COMMENT FAIRE INTERNER UNE PERSONNE DROGUÉE ?

Publié le 11 juin, 2025 par Marion Boisselière

La toxicomanie est un problème de santé publique majeur qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Elle peut entraîner des conséquences graves pour la santé, la vie sociale et familiale, et l’économie.

Dans cet article, nous allons explorer les différentes facettes de la toxicomanie, des causes aux conséquences, en passant par les solutions pour aider les personnes affectées. Nous aborderons également les procédures légales en France pour l’internement des personnes toxicomanes et les bienfaits potentiels de l’Activation Neuronale du Changement dans leur traitement.

La toxicomanie est un trouble caractérisé par l’usage compulsif et incontrôlé de substances psychoactives malgré les conséquences néfastes sur la santé physique, mentale et la vie sociale de l’individu. Les substances concernées incluent aussi bien les drogues illicites (comme la cocaïne, l’héroïne, et le cannabis) que les médicaments sur ordonnance détournés de leur usage (comme les opioïdes et les benzodiazépines).

La toxicomanie résulte généralement d’une combinaison de facteurs environnementaux, psychologiques et sociaux.

Certaines personnes peuvent déjà avoir des prédispositions génétiques au développement d’une dépendance. La présence de toxicomanie dans la famille peut également augmenter le risque. Plusieurs autres causes sont possibles :

Les traumatismes profonds et souvent inconscients peuvent créer une vulnérabilité chez certaines personnes, les rendant plus susceptibles de sombrer dans l’addiction lorsque ces blessures sont ravivées par des déclencheurs spécifiques.

La toxicomanie a des répercussions significatives sur divers aspects de la vie de l’individu, touchant à la fois la santé physique et mentale, la vie sociale et familiale, ainsi que les aspects économiques et professionnels.

Les conséquences sur la santé sont considérables et peuvent être fatales. La consommation régulière de substances peut entraîner des maladies chroniques comme des maladies cardiaques, hépatiques, respiratoires ou des infections dues à l’usage de drogues injectables (hépatite, VIH).

Les substances psychoactives peuvent provoquer ou aggraver des troubles mentaux tels que la dépression, l’anxiété, la psychose ou les troubles de l’humeur.

Enfin, la consommation excessive de drogues peut conduire à des surdoses potentiellement mortelles.

L’addiction peut également impacter la vie sociale et familiale. Les toxicomanes peuvent être à l’origine ou victimes de violence domestique, d’abus émotionnels ou physiques. Des tensions et des conflits peuvent apparaître ou s’intensifier au sein de la famille, ou auprès des amis, créant un environnement instable et stressant et entraînant une perte de soutien social.

Enfin, l’addiction peut occasionner des difficultés professionnelles et financières. En effet, la consommation de drogues peut conduire à une perte de vigilance, une perte de contrôle, impactant directement les performances professionnelles et le comportement. Cela peut conduire à une perte d’emploi et donc induire des difficultés financières.

La consommation de substances illicites peut aussi entraîner des démêlés avec la justice, des amendes, des peines de prison et un casier judiciaire.

Ces conséquences mettent en évidence la nécessité d’une prise en charge adéquate pour les personnes souffrant de toxicomanie.

L’internement d’une personne souffrant de toxicomanie est une décision complexe et souvent difficile à prendre. Cependant, il peut être nécessaire dans certaines situations pour protéger la personne et son entourage, et pour fournir les soins dont elle a besoin pour surmonter sa dépendance.

L’internement est souvent décidé par l’entourage pour la sécurité de la personne. Lorsque la personne n’est plus en mesure de prendre soin d’elle, qu’elle adopte des comportements dangereux comme l’auto-mutilation ou des tentatives de suicide ou qu’elle présente de forts risques d’overdose, les proches peuvent envisager de prendre des mesures radicales. Cela peut être aussi pour leur propre sécurité, notamment quand les enfants du foyer sont exposés à ce contexte toxique, ou que la personne toxicomane montre des signes de violence.

Cette décision peut également être prise face à l’échec répétés de traitements ambulatoires, ou du refus de la personne de suivre le traitement prescrit. Il devient alors nécessaire de lui permettre de bénéficier d’un accompagnement intensif dans un cadre sécurisé et bienveillant.

Afin de procéder à l’hospitalisation de la personne, plusieurs étapes doivent être respectées. Dans un premier temps, il est indispensable de demander une évaluation effectuée par un professionnel de la santé, si possible un psychiatre. Cette évaluation est incontournable pour remplir tous les critères légaux.

L’hospitalisation peut être demandée par un proche, dans le cas où la personne affectée par l’addiction n’est plus en mesure de donner son consentement aux soins, et que son état nécessite des soins immédiats assortis d’une surveillance constante. Cet internement peut également être ordonné par le préfet du département, lorsque la personne présente un danger pour elle-même ou pour autrui, et que l’intervention est nécessaire pour prévenir des actes susceptibles de porter atteinte à la sécurité.

L’hospitalisation d’office (HO) et l’hospitalisation demandée par des tiers (HDT) sont toutes deux contrôlées par le juge des libertés et de la détention, qui peut décider du maintien de la mesure ou de lever l’internement.

Des soins psychiatriques peuvent être demandés par un membre de la famille ou une personne ayant un intérêt légitime, sans le consentement de la personne concernée par ses soins. Ces soins pourront être prodigués dans le cadre d’une hospitalisation, mais lorsque les circonstances le permettent, le suivi peut être proposé en ambulatoire.

Cette procédure suit le même protocole que les mesures d’hospitalisation demandée par un tiers ou l’hospitalisation d’office.

La personne internée bénéficie d’un suivi médical strict et d’une évaluation de son état de santé mentale pour déterminer les progrès et les ajustements nécessaires aux soins.

Il est important de noter que la personne conserve son droit à l’information, le droit à la correspondance et également le droit de recours par rapport à cette décision, devant le juge des libertés et de la détention.

Des alternatives douces et bienveillantes sont disponibles pour toute personne ayant besoin de retrouver un équilibre de vie. Oser le Changement propose ainsi un programme résidentiel permettant aux personnes affectées par l’addiction de bénéficier, dans un cadre sécurisé et naturel, d’un accompagnement immersif et intensif. L’objectif est de permettre à la personne de se couper de son contexte habituel afin d’ouvrir sur un temps d’introspection et de déployer des solutions pour un retour à l’équilibre durable.

Le recours à des substances est souvent le résultat de souffrances intérieures inconscientes, liées à un traumatisme ancré ou à un trouble remontant à l’enfance.

Dans le cadre de cette immersion, la personne bénéficiera quotidiennement d’une séance intensive d‘Activation Neuronale du Changement®. Cette méthode se base sur différents types d’hypnose (classique, Ericksonienne, conversationnelle) pour instaurer un dialogue avec l’inconscient et identifier puis enrayer l’origine profonde du problème. Le Praticien en Activation Neuronale du Changement aide ainsi la personne à réintégrer ses ressources intérieures pour installer de nouveaux comportements sains. L’Activation Neuronale du Changement est particulièrement efficace pour arrêter les comportements nuisibles et les remplacer par des habitudes plus saines. Le travail effectué sur les origines inconscientes du problème permet des résultats durables et profonds. En outre, l’hypnose est combinée avec six autres techniques éprouvées pour lever toute éventuelle résistance et transformer les émotions et croyances négatives.

Lors de ce programme résidentiel, des activités relaxantes et revitalisantes sont proposées, comme des activités sportives, du yoga, de la méditation et des bains thermaux, favorisant ainsi une reconnexion à soi-même et un ressourcement complet.

Le programme résidentiel est prévu pour une durée d’un semaine minimum. Il est possible de prolonger le séjour en fonction des besoins.

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