des approches naturelles qui vont favoriser un état de calme et d’apaisement et permettre un soulagement des tensions musculaires.

Recourir à une méthode alternative comme Oser le Changement permet d’aborder le sevrage de manière globale, en tenant compte de toutes les dimensions de la personne. Le Praticien en Activation Neuronale du Changement explore non seulement les ressentis physiques et mentaux, mais aussi les émotions, les croyances, les représentations, les attentes et les objectifs de l’individu, afin de proposer un accompagnement sur mesure. Grâce à l’Activation Neuronale du Changement®, il est possible d’agir sur la gestion de la douleur en aidant la personne à se reconnecter pleinement à son corps tout en réduisant son stress. Cette approche accélère la détente corporelle et favorise le bien-être.

En s’appuyant sur une synergie de sept techniques douces et efficaces, le Praticien en Activation Neuronale du Changement accompagne le retour à l’équilibre émotionnel, tout en soutenant le processus de sevrage. Par ailleurs, des recommandations complémentaires, comme des exercices respiratoires, contribuent à apaiser le système nerveux, renforcer la relaxation et réduire les tensions liées au stress. Prolonger l’abstinence permet ainsi de rétablir un équilibre durable, tant sur le plan physique que mental.

Le Praticien en Activation Neuronale du Changement pourra ainsi conseiller des pratiques pour encourager un mieux-être :

Ces neurotransmetteurs ont l’avantage d’améliorer l’humeur et de procurer une sensation de bien-être.

La mobilisation est très importante pour éviter que la fonction musculaire ne s’altère. Il faut adopter une activité sportive légère, mais qui sollicite les structures musculaires.

Souvent, la douleur musculaire est liée au manque d’alcool qu’éprouve l’organisme au cours du sevrage alcoolique. Il convient de privilégier :

– la marche à pied

– le stretching

– le vélo

En parallèle de ces activités, il est indispensable de consommer des jus de fruits frais et une alimentation protéinée.

L’idéal est d’éviter l’alimentation industrialisée ainsi que les fast-foods.

La cohérence cardiaque est une technique respiratoire qui synchronise la respiration avec le rythme cardiaque. En activant le système parasympathique, elle apaise le mental, détend le corps et réduit les effets du stress. Pratiquée régulièrement, idéalement trois fois par jour, elle contribue à rétablir l’équilibre du système nerveux et à générer un bien-être durable.

Le sevrage alcoolique est une étape déterminante dans la quête d’un équilibre physique et mental durable. Il existe ainsi des solutions efficaces et adaptées pour soulager les douleurs et soutenir le processus d’abstinence.

En combinant des approches classiques, naturelles et alternatives, chaque individu peut trouver les clés pour améliorer son bien-être et adopter une nouvelle perspective de vie. En mettant à profit ces méthodes, il est possible de favoriser un retour progressif à la sérénité physique et mentale.

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