Publié le 30 août, 2024 par Marion Boisselière

L’addiction au sexe est une problématique complexe et délicate, souvent entourée de tabous et de malentendus.

Elle se caractérise par une préoccupation excessive pour les activités sexuelles au point où cela perturbe la vie quotidienne, les relations et le bien-être de l’individu. Soigner cette forme d’addiction nécessite une approche empathique, multidisciplinaire et personnalisée.

Il s’agit d’un processus qui commence par la reconnaissance du problème et l’acceptation de bénéficier d’une aide. Une étape souvent difficile en raison de la stigmatisation associée. La thérapie, qu’elle soit individuelle ou en groupe, joue un rôle central dans le traitement, en fournissant un espace sûr pour explorer les causes profondes de l’addiction et développer des stratégies pour gérer les comportements compulsifs. L’implication de professionnels spécialisés dans les troubles addictifs et, si nécessaire, un soutien médicamenteux, peuvent également être des composants clés du parcours de soin.

Aborder l’addiction au sexe avec bienveillance et sans jugement est essentiel pour favoriser la guérison et la reprise d’une vie équilibrée et épanouie.

L’addiction au sexe est un trouble complexe et multifactoriel.

Des facteurs biologiques, psychologiques, relationnels et environnementaux peuvent jouer un rôle dans le développement de cette addiction. D’un point de vue biologique, les taux hormonaux influent sur les comportements sexuels.

Un taux plus élevé d’ocytocine ou de sérotonine peut favoriser les troubles de nature sexuelle.

Des mécanismes neurobiologiques similaires à ceux impliqués dans la dépendance aux drogues peuvent également avoir un impact sur les comportements.

Certains traitements dopaminergiques, prescrits dans les cas de carences en dopamine, peuvent induire des effets indésirables, parmi lesquels les troubles comportementaux.

L’addiction au sexe peut trouver son origine dans la sphère psychologique.

Un trouble de l’attachement, développé durant l’enfance, ou encore un traumatisme, des troubles anxieux ou dépressifs, peuvent contribuer à l’addiction au sexe.

Des problèmes relationnels peuvent également avoir leur importance dans le développement de tels troubles.

Enfin, l’accessibilité des contenus pornographiques, l’essor des sites dédiés aux pratiques sexuelles rapides, faciles et discrètes sont susceptibles d’entretenir l’addiction.

L’addiction au sexe se caractérise par une hypersexualité impactant le bien-être physique, mental et social.

La personne touchée par cette addiction pense constamment au sexe. Il s’agit d’un besoin compulsif, nourri par la rumination incessante de fantasmes et pensées orientées vers la sexualité. La personne subira des besoins irrépressibles de stimulation sexuelle, que ce soit sous forme de rencontres libertines ou d’échangisme, de consommation de contenus pornographiques ou de masturbation compulsive. L’individu multipliera les relations sexuelles, de manière irraisonnée, avec des partenaires différents et parfois sans protection. Dans les cas les plus graves, les comportements deviennent malsains, l’individu manifeste des attitudes violentes et se livre à des activités passibles de poursuites pénales, comme le voyeurisme ou l’exhibitionnisme.

Les pulsions libidineuses entraînent de la culpabilité, et isolent également le sujet, qui craint les conséquences de ses comportements. Lorsque la consommation de sexe est impossible, la personne peut ressentir des symptômes de sevrage, comme de l’angoisse, de l’irritabilité, des troubles du sommeil, de l’apathie.

L’addiction au sexe entraine de nombreuses conséquences sur la vie personnelle, professionnelle et sociale et sur le bien-être physique et mental de l’individu concerné.

L’addiction au sexe expose à des risques accrus d’IST (infections sexuellement transmissibles). En effet, le caractère obsessionnel de ce trouble incite le sujet à rechercher un soulagement immédiat et récurrent, au point de s’éloigner de toute objectivité. Se protéger n’est plus une priorité. L’isolement social et les sentiments de honte et de culpabilité peuvent également conduire à la dépression. L’addiction au sexe peut même se présenter comme un moyen autodestructeur de surmonter un traumatisme, une douleur émotionnelle.

Le médecin addictologue possède les compétences requises pour établir une stratégie adaptée pour traiter cette addiction. Il a la possibilité de prescrire un traitement médicamenteux si les troubles associés le nécessitent.

L’approche psychothérapeutique est nécessaire pour comprendre les causes et les mécanismes sous-jacents de l’addiction et mettre en place une stratégie pour modifier les comportements. Plusieurs approches sont possibles, l’objectif étant de permettre à la personne de retrouver un équilibre de vie, d’aller au-delà de ses traumatismes inconscients et d’adopter de nouveaux comportements. Certaines approches offrent des améliorations significatives après seulement quelques séances.

Le Cabinet Oser le Changement, par exemple, met en avant un suivi personnalisé pour aborder les addictions comportementales.

Reconnaître la source inconsciente du problème est essentiel afin d’élaborer des stratégies efficaces de gestion.

L’approche par Activation du Changement, considère l’individu dans sa totalité et avec empathie.

Cette perspective intégrative permet de travailler non seulement sur l’addiction en elle-même mais aussi sur ses causes profondes, ainsi que les émotions et les croyances qui y sont liées.

L’utilisation de 7 techniques distinctes, incluant l’hypnose, et diverses méthodes psycho-émotionnelles, contribue à la création d’un plan d’action sur mesure. Grâce à cette méthode, les individus peuvent observer des progrès tangibles dès les premières séances.

L’addiction au sexe est un trouble complexe qui touche l’individu sur plusieurs aspects de sa vie, y compris sa santé mentale, ses relations et son bien-être général.

Bien qu’il puisse être difficile à affronter, il est important de reconnaître que des solutions efficaces et un soutien adéquat existent.

La clé réside dans une approche personnalisée et multidisciplinaire.

Les méthodes holistiques et les techniques innovantes, comme celles proposées par le Cabinet Oser le Changement, offrent également des perspectives prometteuses en permettant aux individus de comprendre et de surmonter les racines profondes de leur addiction.

Il est essentiel pour ceux qui sont touchés de chercher de l’aide et de ne pas s’isoler.

Ce médicament neuroleptique (Risperdal et ses génériques) est principalement prescrit pour les patients présentant des manifestations psychotiques. Il peut s’agir d’hallucinations ou de délires, symptômes souvent observés chez les patients schizophréniques et les bipolaires en cours d’épisode maniaque.

Dans cet article, retrouvez l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur la Rispéridone : son utilisation, ses contre-indications et ses effets indésirables.

L’effet thérapeutique de ce médicament vise à calmer des symptômes de psychose.

Il existe des antipsychotiques typiques (aussi appelé de première génération) : ils sont plus anciens et peuvent causer des effets secondaires moteurs plus fréquents.

Les antipsychotiques atypiques »

(de deuxième génération) comme la Rispéridone sont moins susceptibles de provoquer des effets secondaires moteurs. La Rispéridone fonctionne en influençant la manière dont certaines substances chimiques, comme la dopamine et la sérotonine, communiquent dans le cerveau (neurotransmission). En effet, elle module l’activité de certains récepteurs de neurotransmetteurs, plus précisément, elle bloque (en partie) les récepteurs de la dopamine et de la sérotonine.

Ceci permet de réguler l’activité de ces neurotransmetteurs, ce qui aide à réduire les symptômes psychotiques.