QUELS SONT LES NOUVEAUX MÉDICAMENTS MIRACLE POUR ARRÊTER DE BOIRE ?

Publié le 13 mai, 2025 par Marion Boisselière

L’idée d’un médicament miracle capable d’effacer l’alcoolodépendance d’un simple comprimé est séduisante, mais la réalité est plus nuancée. Plusieurs molécules ont montré une efficacité encourageante pour réduire la consommation d’alcool ou limiter l’envie de boire. Certaines agissent sur les circuits de récompense du cerveau, d’autres modifient la manière dont l’alcool est perçu par l’organisme, le rendant moins attractif, voire désagréable.

Toutefois, ces traitements pharmacologiques ne suffisent pas à eux seuls à résoudre une addiction aussi complexe. L’alcoolodépendance implique des dimensions psychologiques, comportementales et sociales qui dépassent le cadre biologique. Un accompagnement global est indispensable, incluant un suivi médical rigoureux, un soutien psychologique et, idéalement, une approche holistique adaptée aux besoins de chaque individu. Ces médicaments peuvent être des alliés, mais ils ne remplacent jamais la démarche profonde nécessaire pour retrouver une vie libérée de l’alcool.

La Naltrexone

La naltrexone fait partie de cette liste de nouveaux médicaments miracles dans la lutte contre l’alcoolisme. Elle est utilisée pour traiter l’alcoolisme depuis la fin des années 1990. Le médicament agit sur le corps par le biais du système opioïde. Le système opioïde a un lien avec le système dopaminergique du corps, qui est associé à l’expérience des sentiments de plaisir. En pratique, la naltrexone réduit le plaisir de boire en bloquant le fonctionnement du système opioïde.

La naltrexone contribue à prolonger les périodes de sobriété, à limiter les épisodes de consommation excessive et à réduire le risque de perte de contrôle, même face à de petites quantités d’alcool. Elle aide également à diminuer la quantité globale d’alcool consommée.

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Cependant, elle est contre-indiquée chez les personnes sous traitement opioïde, car elle peut provoquer un sevrage sévère ou neutraliser les effets de ces médicaments.

L’Acamprosate (Campral)

L’acamprosate est un médicament utilisé dans le traitement de la dépendance à l’alcool, sous forme de comprimés contenant comme principe actif l’acétyl homotaurine de calcium. Son action psychoactive vise à restaurer l’équilibre du système nerveux central en régulant la libération des neurotransmetteurs, qui sont fortement sollicités lors de la consommation d’alcool. Ce phénomène est responsable des effets stimulants ou apaisants ressentis après avoir bu—que ce soit une euphorie, une montée d’énergie ou, à l’inverse, une sensation de relaxation et de soulagement du stress.

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Campral agit en modérant la libération de ces substances, empêchant ainsi la réponse habituelle du cerveau à l’alcool. Il stabilise l’activité neurologique, offrant un effet normalisant et neuroprotecteur. Bien qu’il soit classé parmi les psychotropes, il ne crée aucune dépendance et ne génère pas de symptômes indésirables. Son efficacité est progressive : avec une prise régulière, il contribue à réduire l’envie de boire, diminue le risque de rechute et limite l’apparition de troubles psychiatriques liés à l’alcoolodépendance.

    Le Disulfirame

    Le disulfirame (Antabus) est souvent présenté comme l’un des traitements les plus efficaces pour lutter contre l’alcoolodépendance. Très utilisé en Finlande, il joue un rôle clé dans le processus de sevrage.

    Dans des conditions normales, l’éthanol ingéré est métabolisé par l’organisme : il est d’abord transformé en acétaldéhyde, puis rapidement converti en acide acétique avant d’être éliminé.

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    Le disulfirame empêche la transformation de l’acétaldéhyde en acide acétique, entraînant ainsi son accumulation dans l’organisme. Cette accumulation provoque une réaction désagréable, connue sous le nom de réaction anti-abus : même après une faible consommation d’alcool, des symptômes tels que nausées, vomissements (avec un risque de lésions œsophagiennes), sensations de brûlure et rougeurs cutanées, ainsi qu’un essoufflement peuvent apparaître.

    L’idée derrière ce mécanisme est de dissuader la consommation d’alcool en la rendant physiquement inconfortable, poussant ainsi la personne à éviter de boire.

    Le Topiramate

    Le Topiramate (Topamax) est habituellement utilisé dans le cadre de la prévention de la migraine, pour les troubles épileptiques et pour réguler l’appétit. Bien qu’il ne soit pas actuellement approuvé pour une utilisation dans la dépendance à l’alcool, des études ont suggéré qu’il pourrait faire partie des nouveaux médicaments miracle dans la lutte contre l’alcoolisme.

    Comment fonctionne le Topiramate ?

    Le Topiramate agit en modifiant l’équilibre des produits chimiques dans le cerveau, ce qui réduit l’effet gratifiant de la consommation d’alcool.

    Divers médicaments pour lutter contre l'addiction à l'alcool.

    La Gabapentine

    Pour clore cette liste des traitements aidant à lutter contre l’alcoolodépendance, on trouve la gabapentine, un médicament générique initialement prescrit contre l’épilepsie et certaines formes de douleur. Son efficacité et sa sécurité dans le traitement de la dépendance à l’alcool ont été mises en évidence par des essais cliniques randomisés, contrôlés par placebo et réalisés en double aveugle sur 150 patients par des chercheurs du Scripps Research Institute aux États-Unis.

    La gabapentine joue un rôle clé dans le maintien de l’abstinence en rééquilibrant les substances chimiques du cerveau impliquées dans les symptômes de sevrage alcoolique. En stabilisant ces mécanismes neurobiologiques, elle contribue à réduire le risque de rechute et à soutenir la récupération à long terme.

    Un accompagnement global pour une libération durable

    Les traitements médicamenteux jouent un rôle important dans le sevrage alcoolique : en induisant une aversion pour l’alcool et en nécessitant un encadrement médical rigoureux, ils apportent une aide précieuse à ceux qui souhaitent arrêter de boire. Cependant, l’alcoolodépendance ne se résume pas à une réaction physiologique—elle trouve souvent ses racines dans des mécanismes psychologiques profonds.

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    Ce travail inclut également une transformation des émotions négatives et des croyances limitantes, qui deviennent des leviers puissants pour instaurer de nouveaux comportements sains. En traitant l’alcoolodépendance à la racine et dans toutes ses dimensions, cette approche permet de s’en libérer durablement, ouvrant la voie à une vie plus sereine et épanouie.