Quels sont les médicaments qui dégoÛtent de l’alcool ?

Publié le 25 mars, 2025 par Marion Boisselière

Parmi ces solutions, des médicaments spécifiques ont été développés pour aider les individus à réduire leur consommation, voire à ressentir une révulsion vis-à-vis de l’alcool. Mais les traitements médicamenteux ne sont pas le seul outil disponible : des approches complémentaires, plus globales, peuvent également jouer un rôle clé dans le processus.

Le baclofène est couramment utilisé pour soulager l’augmentation du tonus musculaire (spasticité) dans la sclérose en plaques, les accidents vasculaires cérébraux et d’autres conditions.

Au début des années 2010, ce médicament a connu un essor significatif en tant que solution contre le syndrome de sevrage alcoolique. Cette condition, résultant d’une consommation prolongée d’alcool, est typique des stades avancés de l’alcoolisme, notamment les phases II et III.

Les défenseurs de l’utilisation du baclofène soutiennent que ce médicament diminue significativement le désir de consommer de l’alcool, tout en prévenant le risque d’une consommation excessive.

Depuis 2014, son utilisation dans le traitement de la dépendance à l’alcool est officiellement autorisée en France.

Ce traitement est utilisé pour réduire les envies d’alcool chez les patients dans le cadre d’un traitement complet de la dépendance à l’alcool.

Le naltrexone se distingue des traitements traditionnels par son mode d’action unique, ce qui explique sa popularité croissante dans la prise en charge de la dépendance à l’alcool.

Le Naltrexone est disponible sous forme de solution intramusculaire ou intraveineuse et de comprimés.

L’action du médicament est basée sur la formation de l’aversion du patient pour les boissons alcoolisées et, par conséquent, sur l’arrêt de la consommation excessive. L’effet est obtenu en raison de l’accumulation de la substance active dans le corps.

Ce médicament bloque l’activité des récepteurs opioïdes dans le corps, ce qui fait que l’euphorie et le plaisir de boire de l’alcool disparaissent et le patient perd tout intérêt pour lui.

Pour garantir un résultat optimal et une prise en charge efficace, ce traitement doit être suivi pendant au moins quatre semaines, en complément d’une thérapie psychologique et en respectant les recommandations médicales.

Le Xyrem, lorsqu’il est pris en combinaison avec des boissons alcoolisées, peut entraîner des effets indésirables graves touchant tant les fonctions mentales que physiques. Parmi ces effets, on retrouve notamment la confusion, la perte de coordination, des contractions ou une faiblesse musculaire, des tremblements, une transpiration excessive, des convulsions ou encore des difficultés respiratoires.

Il est essentiel de respecter les consignes de sécurité liées à ce traitement. Vous devez éviter toute activité exigeant un haut niveau de vigilance, comme conduire ou utiliser des machines, pendant au moins six heures après avoir pris une dose de ce médicament.

Par ailleurs, les effets du Xyrem peuvent entraîner une perte durable de l’envie de consommer de l’alcool, ce qui en fait une option significative dans la gestion de la dépendance alcoolique lorsqu’il est utilisé dans un cadre médical strict.

L’oxybate de sodium, ingrédient principal d’Alcover, s’est révélé être un traitement sûr et efficace pour les patients souffrant de troubles liés à la consommation d’alcool. Ce médicament a été approuvé en Italie et en Autriche, où il est utilisé pour traiter le syndrome de sevrage alcoolique et prévenir les rechutes. Des études réalisées dans le cadre de protocoles diagnostiques et thérapeutiques ont confirmé son efficacité chez des patients alcoolodépendants, consolidant ainsi sa place comme option précieuse dans la prise en charge de l’alcoolisme.

Alcover a également démontré son efficacité dans le maintien de l’abstinence alcoolique. Plus de 75 % des patients traités étaient entièrement abstinents six mois, puis douze mois après le début du traitement, faisant de ce médicament une option précieuse dans la lutte contre la dépendance à l’alcool.

Les plantes médicinales, une alternative naturelle

De nos jours, les plantes médicinales offrent également des solutions prometteuses pour lutter contre l’alcoolisme. Ces nouveaux remèdes naturels, basés sur des plantes et des racines, apportent une aide précieuse à de nombreux alcoolodépendants. Déclinés sous diverses formes, comme des comprimés, des gélules ou des pilules, ils séduisent par leur approche douce et complémentaire.

Des pilules comme « Glycesed », « Acidum-S » et « Proproten 100 », élaborées à partir d’herbes médicinales et d’ingrédients naturels, offrent une approche douce pour diminuer l’envie de consommer de l’alcool. Ces traitements, dont l’efficacité dépend des besoins individuels des patients, sont souvent intégrés dans un cadre thérapeutique personnalisé.

Parmi eux, « Proproten 100 » est particulièrement populaire. Ce médicament, initialement développé en Russie, agit en atténuant les réactions physiques et émotionnelles liées à la consommation d’alcool. Il neutralise des symptômes de sevrage tels que l’irritabilité, les tremblements, les troubles émotionnels et le stress mental.

Son ingrédient actif, des anticorps contre la protéine S-100, a été scientifiquement reconnu pour ses effets neuroprotecteurs, végéto-modulateurs et psychotropes. Ces propriétés renforcent la résistance du cerveau face aux intoxications et à l’hypoxie. Cependant, « Proproten 100 » est contre-indiqué pour les femmes enceintes et allaitantes.

La consommation d’alcool et le processus de sevrage ne se limitent pas à des aspects purement physiques : ils impliquent une dimension psychologique profonde et souvent complexe.

L’addiction à l’alcool trouve fréquemment ses origines dans des blessures inconscientes, des traumatismes ancrés ou des émotions négatives. Parfois, le besoin de se sociabiliser ou de se sentir en confiance agit comme un déclencheur, favorisant une consommation excessive. Ainsi, le sevrage ne se résume pas à répondre à un simple besoin physique, mais représente un véritable défi émotionnel et mental.

Des obstacles psychologiques tels que des croyances limitantes ou des émotions douloureuses liées à la peur du changement peuvent compliquer ce parcours. C’est pourquoi il est essentiel de travailler sur l’origine inconsciente de l’addiction et d’apaiser les émotions associées pour espérer des résultats durables. Une approche globale, qui considère l’individu dans toutes ses dimensions, s’avère donc fondamentale.

Oser le Changement propose un accompagnement holistique visant à transformer ces blocages en puissants leviers de transformation.

En utilisant des techniques complémentaires agissant en synergie, le praticien facilite une activation rapide du changement tout en aidant à remplacer les émotions négatives par des comportements sains et constructifs. Parmi ces outils, l’Hypnose Renforcée® occupe une place centrale. Cette méthode permet de dialoguer avec l’inconscient afin d’identifier et de traiter les racines profondes de l’alcoolodépendance. En instaurant une aversion envers l’alcool, tout en puisant dans les ressources intérieures de la personne, elle contribue à installer des habitudes de vie nouvelles et positives.

Pour renforcer cet accompagnement, Oser le Changement propose également un programme résidentiel. Offrant un cadre naturel apaisant et sécurisé, ce programme favorise l’éloignement du contexte habituel tout en permettant une reconnexion à soi-même. Grâce à des séances quotidiennes d’hypnose renforcée et des activités ressourçantes telles que le yoga, la méditation, les bains thermaux, les randonnées ou encore le sport, ce programme constitue une véritable parenthèse de transformation et de reconstruction personnelle.

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Voir aussi :

• Acamprosate : avis du traitement médicamenteux contre l’alcool
• Alcover : avis sur ce traitement médicamenteux contre l’alcool
• Disulfirame : avis de ce traitement médicamenteux contre l’alcool
• Les médicaments pour arrêter de boire sans ordonnance
• Les nouveaux médicaments miracles pour arrêter l’alcool
• Naltrexone : avis sur ce traitement médicamenteux contre l’alcool
• Xyrem : avis sur ce traitement médicamenteux contre l’alcool