COMMENT SE DÉROULE UNE CONSULTATION DE SEVRAGE TABAGIQUE ?

Publié le 17 juin, 2024 par Marion Boisselière

Lorsqu’on décide d’arrêter de fumer, une consultation sevrage tabagique est une étape cruciale pour y arriver.

Le plus souvent, celle-ci permet non seulement de faire un inventaire de la vie du fumeur ; d’établir la gravité des manquements ; mais aussi de proposer un meilleur suivi médical. Découvrez dans la suite comment se passe une telle consultation, les éléments à fournir et les recommandations à suivre.

Tout commence par la décision d’arrêt

Avant la consultation sevrage tabagique, l’étape à accomplir est la décision d’arrêt. Ici, on ne parle pas d’une affirmation verbale à votre médecin ou aux membres de votre famille. Cela doit venir de votre volonté profonde. Le plus souvent, cette décision peut être entretenue par de nombreuses motivations externes. Pour qu’elle soit effective, vous devez vous rapprocher d’un spécialiste de la santé. Soit votre médecin de famille ou alors un généraliste proche de chez vous. Ce dernier devra alors vous orienter vers un tabacologue pour une meilleure consultation.

 


La première consultation par un professionnel

Lorsque vous arrivez chez le spécialiste pour la première fois, celui-ci vous demande naturellement vos motivations. Ensuite, il évalue si celles-ci sont assez fortes pour vous booster psychologiquement. Si ce n’est pas le cas, il dresse un historique de votre vie de fumeur.

Généralement, il s’agit de savoir quand est-ce que vous avez commencé ? Combien de fois avez-vous arrêté de fumer ? Pourquoi êtes-vous retombés ? Une fois que vous avez répondu à toutes les questions, la phase de tests peut commencer. Il s’agit d’abord du test de Fagerström qui permet de connaître le degré de votre dépendance physique. Ensuite, le test de Horn qui détermine les éléments qui vous poussent à reprendre une cigarette. 

Les cigarettes électroniques comme aide au sevrage tabagique

Parfois, le tabacologue effectuera un test pour mesurer le CO dans l’air expiré lors d’une prise. Toutes ses données lui permettront d’établir un programme adapté à votre cas. C’est-à-dire qu’il mettra en place un traitement efficient contre les symptômes de sevrage que vous pourrez subir.

les rendez-vous de routine

A la fin de la première consultation sevrage tabagique, le médecin vous donne une ordonnance et une prescription à suivre. Le plus souvent, il s’agit des substituts de nicotine qui vous empêcheront de ressentir le manque physique lié à cette substance. Parfois, il peut y avoir en additif des médicaments comme le bupropion ou la varénicline qui agissent sur le système nerveux central et inhibe la sensation de manque ressenti dû à l’arrêt de la prise de tabac. Ensuite, des rendez-vous successifs seront pris avec le médecin pour la progression de votre traitement.

Consultation sevrage tabagique : ce qu’il faut retenir

Une consultation pour arrêter de fumer ne se déroule pas de façon universelle pour tout le monde. Le plus souvent, celle-ci dépend du médecin en charge et du fumeur. Cependant, ce qu’il faut savoir est qu’à l’issue de celle-ci, le spécialiste devra proposer la meilleure méthode pour accompagner le fumeur dans sa décision d’arrêter.

 


Les questions les plus fréquentes


Quels professionnels de santé faut-il consulter pour un sevrage tabagique ?

L’aide médicale est très importante dans un sevrage tabagique. Votre médecin traitant peut accomplir les premières consultations ou le cas échéant, il peut vous proposer un addictologue, tabacologue, psychiatre, etc.

Combien coûte une consultation de sevrage tabagique ?

Comment se déroule une consultation de sevrage tabagique ?

Plusieurs professionnels de la santé peuvent accompagner un fumeur dans son sevrage tabagique. Le coût de la consultation est donc variable. La consultation chez un médecin généraliste est de 25 €. Pour les spécialistes (tabacologue, homéopathes etc.) elle peut coûter entre 30 et 51€. Toutefois, vous pouvez bénéficier de la prise en charge de 70% par la Sécurité sociale.

Qui peut prescrire les substituts nicotiniques ?

Depuis janvier 2016, les sage-femmes, les infirmiers, les dentistes, les kinésithérapeutes, et les médecins du travail sont autorisés à prescrire les substituts nicotiniques au même titre que les médecins généralistes ou spécialistes.

 

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