Comment soigner son addiction au sport ?

Publié le 10 octobre, 2024 par Marion Boisselière

L’addiction au sport, également connue sous le terme de bigorexie, se caractérise par une préoccupation excessive pour l’activité physique et l’exercice, poussant l’individu à s’entraîner de manière compulsive, souvent au détriment de sa santé physique et mentale.

Cette forme de dépendance comportementale diffère des habitudes de vie saines orientées vers une activité pour entretenir sa forme physique, par son intensité et ses impacts négatifs sur les sphères personnelle, professionnelle, et sociale de la vie. Les personnes atteintes peuvent ressentir une anxiété intense à l’idée de manquer une séance d’entraînement. Ils peuvent également placer leur engagement sportif avant leurs obligations et relations, et continuer à s’exercer malgré les blessures ou les avertissements médicaux. Dans un monde où l’exercice est souvent loué pour ses bienfaits sur la santé, la frontière entre passion et addiction peut parfois devenir floue, rendant la reconnaissance et le traitement de l’addiction au sport particulièrement complexes.

Quelles sont les causes d’une addiction au sport ?

Plusieurs facteurs peuvent mener à une addiction au sport :

Une quête esthétique obsessionnelle, où l’individu cherche à perdre du poids rapidement, ou à obtenir un corps parfait, peut conduire à une pratique sportive excessive. La pression environnementale, l’apologie de la minceur, le jugement d’autrui sont des éléments qui peuvent accentuer un mal-être préexistant et inciter une personne à récupérer l’estime de soi en pratiquant l’activité physique à outrance. Le stress, l’anxiété, et autres émotions négatives sont également des facteurs pouvant mener à la bigorexie. La personne trouve une échappatoire, un refuge dans ce comportement excessif. De plus, il est important de savoir que la pratique d’une activité sportive favorise la production d’endorphines, hormones qui stimulent le système de récompense et de plaisir du cerveau. La personne a alors une sensation de bien-être.

La pratique du sport en excès est souvent encouragée par cette recherche de plaisir, de bien-être immédiat. Les athlètes de haut niveau sont susceptibles de développer une addiction au sport en raison de la pression pour maintenir leur niveau, voire de performer davantage.

Quels sont les signes et les symptômes d’une addiction au sport ?

L’addiction au sport est généralement associée à des troubles alimentaires et au désir obsessionnel de se modeler un corps idéal. L’individu manifeste souvent une souffrance psychique et il a une image altérée de lui-même. La personne concernée est soumise au besoin impérieux de pratiquer une activité physique, au détriment d’autres activités, et même lorsque sa condition physique ne lui permet pas. La personne touchée par ce type d’addiction va s’isoler socialement, du fait de cette activité intensive et chronophage.

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Elle pourra faire preuve d’irritabilité, d’anxiété, de déprime lorsqu’elle ne peut pratiquer l’activité. Certains consomment également des substances, comme des produits dopants, pour améliorer leurs performances. Lors des périodes d’abstinence au niveau de la pratique sportive, le sujet peut compenser le manque par la prise de caféine, médicaments ou drogue.

Les traitements et les soins possibles contre une addiction au sport ?

La bigorexie peut être traitée par diverses approches. L’objectif n’est pas d’arrêter l’activité physique mais de retrouver un rapport équilibré au sport et de l’inscrire comme pratique saine dans une routine quotidienne. Le médecin addictologue peut établir une stratégie adaptée pour gérer cette addiction. Les troubles concomitants, comme l’anxiété, la dépression, ou la dépendance à une substance peuvent faire l’objet d’un traitement médicamenteux.

L’approche psychothérapeutique est nécessaire pour comprendre les causes et les mécanismes sous-jacents de l’addiction et mettre en place une stratégie pour modifier les comportements. Il est possible de croiser différentes approches thérapeutiques pour optimiser le retour à l’équilibre.Le médecin du sport peut également soigner les blessures et pathologies provoquées par la pratique intensive et apporter des conseils pour équilibrer l’entraînement.

Quels sont les risques et les conséquences si je ne traite pas mon addiction au sport ?

L’addiction au sport peut entraîner des répercussions graves sur la santé physique et mentale, comme pour toute addiction. Les addictions comportementales ne sont pas à prendre à la légère, l’excès est susceptible d’altérer le bien-être physique, psychique, et également les relations sociales.

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Lorsque la pratique sportive est compulsive et excessive, le sujet peut manquer à ses obligations professionnelles, familiales et sociales. Cela peut se solder par des tensions intrafamiliales, un isolement social, une perte d’emploi.

Quelles sont les maladies possibles ?

Une pratique sportive excessive peut porter atteinte à la santé physique. La personne concernée peut développer des problèmes articulaires, musculaires, souffrir de fractures de fatigue.

L’individu peut également présenter une dysmorphie musculaire, c’est-à-dire qu’il va entretenir un besoin obsessionnel de développer sa masse musculaire. Cela va conduire à une musculature développée à l’extrême, déformant le corps et rendant potentiellement les gestes plus maladroits. Lorsque les limites sportives sont poussées trop loin, la personne peut risquer l’infarctus.

Comment agit-il?

La bigorexie peut être liée à des troubles alimentaires et provoquer des troubles du sommeil. Elle peut également favoriser l’apparition de dépression, notamment en cas d’impossibilité de pratiquer le sport.

Les gestes de prévention pour lutter contre l’addiction au sport

On ne s’attend généralement pas à des effets secondaires graves avec l’homéopathie lors de l’utilisation du Gelsemium 9ch. Une exception est la soi-disant aggravation initiale, une intensification à court terme des symptômes de la maladie, qui, cependant, est souhaitable en homéopathie car elle indique le début du processus de guérison. Cependant, il est déconseillé de ne prendre que des teintures mères légèrement diluées (jusqu’à la puissance D4) telles que prescrites par vous-même. La forme galénique des remèdes homéopathiques peut également comporter un risque qu’il faut connaître :

Les préparations contiennent généralement de l’alcool sous forme de gouttes, elles ne doivent donc pas être prises par les enfants ou les alcooliques.

  • Se fixer des limites : il est important de définir des créneaux de sport et de s’y tenir. Intégrer d’autres pratiques sociales et culturelles dans son emploi du temps permet de maintenir un équilibre de vie.

  • Écouter son corps : repérer les signes de fatigue et porter attention aux sensations désagréables du corps est indispensable pour éviter les blessures et l’épuisement. Écouter son corps peut amener à ralentir le rythme.

  • Prendre suffisamment de repos : un sommeil récupérateur est nécessaire à l’organisme pour préserver son équilibre physique et mental. Il est indispensable également de s’accorder des journées de repos, sans pratique sportive, pour permettre au corps de récupérer.

  • Accepter les conseils : un coach sportif peut établir un programme sportif adapté et veiller à ce que la pratique reste raisonnable.

Pratiquer des activités douces et équilibrantes comme la méditation, le yoga, la sophrologie est un bon moyen de réduire le stress et d’optimiser la connexion du corps et de l’esprit. Cela aide à améliorer l’image que l’on a de soi, à gérer les émotions et peuvent influencer la sécrétion d’hormones et neurotransmetteurs liés au bien-être et au plaisir. Le principal danger de l’homéopathie réside dans la reconnaissance opportune de ses limites. Si vous essayez de traiter avec l’homéopathie des maladies potentiellement mortelles telles qu’un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque, vous risquez de perdre un temps précieux.

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Même avec des infections graves ou des maladies qui s’accompagnent d’une fièvre très élevée, il ne faut pas oser expérimenter l’homéopathie, mais plutôt se confier à un médecin conventionnel.

La même chose s’applique à toutes les plaintes peu claires qui persistent sur une longue période de temps et ne s’améliorent pas sensiblement, même avec l’homéopathie.

Qui consulter pour une addiction au sport ?

Il est important de s’autoriser à demander de l’aide si l’on constate que l’activité sportive entraîne des conséquences négatives sur le bien-être.

Il est donc pertinent de consulter un médecin, qu’il s’agisse du médecin traitant, du médecin du sport ou d’un addictologue. Ils sauront établir un plan thérapeutique et le cas échéant, orienter la personne vers un psychothérapeute. D’autres alternatives apportent des résultats probants en peu de séances. 

Les Cabinets Oser le Changement, par exemple, proposent un accompagnement individualisé pour gérer les addictions comportementales.

Parce qu’il est primordial de comprendre l’origine inconsciente du problème pour trouver des solutions, le praticien en Activation du Changement va s’intéresser à la globalité de l’être, avec bienveillance. Cette démarche holistique va permettre de travailler sur l’addiction elle-même ainsi que sur son origine, et également sur les émotions et croyances qui y sont rattachées. 7 techniques, comprenant l’hypnose, et des techniques psycho-émotionnelles, vont être utilisées pour mettre en place un parcours d’accompagnement personnalisé. Cette méthode permet d’obtenir des résultats concrets dès les premières séances.

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Pour conclure

Soigner une addiction au sport nécessite une approche multidimensionnelle, centrée sur la compréhension de l’origine inconsciente de la dépendance et l’adoption de stratégies de gestion saines.

Une première étape essentielle consiste à reconnaître le problème et à accepter de chercher de l’aide. Plusieurs méthodes permettent de travailler sur l’addiction, il est pertinent d’expérimenter plusieurs approches pour déterminer celle qui convient le mieux. En fin de compte, soigner une addiction au sport est un voyage personnel vers un équilibre de vie plus sain, où l’activité physique reste une source de plaisir et de bien-être, sans dominer ni compromettre d’autres aspects de la vie.

FAQ

Comment peut-on différencier une passion pour le sport de la bigorexie ?

Le sport est une pratique bénéfique pour la santé lorsque l’exercice est équilibré, que les temps de repos sont respectés et que cela ne domine en rien les autres aspects de la vie. Il est possible de faire du sport régulièrement, mais en dosant l’effort et le temps consacré.

La bigorexie se distingue par son caractère obsessionnel, et par les troubles occasionnés au niveau physique et mental.

La dysmorphie musculaire et la bigorexie sont-elles obligatoirement associées ?

Une dysmorphie musculaire peut apparaître du fait de la pratique obsessionnelle de sport, notamment de la musculation. La dysmorphie musculaire est un trouble où l’individu est focalisé sur sa masse musculaire, et adopte des comportements pour obtenir une musculature hyper développée. La bigorexie est une addiction au sport qui n’est pas forcément motivée par le besoin de développer la musculature.