COMMENT LUTTER CONTRE L’HÉPATITE AIGUË AU COURS DU SEVRAGE ALCOOL ?
Publié le 26 décembre, 2024 par Marion Boisselière
Une hépatite aiguë peut survenir pour environ une personne sur cinq atteinte d’une cirrhose du foie résultant d’une addiction à l’alcool. Dans ce contexte spécifique, il arrive souvent que l’inflammation du foie ne régresse pas et se poursuive, même si la consommation d’alcool est totalement arrêtée, comme c’est le cas lors du processus de sevrage alcoolique.
Les hépatites aiguës se rencontrent également dans divers autres contextes non liés à la consommation addictive d’alcool.
Les causes des hépatites aiguës
Les hépatites aiguës peuvent survenir dans divers contextes.
Causes fréquentes
Les causes principales d’hépatites aiguës sévères peuvent être une prise en excès de médicament, d’alcool, de drogue ou substance toxique, ainsi que les infections virales aiguës. L’accumulation pathologique de graisses au niveau du foie dans le cas de la stéatohépatite non alcoolique peut également être à l’origine d’hépatite aiguë.
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D’autres facteurs peuvent déclencher une hépatite, mais ils sont assez rares. C’est le cas des maladies auto-immunes ou encore des pathologies génétiques. Certains virus peuvent être en cause, par exemple celui de la fièvre jaune. Les maladies parasitaires sont aussi incriminées, comme le paludisme ou encore l’amibiase.
Les symptômes des hépatites aiguës
L’accumulation de graisse au niveau du foie, dite “stéatose hépatique, est rencontrée chez la quasi-totalité des personnes qui consomment des doses excessives d’alcool. Elle est souvent asymptomatique. A ce stade, l’arrêt de la consommation d’alcool en excès peut provoquer la résorption de la stéatose. Certaines personnes vont cependant finir par développer une inflammation du foie qui va entraîner divers dysfonctionnements au niveau de cet organe, et possiblement des lésions irréversibles.
Les symptômes les plus courants de l’hépatite alcoolique sont les suivants : foie gonflé et douloureux, jaunisse (teinte jaune de la peau et des yeux), fièvre, fatigue importante. Dans certains cas des symptômes beaucoup plus graves peuvent se manifester.
Soigner, éviter l’hépatite alcoolique aiguë
La poursuite du sevrage alcoolique étant une priorité, comment éviter ou soigner l’hépatite aiguë alcoolique.
Soigner l’hépatite aiguë alcoolique dans le contexte du sevrage alcool
La poursuite du sevrage alcoolique reste la priorité absolue et un traitement aux corticoïdes peut être mis en œuvre, en tenant compte de l’état du foie et des reins du malade. En cas d’échec, une greffe de foie peut être envisagée. Cette dernière aura davantage de chance d’être un succès si le greffé est bien inséré socialement et affectivement, encadré sur le plan psychologique, et qu’il suit un accompagnement strict en addictologie.
Éviter l’hépatite aiguë alcoolique
Il n’y a pas “d’astuces” pour éviter l’hépatite aiguë alcoolique. La toxicité de l’alcool sur le foie est connue et il convient d’être conscient et bien informé sur les doses d’alcool à ne pas dépasser dans sa consommation habituelle, toutes boissons confondues (alcool forts, vins, bière…). La toxicité apparaît avec risques effectifs sur la santé sur des consommations qui peuvent sembler anodines à certains : 2 à 4 verres quotidiens pour une femme, 4 à 6 pour un homme verre de 10cl pour le vin, 5cl pour alcool fort, 25cl pour une bière…). La pratique du Binge drinking (traduit en français par “biture express”) consistant à absorber une quantité massive d’alcool en un temps minimum inquiète grandement les spécialistes, les statistiques tendant à démontrer que cette pratique augmente considérablement le risque de survenue d’une cirrhose.
Prendre en charge une personne souffrant d’une maladie alcoolique du foie signifie en tout premier lieu avoir pour objectif un arrêt ou une diminution de sa consommation d’alcool. Combattre cette dépendance complexe repose sur une prise en charge multiple : un suivi en Centre d’addictologie où les médicaments de sevrage sont de plus en plus nombreux et font l’objet de recherches constantes, une aide sur le plan social, et enfin un accompagnement psychologique.
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Il n’y a pas “d’astuces” pour éviter l’hépatite aiguë alcoolique. La toxicité de l’alcool sur le foie est connue et il convient d’être conscient et bien informé sur les doses d’alcool à ne pas dépasser dans sa consommation habituelle, toutes boissons confondues (alcool forts, vins, bière…). La toxicité apparaît avec risques effectifs sur la santé sur des consommations qui peuvent sembler anodines à certains : 2 à 4 verres quotidiens pour une femme, 4 à 6 pour un homme verre de 10cl pour le vin, 5cl pour alcool fort, 25cl pour une bière…). La pratique du Binge drinking (traduit en français par “biture express”) consistant à absorber une quantité massive d’alcool en un temps minimum inquiète grandement les spécialistes, les statistiques tendant à démontrer que cette pratique augmente considérablement le risque de survenue d’une cirrhose.
Prendre en charge une personne souffrant d’une maladie alcoolique du foie signifie en tout premier lieu avoir pour objectif un arrêt ou une diminution de sa consommation d’alcool. Combattre cette dépendance complexe repose sur une prise en charge multiple : un suivi en Centre d’addictologie où les médicaments de sevrage sont de plus en plus nombreux et font l’objet de recherches constantes, une aide sur le plan social, et enfin un accompagnement psychologique.
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