Quels médicaments sans ordonnance pour arrêter de boire ?

Publié le 20 mars, 2025 par Marion Boisselière

Mais cette approche présente autant d’avantages que de risques. En effet, si les remèdes sans ordonnance peuvent apparaître comme une solution accessible et immédiate, ils recèlent également des dangers liés à une utilisation non encadrée.

Quelles alternatives peuvent permettre d’accompagner le sevrage alcoolique de la manière la plus complète et la plus naturelle possible ?

Depuis une vingtaine d’années, les laboratoires pharmaceutiques ont multiplié leurs recherches pour trouver « le médicament » contre l’alcoolisme. Pourtant, aucune molécule ne permet, à elle seule, de résoudre le problème complexe lié à l’addiction à l’alcool. Même si certains produits – généralement soumis à prescription – peuvent être utiles pour accompagner le sevrage, rien ne remplace un accompagnement global qui s’intéresse à la fois aux symptômes de l’addiction et à ses causes profondes.

Parallèlement, des solutions naturelles et des compléments alimentaires (à base de kudzu, passiflore, valériane, margousier, basilic, magnésium ou encore d’huiles essentielles) offrent un soutien au système nerveux en réduisant le stress et en facilitant la désaccoutumance. Ces approches, bien que complémentaires, ne sauraient constituer une solution unique mais plutôt un outil de soutien pour un sevrage mieux encadré.

Aujourd’hui, le marché des médicaments anti-alcool, disponibles sur ordonnance et soumis à un suivi médical strict, propose plusieurs molécules parmi les plus réputées :

– Le baclofène : Initialement utilisé dans le traitement des affections musculaires, il s’est imposé depuis 2014 comme l’une des molécules de référence dans la prise en charge de la dépendance alcoolique. Il favoriserait une réduction significative de la consommation d’alcool et faciliterait le passage du sevrage.

– Le Naloxone : Introduite en 2013, cette molécule vise à diminuer l’envie de boire plutôt qu’à éradiquer l’addiction. Selon certaines études, son usage pourrait réduire jusqu’à 60 % la consommation d’alcool après six mois de traitement.

– L’acamprosate : Destinée aux personnes souffrant des syndromes de sevrage, cette molécule aide à atténuer les effets désagréables du manque et à stabiliser l’état du patient pendant la phase d’abstinence.

– L’alcover : Généralement prescrit après un sevrage, ce médicament contient du GHB, qui agit en remplacement de l’alcool par un effet sédatif. Toutefois, il comporte un risque non négligeable de dépendance.

Il est essentiel de comprendre qu’aucun de ces traitements ne saurait être considéré comme une panacée. Leur efficacité repose souvent sur un suivi médical rigoureux et un accompagnement thérapeutique global.

Par ailleurs, l’automédication—qu’elle implique des produits naturels ou d’autres compléments—peut s’avérer dangereuse si elle n’est pas encadrée par des professionnels, au risque d’aggraver la situation.

Face aux difficultés du sevrage alcoolique, il peut être tentant d’opter pour l’automédication en recourant aux rares remèdes en vente libre, lesquels se limitent essentiellement à des solutions naturelles à base de plantes – granules homéopathiques, décoctions ou teintures mères. Ces approches présentent l’avantage d’éviter certains effets secondaires indésirables observés avec des médicaments plus agressifs.

Toutefois, l’usage de telles plantes dans un contexte aussi complexe n’est pas dénué de risques. En effet, il est impératif d’être bien conseillé concernant la posologie, d’autant que certaines plantes comme le millepertuis peuvent interagir dangereusement avec d’autres médicaments. Par ailleurs, l’efficacité de ces remèdes naturels peut s’avérer insuffisante face aux symptômes sévères de manque, rendant indispensable le recours à un professionnel de santé en cas de signes inquiétants.

Enfin, même si ces remèdes peuvent atténuer l’anxiété et réduire le besoin de boire, ils ne s’attaquent pas aux racines profondes de l’addiction. Pour obtenir des résultats durables, il est essentiel de prendre en compte les aspects psychologiques et les causes intrinsèques de la dépendance.

Afin d’obtenir des résultats probants, il est vraiment indispensable de considérer tous les aspects de l’addiction. S’il est évident de gérer les manifestations visibles et immédiates, telles que l’anxiété, l’irritabilité, la nervosité et la déprime, il est tout aussi essentiel de s’attaquer aux racines inconscientes du problème pour éviter toute rechute future.

En évitant les traitements chimiques, certaines personnes cherchent à limiter la toxicité, surtout si l’alcool a déjà endommagé leur organisme. Elles souhaitent également éviter de s’accoutumer à certains traitements, comme les anxiolytiques, souvent prescrits.

De nos jours, il n’existe pas de médicament miracle pour arrêter définitivement l’alcool. Utiliser les médicaments actuels, c’est s’exposer aux effets secondaires de ces produits. En tenant compte des risques de dépendance, les personnes en situation d’alcoolisme peuvent inconsciemment remplacer une dépendance par une autre. Ces médicaments représentent déjà un risque majeur pour le foie. Il est donc important de noter que les médicaments pour arrêter de boire, avec ou sans ordonnance, ne sont pas les seuls moyens pour lutter contre l’alcoolisme. Il existe des solutions alternatives efficaces.

S’engager sur la voie du sevrage alcoolique nécessite motivation et investissement. Pour rester engagé et obtenir des résultats solides tout en privilégiant des approches naturelles, Oser Le Changement propose un parcours d’accompagnement complet et adapté.

Grâce à sa méthode d’avant-garde composée de 7 techniques de thérapies brèves, l’accompagnement se base autant sur l’origine inconsciente de la dépendance que sur la dépendance elle-même.

Aux Cabinets Oser Le Changement, à la différence de la vision médicale, nous appréhendons les dépendances sous l’angle du comportement et non de la maladie. L’addiction étant une réponse à court terme que l’inconscient trouve pour soulager et protéger la personne d’une souffrance plus grande.

L’Hypnose Renforcée est une méthode puissante qui s’intéresse particulièrement aux déclencheurs et origines du changement de comportement. Selon les dernières recherches en Neurosciences, 97 % des comportements sont contrôlés par l’inconscient et 3% le conscient.

L’Hypnose Renforcée instaure ainsi un dialogue avec l’inconscient et combiné avec 6 autres techniques hypnotique et psycho-émotionnelles, permet de réconcilier les différentes parties de soi pour enrayer toute éventuelle résistance.

Le sevrage à l’alcool avec Oser le Changement est une démarche holistique et naturelle qui prend en compte la personnalité, l’environnement et l’histoire de la personne. L’hypnothérapeute vous accompagne aussi bien pendant la période de sevrage d’arrêt de l’alcool qu’après : c’est le moyen de vous amener à un changement durable pour redonner du sens à sa vie.

Depuis sa création en 2013, Oser Le Changement a pu aider plusieurs milliers de personnes à se libérer de leur addiction.

Aujourd’hui, on estime à 97,5 % le taux de satisfaction de nos clients qui sont allés jusqu’au bout du programme. Si vous avez pris conscience que vous n’aspirez qu’à une chose, « se libérer pour changer de vie« , alors c’est le moment de prendre rendez-vous !

Les médicaments peuvent-ils accompagner un processus d’arrêt? Bien sûr, il est important de consulter son médecin et de suivre ses recommandations. Il faut bien savoir que les médecins prescrivent des molécules qui agissent essentiellement sur le corps.

Cela dit, les médecins encouragent toujours leurs patients à entreprendre un suivi psychologique.

Nombreuses sont les personnes que l’Institut reçoit qui prennent des médicaments, soit pour agir sur le stress, l’anxiété, la dépression, soit pour agir sur le dégoût. 

Le cabinet ne milite pas contre les médicaments : il propose un programme pour agir en profondeur sur le stress et les souffrances à l’origine de l’addiction à l’alcool. D’ailleurs, parfois des compléments alimentaires naturels alliés à un programme thérapeutique Oser Le Changement adapté, peuvent aider à gérer cette période de sevrage.

97,5% de satisfaction parmi les personnes qui sont allés au bout de leur programme.

En effet, avant de poser des déviations, ce qui correspond à changer les connexions neuronales habituelles, nos hypnothérapeutes agissent sur différents points afin qu’il n’y ait pas de compensation émotionnelle ; ils activent toutes les ressources nécessaires pour que la personne retrouve une vie normale avec espérance, joie de vivre et projets.

Voir aussi :

• Acamprosate : avis du traitement médicamenteux contre l’alcool
• Alcover : avis sur ce traitement médicamenteux contre l’alcool
• Disulfirame : avis de ce traitement médicamenteux contre l’alcool
• Les médicaments et produits qui dégoutent de l’alcool
• Les nouveaux médicaments miracles pour arrêter l’alcool
• Naltrexone : avis sur ce traitement médicamenteux contre l’alcool
• Xyrem : avis sur ce traitement médicamenteux contre l’alcool