J’AI ARRÊTÉ DE BOIRE : LES BIENFAITS SUR LE CERVEAU

Publié le 6 août, 2024 par Marion Boisselière

Si l’on devait définir un seul système touché plus gravement que d’autres par l’alcoolisme, ce serait le système nerveux. L’alcoolisme impacte gravement le cerveau et affecte l’équilibre des neurotransmetteurs. 

Les troubles de comportement et les changements radicaux que l’on voit chez une personne intensément alcoolique ne viennent pas du hasard ! Vous venez d’arrêter de boire et vous avez bien fait ! Maintenant, faisons ensemble le point sur les bienfaits de l’arrêt de l’alcool sur le cerveau.

Effets de l’alcool sur le cerveau

S’il y a bien une chose qui puisse être violemment détruite par l’alcool, c’est le cerveau. Des études et imageries médicales ont mis en évidence des différences inquiétantes entre un cerveau normal et celui d’un alcoolique. Ce dernier est d’un volume considérablement rétréci, il semble que l’alcool détruit certaines structures cérébrales. Et, cela fait vraiment peur, mais inutile de l’ignorer : l’hippocampe ne serait plus récupérable si elle subissait des dégâts. Responsable de la mémoire, une longue période d’alcoolisme risque d’affecter son fonctionnement.

Les nouveaux souvenirs peuvent ainsi ne jamais être mémorisés.

Effets à court terme

L’alcool entraîne des dégâts immédiats sur le cerveau. Il entrave l’élocution, l’horloge biologique, l’audition, la coordination et la vision. De plus, les boissons alcoolisées sont à même de causer des migraines, des nausées et des vomissements d’origine anxiolytique.

La personne est mise dans un état d’inconscience, elle respire mal et éprouve des difficultés de mémorisation. À très forte dose, le risque s’aggrave et peut entraîner un coma éthylique qu’est la perte de connaissance suite à une consommation abusive d’alcool. Un cerveau sous l’emprise de l’alcool promeut une attitude constamment défensive, mais aussi violente et agressive. D’ailleurs, bon nombre d’agressions déclarées à la police sont menées par des alcooliques : agression sexuelle, homicide, coups, etc.

le mal apres le sevrage

Effets à long terme

La matière grise diminue au fur et à mesure que la dépendance à l’alcool gagne en intensité et ancienneté. La vigilance, l’attention, la concentration, les fonctions exécutives et la mémorisation deviennent de plus en plus défaillantes. Des troubles psychiques en rapport avec les dysfonctionnements cérébraux peuvent survenir aussi. C’est le cas de la dépression, de l’anxiété, des hallucinations, du délire, des troubles bipolaires ainsi que de la schizophrénie. La qualité de la communication est gravement impactée et pour cause, le ralentissement de l’influx nerveux. L’agressivité est de plus en plus marquée à cause de l’action d’alcool sur le cortex frontal. Ce dernier est normalement responsable de la maîtrise de soi et du comportement au sein de la société. Son atteinte expose alors à un défaut de raisonnement et de résolution de problèmes.

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Des troubles de motricité apparaissent suite à l’atteinte du cervelet qui assure normalement l’équilibre et la coordination des mouvements. En bref, sur le long terme, la personne perd de son autonomie et de ses compétences d’analyse. Les chercheurs ne cessent de le démontrer, l’alcool expose à des dysfonctionnements graves allant jusqu’à priver le concerné de ses capacités cognitives de base.

Quels sont les bienfaits sur le cerveau suite à l’arrêt de l’alcool ?

Lorsque vous arrêtez de boire de l’alcool, votre cerveau récupère. Et plus vous le faites tôt, mieux sera la récupération. Les découvertes dans ce sens sont vraiment appétissantes. Les chercheurs mettent en évidence une récupération cérébrale immédiate dès le début du sevrage alcoolique. En effet, la récupération des structures du cerveau est significative dès la première semaine de l’abstinence ou, quelquefois, dès la fin du premier mois.

le mal apres le sevrage

La personne abstinente sera alors en mesure de contrôler de nouveau les situations d’imprévu. Elle récupère sa capacité à prendre des décisions et à contrôler ses attitudes, sa colère et ses peurs. Quant à la mémoire, les anciens buveurs dont l’addiction remonte à 15 ou 20 ans ne récupèrent malheureusement pas de la meilleure façon qui soit. Si les dégâts d’alcool ont pratiquement affecté l’hippocampe, il semble impossible de la voir se régénérer.

Des exercices de concentration et de mémorisation peuvent être envisagés et peuvent, dans de rares cas, améliorer la mémoire. Toutefois, cela n’a rien de systématique. Il faut quand même veiller à remplacer l’addiction par une habitude qui donne plaisir telle qu’un sport ou une activité de divertissement.

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Autres bienfaits

Nous ne le dirons jamais assez, le sevrage alcoolique sauve toutes les fonctions vitales de l’organisme.

Le foie, organe principalement affecté par l’alcool, prend enfin le temps d’éliminer les toxines accumulées. Et pour ce faire, le corps engage toutes ces ressources dans le seul et unique but de réussir cette purification hépatique. L’oxygénation est de meilleure qualité suite à l’amélioration de la fonction respiratoire. Les cellules sont suffisamment drainées, y compris celles du cerveau. Ces facteurs combinés favorisent une très bonne récupération et aide le corps à mieux s’adapter.

Le psychisme est de même, privilégié. Lorsque les structures cérébrales sont établies, l’influx nerveux est d’une meilleure qualité, ce qui optimise la coordination et l’équilibre. 

L’estomac plus apte à digérer les aliments

Par ailleurs, les neurotransmetteurs sont correctement contrôlés, ce qui stabilise les sentiments et l’état psychologique. Les signes de colère et d’agressivité disparaissent. Idem pour l’irritabilité et la fragilité qui exposent aux troubles psychiques.

De plus, les crises d’angoisse se dissimulent d’une manière progressive. Les sentiments de sécurité, de confiance et d’estime de soi reprennent leur force.

À ne pas omettre les bienfaits sur la peau et sur le poids. La réhydratation et la régulation de la tension artérielle contribuent au dégonflement du ventre ainsi qu’à l’éclat du visage et la bonne mine. Afin de vous motiver davantage a arrêter l’abus de l’alcool.

Le cerveau est le chef d’orchestre du corps, sans oublier la glande thyroïde bien évidemment. L’endommager suite aux comportements nocifs tels que l’alcoolisme est une action qui risque d’être irréversible. 

Certes, le cerveau récupère, mais il faut savoir que cette récupération est dépendante de plusieurs facteurs tels que l’âge, l’alimentation, l’hygiène de vie et l’état de santé.

Ne reportez jamais un sevrage alcoolique. Plus vous arrêtez tôt, plus vous garantissez un cerveau sain. Personne ne peut apprécier d’être victime des trous de mémoire ou encore d’incapacités motrices. Alors, autant prévenir les séquelles tant qu’il est encore temps de le faire.

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