L’alcool agit sur le métabolisme humain de manière négative et crée des problèmes. L’un des effets malheureux de la prise d’alcool est l’accumulation de graisse qui engendre une prise de poids grave. Certaines parties du corps se trouvent alors ballonnées de manière disproportionnée.

Le ventre en est la plus grande victime, il accumule un surplus de graisse, plus que ce qu’il ne peut supporter et digérer. Pour se débarrasser de cette masse de graisse, il est nécessaire d’amorcer un sevrage de l’alcool. Les bienfaits de l’arrêt de l’alcool concernent également l’aspect physique et le retour à une silhouette allégée.

L’alcool est une substance plus calorique que la plupart des aliments naturels. Cependant, il s’agit de calories vides, c’est à dire qu’elles n’apportent aucun intérêt nutritionnel, notamment en matière de fibres et de minéraux. Chaque gramme d’alcool contient environ 7 kilocalories, ce qui est assez conséquent pour le corps.

L’éthanol est lui aussi un grand producteur de calories non bénéfiques au corps. Il crée du gras de manière inopportune sans permettre au corps de le métaboliser. Sa teneur calorique est d’environ 7kcl par gramme.

Un verre de vin contient environ 10 à 12 g d’éthanol. Cela revient à manger 3 carreaux de sucre. Les mélanges d’alcool fort avec une autre boisson ou sucrerie comme le soda, jus de fruit, des bonbons ou encore du sucre constituent une véritable bombe calorique. Les consommateurs d’alcool ont rarement conscience de l’impact délétère de ces mélanges sur l’organisme.

Ces calories n’apportent donc aucun nutriment nécessaire au corps. L’alcool contient une forte dose de sucre et d’éthanol qui sont deux éléments très caloriques, ce qui le rend nocif pour l’organisme. Plus la boisson est forte en alcool, plus elle est calorique et donc plus dommageable.

Le sucre, à lui seul, est déjà une substance causant l’obésité chez la plupart des personnes qui en consomment excessivement. C’est une des raisons pour laquelle les spécialistes le déconseillent ou du mois suggèrent la réduction de sa consommation.

Les boisons alcoolisées ont chacune leur teneur en calories en fonction de leur composition et de la quantité consommée. En voici quelques exemples à quantités égales :

Il n’y a là que quelques exemples sachant qu’il faut courir environ 1,5 km pour brûler 500 calories.

L’alcool freine le processus naturel de brûlage de graisse. En effet, l’alcool, en plus d’être fortement calorique, empêche la combustion naturelle des calories.

À la longue, des dépôts de gras assez conséquents se créent, d’où le ballonnement du ventre, du visage et autre. Le corps humain ne peut pas stocker l’alcool, il cherche donc à s’en débarrasser aussitôt ingurgité. En cherchant donc à brûler cet alcool, tout le reste du processus d’absorption de nutriments tourne au ralenti.

Les scientifiques ont démontré que consommer de l’alcool pendant un repas augmente d’environ 20% le nombre de calories, calories qui s’ajoutent donc à celles contenues dans le repas.

Une forte consommation d’alcool, induisant un état d’ivresse, réduit considérablement les mouvements physiques qui permettent de brûler naturellement le gras.

L’organisme alcoolisé n’est plus dans un état optimal pour pratiquer un sport, marcher, voire rester debout. Il faut une certaine sobriété pour pouvoir faire du sport et conserver une certaine endurance.

En inhibant les facultés du cerveau, l’alcool affaiblit en même temps les capacités physiques. Le sujet ne peut donc pas s’activer physiquement pour brûler les calories accumulées lors de la consommation d’alcool.

L’une des questions fréquemment posées est de savoir si la consommation de l’alcool donne faim ou aggrave la sensation de faim. La consommation de l’alcool donne effectivement faim et même très faim. L’alcool est sucré et donc contient du glucose en grande quantité.

Le sucre de l’alcool augmente drastiquement le taux de glycémie c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang, quel que soit l’alcool consommé. Et lorsque l’alcool se dissipe, ce taux se met en chute libre de manière brusque.

Il est donc tout à fait normal qu’après une soirée arrosée, la faim vous tiraille, même si vous avez mangé pendant la soirée.

Le corps vous réclamera donc une compensation de ce manque drastique de glucose. L’organisme fournit également beaucoup d’efforts pour brûler et digérer ce qui a été consommé la veille, surtout l’alcool.

Cette opération sera compliquée, en particulier si la quantité d’alcool est importante : le corps fournira davantage d’efforts pour l’éliminer. Le corps ayant donc utilisé beaucoup d’énergie, il en réclamera davantage, en compensation. C’est ce qui crée le sentiment de faim.

Naturellement, l’esprit ira vers des aliments gras et riche dans l’espoir de compenser rapidement ce manque d’énergie. Enfin, cette faim est justifiée par la fatigue que vous avez accumulée après la consommation de l’alcool. En effet, l’alcool perturbe le sommeil du consommateur, il se réveille donc avec une profonde fatigue.

Une nuit de sommeil, en principe, doit être réparatrice, les organes se régénèrent et l’énergie est restaurée. Si le sommeil est perturbé, il ne sera pas réparateur, ce qui engendrera fatigue et faim.

Il y a deux hormones dans le corps qui gèrent la sensation de faim ou de satiété, il s’agit de la ghréline et de la Leptine. La Ghréline donne ou stimule la sensation de faim tandis que la Leptine donne la sensation de satiété.

Lorsque le sommeil n’assure plus ses fonctions régénératrices, cela va activer la Ghréline et donc va aggraver la sensation de faim.

Beaucoup de personnes ignorent cela, mais l’alcool est un important facteur de prise de graisse au niveau du ventre.

La consommation de l’alcool favorise grandement l’accumulation des graisses au niveau de l’abdomen surtout chez les grands consommateurs de bière.

Ne pouvant être stocké par le corps, l’alcool est brulé avant les autres gras.

Et plus le temps passe, sans que la consommation d’alcool ne baisse, plus cette graisse abdominale grossira et ballonnera votre ventre.

Il existe des exercices assez spécifiques pour pouvoir brûler ces graisses de l’abdomen, ce qui n’est pas forcément à la portée de l’alcoolodépendant qui aura tendance à se décourager très vite lorsqu’il entreprend de faire des exercices physiques, surtout si ceux-ci sont pénibles et difficiles à réaliser.

Chez les hommes, il est à noter que la consommation régulière d’alcool, de façon excessive, est susceptible de générer d’autres dysfonctionnements.

En effet, avoir un gros ventre démontrerait une conversion inopinée des testostérones en œstrogènes, ce qui risque de créer des problèmes érectiles plus ou moins graves chez la personne consommatrice.

L’alcool est une substance psychoactive contenant des propriétés très addictogènes et dangereuses pour la santé physique et mentale.

Une consommation régulière crée indubitablement une dépendance qui peut être sévère ou fatale en fonction des personnes.

Il existe trois stades avant d’en arriver à ce niveau :

À ce stade, cela ne pose pas grand problème car le consommateur n’est pas régulier et ne consomme pas l’alcool en grande quantité.

Ces consommations occasionnelles n’ont pas d’incidences sur la santé ou au niveau social. Toutefois, des problèmes peuvent survenir à long terme.

C’est le stade de la consommation répétée et quantitative.

Cela va créer non seulement des complications mais cela risque de conduire la personne au stade de la dépendance.

Ce genre de consommation d’alcool peut être responsable de graves complications sur le plan de la santé (cancer, stéatose, gastrite chronique…), de la vie sociale (famille brisée, violences conjugales) ou encore sur la situation professionnelle du concerné. On tombera donc dans une situation pathologique.

C’est le stade de l’addiction qui génère de nombreux problèmes. L’individu ressentira le besoin absolu de consommer de l’alcool. Ce besoin est si fort qu’il pensera que sans alcool, il ne peut rien faire. Il n’arrive plus à contrôler son envie d’alcool et sa volonté de boire.

Il se crée alors ce qu’on appelle un « manque » chez lui. Il ne s’intéressera donc plus à rien d’autre si ce n’est l’alcool, car il pense que c’est ce qui fait et fera son bonheur. Il ne ressent plus d’intérêt pour sa vie de famille, ni pour sa vie professionnelle et encore moins sociale. Il est malheureusement aliéné par l’alcool.

Je suis Xavier, j’ai 54 ans.

Je buvais excessivement de l’alcool, ce n’était pas qu’en faible quantité. Dans une journée, je pouvais boire facilement 5 à 6 verres de vin et dans la soirée au moins 6 verres de champagne et le tout accompagné de rhum ou d’autres boissons fortes. Le week-end c’était pire.

Au fur à mesure mon ventre a commencé à gonfler dans une proportion dégoûtante et dégradante. Cela sans compter les autres soucis de santé qu’il me causait. J’ai donc pris la décision de préserver ma santé et ma famille.

Le chemin passait indubitablement par le fait d’arrêter l’alcool. Après 28 jours d’abstinence bientôt, je ressens bien les effets sur mon ventre.

Mon tour de ventre a commencé à descendre, ce qui signifie heureusement que mon ventre commence à dégonfler.

Mon poids était de 92 kilos et à ce jour j’ai perdu 3 kilos et demi pour 1m73. Je me suis mis au sport et je bois beaucoup d’eau afin d’hydrater mon corps. Mon objectif est de perdre à la longue, 15 kilos.

Pour y parvenir, en plus de mon abstinence, j’ai adopté un régime alimentaire équilibré. Résultat dans quelques mois. Et je suis sûr d’y arriver.

Lisa, 48 ans, ex-alcoolodépendante :

Avec la consommation de l’alcool, aussi bien mon ventre que mon visage étaient devenus gonflés et épouvantables. J’avais honte de moi et je n’osais plus me regarder dans une glace, heureusement que mon mari ne m’a pas laissé tomber pour une « bombe » !

Après ma reprise en main et mon arrêt de l’alcool, j’ai commencé à retrouver ma belle silhouette que j’adore tant.

Mon tour de ventre est redevenu normal voire même plat, le visage est complètement dégonflé. J’ai perdu du ventre et j’ai gagné de la confiance et retrouvé ma beauté.

Boire de l’eau est certes une habitude et une nécessité, un acte banal, mais souvent on ne se rend pas compte des bienfaits que cela apporte à notre corps.

Abandonner l’alcool permet d’apprécier les bonnes choses de la vie, parmi lesquelles la nourriture.

La sobriété permet de pouvoir trier mes aliments, contrôler mes calories et d’arrêter la malbouffe.

Faire du sport

L’arrêt de l’alcool, comme de toute substance addictive, permet le rétablissement physique et psychique de la personne se libérant de son addiction.

La consommation de l’alcool crée de nombreux dysfonctionnements, plus ou moins graves, parmi lesquels le ballonnement du ventre comme on l’a vu plus haut dans le témoignage de Xavier.

Aux Cabinets Oser le Changement, nombreuses sont les personnes qui arrivent avec un visage gonflé, comme soufflé et très rouge, bouffi.

L’alcool, puissant vasodilatateur, agit directement sur les petits vaisseaux du visage. De plus, de par sa forte teneur en sucre, la consommation régulière d’alcool empêche les cellules de se régénérer.

Tout au long du parcours d’accompagnement Oser le Changement, le visage des personnes se dégonfle tel un ballon de baudruche.

Et toutes les rougeurs s’en vont. Même les paupières peuvent gonfler. On retrouve aussi, chez les personnes qui ont un problème avec l’alcool, les pores dilatés.

L’accompagnement Oser le Changement permet au sujet de retrouver et mettre en action ses ressources intérieures pour atteindre ses objectifs. Ce parcours d’accompagnement lui permet également de prendre conscience de sa propre image, des émotions liées à sa situation et des éventuelles croyances à ce propos. Ainsi, la personne pourra se libérer des représentations négatives et se diriger en conscience vers une vie plus harmonieuse.

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