Tout savoir sur les effets de l’abstinence face à l’alcool
Publié le 28 août, 2024 par Marion Boisselière
Parmi les stupéfiants responsables d’une forte mortalité dans le monde, figure l’alcool. L’alcool ou la boisson alcoolisée est un produit contenant de l’éthanol.
C’est l’exemple du vin et de la bière. L’appétence pour ce type de boisson et sa consommation sont motivées par de nombreux facteurs dont les plus évidents sont son gout et l’effet psychodysleptique de l’éthanol, c’est-à-dire sa capacité à faire perdre à son consommateur la notion de la réalité tant que son effet perdure sur ce dernier.
Par ailleurs, les facteurs sociaux tels qu’un contexte offrant une disponibilité facile du produit et le désir de faire comme les autres favorisent sa consommation massive. La forte consommation de l’alcool peut entrainer une addiction appelée alcoolisme. Son danger réside en ce que sa consommation, qu’elle soit faible ou forte est nuisible au consommateur et ce, pour des raisons qu’il convient d’évoquer. D’abord parce qu’il constitue un danger potentiel pour la santé du consommateur, comme le relèvent des rapports statistiques alarmants de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
En vertu de ceux-ci, 5.3% de décès dans le monde sont dus à l’alcool. Il est également responsable de nombreuses maladies chroniques, de handicaps et d’incapacités durables. Ensuite, l’alcool a des effets néfastes sur l’aspect comportemental car il est un grand facteur de violence sur les enfants et de violences conjugales. Malgré la persistance de certaines cultures à valoriser la consommation de l’alcool, ce qui peut être qualifié d’irresponsable vu que ses effets nocifs ne peuvent être camouflés, une solution fait l’unanimité pour l’éviter : l’abstinence à l’alcool.
En quoi consiste l’abstinence à l’alcool ?
Sémantiquement parlant, l’abstinence est l’action de s’interdire certains plaisirs. L’abstinence à l’alcool est donc l’action de s’interdire de consommer l’alcool. Cette abstinence peut être considérée dans deux sens, pour celle qui ne l’a jamais consommé et pour celle qui souhaite abandonner l’alcoolisme.
Dans le premier cas de figure, l’abstinence va consister pour cette personne à persévérer dans son choix de ne point toucher à l’alcool faisant ainsi fi des facteurs sociaux qui pourraient l’y conduire.
Dans le deuxième cas de figure qui est plus complexe, l’abstinence va consister pour l’alcoolique, après son sevrage à abandonner définitivement sa consommation d’alcool. Bien que cela ne se fasse pas sans difficultés, des méthodes facilitent cet abandon.
Quels sont les effets sur un alcoolique abstinent ?
L’abstinence à l’alcool a bien évidemment des effets positifs sur l’alcoolique. Néanmoins, des aspects indésirables peuvent se faire ressentir chez celui-ci.
Les effets positifs
Comme évoqué plus haut, la consommation d’alcool a beaucoup d’effets négatifs sur l’organisme, sur la peau, agresse l’appareil digestif et endommage le cerveau.
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Surtout quand sa consommation est excessive. L’alcoolodépendance touche la quantité et la qualité de la structure cérébrale de cognition et d’apprentissage.
Pendant ladite période d’abstinence, certains endroits du cerveau se rétablissent progressivement. Les volumes cérébraux du cortex cingulaire antérieur, l’insula, le cortex préfrontal dorsolatéral et le cortex orbitofrontal grandissent à nouveau juste après l’arrêt de la consommation de l’alcool.
Plus les jours passeront, plus la personne en abstinence sentira des bienfaits sur son corps et sur son esprit. Cet arrêt l’aidera à ressentir moins de fatigue, à dormir beaucoup mieux et à récupérer son énergie que l’alcool détruisait.
Par ailleurs, il améliorera la concentration de l’individu.
Les bienfaits d’arrêt de l’alcool se font également ressentir sur la peau car avec l’alcool, la peau est sujette à de nombreux problèmes comme le teint grisâtre. Cet arrêt redonnera à la peau sa couleur normale. Toujours comme bienfaits pour la santé, l’abstinence à l’alcool favorise la brûlure des graisses et donc la perte de poids. En effet, les boissons alcoolisées sont très caloriques font grossir le consommateur qui va se retrouver à perdre des calories lorsqu’il arrêtera d’en consommer.
Le foie qui est malheureusement l’organe souffrant le plus de la consommation d’alcool, va se trouver régénéré par cet arrêt. Il permettra ainsi de détoxifier le corps de l’ancien alcoolodépendant. Ce qui lui donnera une meilleure santé. Concernant la santé mentale, l’arrêt de l’alcool peut aider à la guérison des troubles mentaux comme la dépression.
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Car en réalité, la consommation de l’alcool, loin de résoudre les problèmes de la personne, l’enfonce encore plus dans le gouffre car la berçant d’illusions.
Les effets indésirables
Lorsqu’une personne est en sevrage d’alcool, elle peut ressentir des effets indésirables car l’abstinence va consister pour son corps à se déshabituer de ce produit. Elle peut ressentir des effets physiques et mentaux plus ou moins graves.
On peut remarquer dans le comportement des alcooliques abstinents certains symptômes peuvent varier d’un sujet à un autre : l’anxiété, les tremblements, les sueurs, les nausées et la dépression plus ou moins grave et aussi des douleurs à l’abdomen qui peuvent durer les deux ou trois premiers jours. Notons également que le comportement d’un alcoolique abstinent peut mettre en péril sa relation avec les autres.
Les liens sociaux deviennent beaucoup plus fragiles quand on sait qu’un ex-alcoolique est davantage irascible. Cette tendance à juger négativement les regards des autres et interpréter tous les actes comme une critique peut malencontreusement bouleverser les rapports avec son entourage et pire encore l’abstinence à l’alcool peut mettre en danger la vie de couple de l’alcoolique abstinent. Néanmoins, il existe des astuces pour l’aider à franchir plus facilement cette étape.
Les astuces pour passer cette étape.
Pour s’en sortir plus facilement, il est souvent crucial pour l’alcoolique de bénéficier d’un véritable soutien de ses proches et en particulier de sa famille. Egalement, à son propre niveau, la personne en cours de sevrage doit se forger un mental d’acier, avoir une réelle force intérieure sur laquelle s’appuiera sa volonté d’abandon de cette boisson.
Aussi, faut-il que l’alcoolique recrée un environnement humain autour de lui dépourvu d’alcool. C’est-à-dire, un entourage qui ne lui proposera pas de verre dans le souci de l’aider à passer brillamment cette phase. Quand il essaie et qu’il craque, il faudrait qu’il se relève pour réessayer et qu’il sache ce qui l’a fait échouer. Il ne faudrait pas qu’il abandonne.
Par ailleurs, il faut que l’alcoolique plonge dans la bonne nostalgie, se souvenir que bien avant son état d’alcoolique, il vivait libre, sans dépendance et se convaincre ainsi qu’il peut s’en défaire.
Il faut en outre que la personne en sevrage ait perpétuellement en tête que l’alcool détruit sa santé et vu qu’il souhaite préserver la sienne, il lui faudra impérativement se débarrasser de ce mal qui le ronge. Son entourage doit l’aider à se consacrer à des activités qu’il aime et l’occupant assez pour lui éviter de penser à l’alcool.
Il ne doit avoir que de la positivité autour de lui. Enfin, l’alcoolique abstinent doit se détacher psychologiquement de tout ce qui lui crée du tort, qui pourrait être responsable de son état.