ANXIOLYTIQUE ET ALCOOL : UN MAUVAIS MÉLANGE !

Publié le 9 mai, 2025 par Marion Boisselière

Bien que la substance ait une action euphorisante immédiate, on retombe dans une phase de dépression bien pire que celle qu’on tentait d’atténuer, une fois l’effet passé. De plus en plus, on observe des cas de dépression et d’anxiété couplés à des problèmes d’alcool. On ne peut pas affirmer très clairement que la consommation d’alcool soit à l’origine de l’anxiété (ce qui peut arriver) ni que ce soit ces épisodes dépressifs qui poussent le sujet à vouloir faire usage de l’alcool. Les troubles anxieux et la dépression peuvent amener votre médecin traitant à vous prescrire des anxiolytiques pour lutter contre ces troubles et soulager les symptômes. Mais il est important de proscrire la consommation d’alcool durant le traitement puisque les anxiolytiques font partie des médicaments incompatibles avec l’alcool. Associés à de l’alcool, ces médicaments vont être nuisibles voire toxiques pour votre organisme.

Comme tous les médicaments, les anxiolytiques peuvent avoir des effets secondaires. Ces effets concernent la somnolence, l’étourdissement, le trouble de l’équilibre et de la mémoire.

Il arrive qu’après un long traitement, les patients deviennent dépendants de la médication. Il est prudent d’être soigneusement suivi et de veiller à ne pas les prendre sur une longue période de temps. (Au plus 12 semaines de traitement aux anxiolytiques.)

L’alcool et les anxiolytiques ont tous les deux une action dépressive sur le système nerveux et les mélanger va provoquer l’accentuation des effets secondaires, en particulier les effets sédatifs. Cela peut aller d’une plus grande somnolence et de la confusion jusqu’aux difficultés respiratoires et au coma. L’alcool va venir accentuer les effets secondaires (effets indésirables) des anxiolytiques et réduire l’efficacité du traitement, selon la constitution chimique de ces anxiolytiques. Une personne sujette à un trouble dépressif peut avoir tendance à vouloir surmonter la dépression en consommant de l’alcool.

Cela est toutefois réellement contre-productif. Il est dangereux de vouloir accélérer les effets apaisants en combinant alcool et anxiolytiques. Le traitement sera moins efficace, et le mélange va aggraver votre inconfort en accentuant les effets secondaires.

L’utilisation simultanée de ces deux substances peut conduire à une situation de double dépendance, complexe à traiter. Cela rend délicat la prise en charge de ces patients.

En effet, il faut dans un premier temps procéder à un sevrage complet du patient afin de déterminer l’influence de la consommation d’alcool sur la santé mentale de celui-ci.

Pendant cette période, les anxiolytiques pourront être utilisés pour permettre au malade de surmonter cette phase de manque et les manifestations du sevrage (selon le degré de dépendance à l’alcool) : nausées, tremblements, sueurs… Le syndrome de manque au cours du sevrage à l’alcool peut se manifester plus ou moins fortement et peut révéler des symptômes dangereux pour la santé et la vie de la personne affectée.

Les dépressions, les troubles anxieux et les situations de dépendance, qu’il s’agisse d’alcool ou d’anxiolytiques, trouvent souvent leur origine dans des traumatismes profonds. Des événements traumatiques non traités et des troubles de l’attachement remontant à l’enfance peuvent être à l’origine d’angoisses profondes qui se manifestent par des symptômes et des comportements néfastes pour la santé.

Bien qu’il soit important de traiter l’aspect physique de ces troubles par des médicaments, il est essentiel de prendre en compte la dimension psychologique et émotionnelle et de gérer la cause profonde pour obtenir des résultats durables. Ainsi, il est toujours recommandé de bénéficier d’un accompagnement holistique. L’écoute active est une composante essentielle de cet accompagnement : elle permet de comprendre les attentes, les doutes, les émotions et les besoins de la personne, et de proposer un parcours entièrement individualisé. C’est ce que propose Oser le Changement, qu’il s’agisse d’un accompagnement ambulatoire, en visio ou en présentiel, ou d’un programme résidentiel.

Grâce à l’Activation Neuronale du Changement®, le Praticien en Activation Neuronale du Changement initie un dialogue avec l’inconscient pour identifier et gérer l’origine profonde et inconsciente du problème. Dans un état de réceptivité profonde, l’inconscient sera en mesure de favoriser l’installation de nouveaux comportements sains, d’un nouvel état d’esprit et d’un nouvel équilibre.

L’hypnose est combinée à six autres techniques éprouvées pour prendre en compte tous les aspects des troubles et/ou des addictions et transformer les émotions négatives en leviers de changement.

Dans le cadre d’un programme résidentiel, la personne est accueillie dans un environnement sécurisé, proche de la nature, avec un effectif réduit pour lui permettre de bénéficier d’une attention soutenue. Cette expérience est idéale pour s’éloigner d’un contexte pathogène et profiter d’activités ressourçantes telles que la randonnée, le yoga, la méditation et les bains thermaux, en plus des séances d’Activation Neuronale du Changement quotidiennes.

Un accompagnement adapté permet ainsi un retour à un équilibre profond et durable.

Voir aussi :

• Antidépresseur et alcool : dangers et précautions à prendre
• Antihistaminique et alcool : dangers et précautions à prendre
• Neuroleptique et alcool : dangers et précautions à prendre