LES SYMPTÔMES ET SYNDROMES DU MANQUE D’UN SEVRAGE ALCOOLIQUE

Publié le 4 décembre, 2024 par Marion Boisselière

Le sevrage d’alcool engendre plusieurs symptômes d’ordre physiques et psychologique. Certains récepteurs dans le cerveau diminuent suite à la baisse du taux d’alcool dans le sang. Cela a forcément des répercussions sur l’état général de la personne abstinente.

Des déséquilibres, des instabilités, des dysfonctionnements sont susceptibles de survenir. Certains sont normaux et disparaissent spontanément. D’autres sont dangereux et exigent une prise en charge urgente et spécialisée.

Symptômes/syndromes sevrage alcool

L’hyperactivité

L’hyperactivité est un signe qui accompagne souvent les abstinents durant leur sevrage alcoolique. En effet, l’abstinence crée un vide et prive le corps d’un élément qui était devenu « vital » pour lui. Ainsi, pour compenser ce manque, le corps réclame l’alcool via des comportements hyperactifs qui peuvent être sans danger ou au contraire, être graves.

L’individu peut parler fort sans s’en rendre compte, faire trop de mouvements en parlant ou en expliquant, faire des allers-retours répétitifs dans son domicile, etc. Il peut également faire et refaire les choses avec plus ou moins d’agressivité et d’irritabilité.

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Le tremblement des mains

Les tremblements appartiennent aux signes dits « banals » qui surviennent dans les heures suivant la dernière consommation d’alcool. Certes, ils peuvent être généralisés.

Mais, dans la majorité des cas, ils sont localisés dans les mains. Les tremblements peuvent s’abaisser après 40 à 50 heures de la dernière dose d’alcool. Toutefois, il peut évoluer vers d’autres complications comme des douleurs musculaires.

Le délire alcoolique est caractérisé par de graves tremblements. Ainsi, les équipes spécialisées veillent à prendre leurs précautions dès que ce signe se révèle. Elles procèdent à une prise en charge multidisciplinaire pour surveiller l’individu et anticiper la survenue d’un éventuel délire alcoolique.

L’insomnie

Les insomnies sont des complications fréquemment observées chez les personnes alcooliques. Durant le sevrage, elles peuvent résister et gagner en intensité et gravité.

L’agitation psychomotrice

En effet, un mécanisme psychique complexe est impliqué dans l’arrêt d’alcool. Celui-ci est à l’origine d’angoisse, de colère, de stress, d’isolement, de réticences et de peurs.

Ces facteurs combinés contribuent dans l’installation et la persistance d’insomnies qui sont aggravées par les pensées négatives. C’est un cercle vicieux ou les insomnies et les dépressions continues de s’aggraver mutuellement. le tout est couronné par une fatigue chez la personne en sevrage alcoolique.

Les nausées et les vomissement

Les nausées et les vomissements sont en partie liés aux insomnies, mais pas uniquement ! En effet, ils peuvent liés aux douleurs abdominales en période de sevrage également il peuvent avoir une origine physique comme ils peuvent découler d’une souffrance psychologique.

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De toutes les manières, qu’ils soient issus de problèmes physiques ou psychologiques, la manque d’alcool éprouvé par le corps en est la cause principale. Il faut maintenir la prise des traitements médicamenteux et opter pour une consultation chez un thérapeute.

Les hallucinations

Les hallucinations sont parmi les signes observés chez quelques individus abstinents. L’hospitalisation est obligatoire pour prévenir les complications et contenir l’état et le comportement de la personne concernée.

Les hallucinations peuvent être auditives ou visuelles. Le concerné continue d’entendre d’autres personnes parler de lui, il peut les voir également le fixant du regard. Il se sent alors constamment menacé et a l’impression d’être suivi.

LES SYMPTÔMES ET SYNDROMES DU MANQUE D’UN SEVRAGE ALCOOLIQUE

À ce stade, le patient est encore apte à différencier la réalité de l’imagination. Il est conscient d’halluciner, d’où la rareté de violences et d’agressions. Néanmoins, dans certains cas, le patient ne réalise pas qu’il hallucine et peut devenir agressif, étant persuadé qu’il doit se défendre.

L’agitation psychomotrice

L’agitation psychomotrice est un trouble grave, elle fait l’objet d’un symptôme qui rend le patient agressif envers lui-même. Dans certaines situations, l’individu devient violent aussi avec les personnes qui l’entourent.

Ce trouble comportemental expose à une dangerosité extrême. Il exige une hospitalisation et un maintien des traitements médicamenteux. Toutefois, un suivi psycho-social est obligatoire également.

Le stress et l’anxiété

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Ce sont des symptômes communs . Le stress et l’anxiété sont source de souffrance aussi bien pour la personne abstinente que pour son entourage. Si ces deux signes ne sont pas pris en charge correctement, ils mènent à des répercussions graves altérant l’équilibre psycho-affectif et social du concerné.

Nous ne le dirons jamais assez, les consultations régulières chez le thérapeute sont une obligation et non un choix. Le sevrage alcoolique risque d’engendrer des souffrances psychologiques permanentes. Le stress et l’anxiété pouvant découler aussi de la peur d’échec doivent impérativement être soulagés.

Les crises d’épilepsie

Plus rares, les crises d’épilepsie au cours d’un sevrage alcoolique peuvent survenir chez un nombre très restreint d’individus abstinents. Toutefois, elles doivent rapidement être traitées, car elles favorisent la survenue du Delirium Tremens.

Delirium Tremens

Le delirium tremens est la complication la plus grave qui puisse survenir lors du sevrage alcoolique. La personne atteint de delirium tremens présente une désorientation très marquée avec des confusions et des délires hallucinatoires. Et comme nous l’avons précisé précédemment, les crises convulsives accompagnent toujours ce trouble mental grave.

Les délires hallucinatoires observés dans le delirium tremens sont plus graves que les hallucinations décrites un peu plus haut dans cet article. Ces délires son confondus avec la réalité, le sujet est persuadé qu’il est dans la réalité et non dans le délire. Il devient alors très agressif, violent, têtu et il ne fait confiance à personne.

Le delirium tremens a plus de chance de survenir quand l’individu abstinent est âgé de plus de 40 ans. Les SDF, les personnes qui abusent des benzodiazépines, les personnes atteintes d’anémie, de maladies circulatoires telles que l’hypertension artérielle sont également plus concernés par le delirium tremens. La prise en charge est urgente vu le risque élevé de mortalité et d’attaques.

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Autres effets

Les effets cités sont les plus fréquents et dangereux. Toutefois, nous pouvons noter les symptômes sociaux : distanciation, polynévrite, tendance à s’isoler, repli sur soi-même, méfiance et manque de confiance.

Il est de plus en plus difficile pour la personne en sevrage de maintenir et d’entretenir des relations personnelles ou professionnelles. C’est d’ailleurs une autre source de souffrance et d’anxiété qu’il convient de contenir pour éviter la série des complications citées ci-dessus.

La boulimie et les comportements alimentaires précaires, le manque d’hydratation sont aussi fortement remarquables durant le sevrage alcoolique. Ces différents facteurs peuvent provoqué des maladies comme l’hépatite aiguë après le sevrage.

Les questions les plus fréquentes

Pourquoi tant de souffrances chez les personnes qui ont un comportement alcoolique ?

Les personnes basculent dans l’alcool pour échapper à la souffrance. L’alcool telle une chape de béton va recouvrir la souffrance. Et dans un premier temps, la personne ressentira du plaisir ou tout du moins un soulagement.

Cependant, le cerveau s’habituant réclamera toujours plus, accentuant la souffrance. Aussi est-il nécessaire quand on souhaite mettre un terme à l’addiction de l’alcool de s’occuper non seulement du symptôme mais aussi des raisons profondes afin de couper tous les ponts du comportement.

La méthode en activation du changement prend t-elle en compte les syndromes du manque ?

Toutes les techniques de la méthode en activation du changement sont destinées à reprogrammer l’inconscient afin d’adopter un nouveau comportement. Ainsi, Vous ressentirez plus de manque lorsque votre cerveau est suffisamment préparé à fonctionner sans produit stimulant.

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