Olanzapine dépression

 

Publié le 4 décembre, 2024 par Marion Boisselière

L’Olanzapine est un médicament utilisé en psychiatrie, il appartient à la classe des antipsychotiques “atypiques”, dits aussi de deuxième génération.

La formule initiale de l’Olanzapine a été mise sur le marché sous le nom commercial de Zyprexa. Ce médicament est principalement prescrit dans le cadre d’un traitement pour la schizophrénie et pour les troubles bipolaires, mais il peut également être utilisé comme médicament contre la dépression en cas de dépression résistante. L’Olanzapine a pour effet thérapeutique une action sur certains neurotransmetteurs du cerveau, principalement la dopamine et la sérotonine. Ce ce fait, elle atténue les manifestations psychotiques et les troubles de l’humeur. Ce médicament est délivré uniquement sur ordonnance, après une prescription initiale délivrée par un psychiatre, ou un neurologue, ou un pédiatre. La prise d’Olanzapine nécessite un suivi médical régulier.

Dans cet article, retrouvez l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur l’Olanzapine : son utilisation, ses contre-indications et ses effets indésirables.

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Olanzapine : présentation

L’Olanzapine est un médicament neuroleptique. C’est à la fois le nom de la substance active du Zyprexa, et aussi le nom des médicaments génériques (le plus souvent le générique porte le nom de la substance active suivi du nom du laboratoire ou du génériqueur).

Effet thérapeutique

En tant qu’agent antipsychotique, un traitement sous Olanzapine a des effets antimaniaques (atténuant les épisodes de manies) et thymorégulateurs (régulant l’humeur).

Dans le cas de la schizophrénie (maladie psychiatrique appartenant à la catégorie des psychoses), l’Olanzapine peut être prescrite pour aider à réduire les symptômes psychotiques, tels que les hallucinations et les idées délirantes, mais aussi pour réduire le retrait social et l’apathie.

Dans les cas des troubles bipolaires, elle peut être utilisée pour traiter les épisodes maniaques et, dans certains cas, en tant que traitement d’entretien pour prévenir les rechutes.

Enfin, dans certains cas, l’Olanzapine peut également être prescrite pour traiter les épisodes dépressifs majeurs résistants, généralement en adjuvant, associée avec d’autres médicaments antidépresseurs.

Mécanisme d’action

L’Olanzapine (Zyprexa) agit sur plusieurs récepteurs dans le cerveau, y compris les récepteurs de la dopamine et de la sérotonine. L’action de l’olanzapine dans le cerveau est complexe car elle affecte plusieurs systèmes de neurotransmetteurs, principalement les récepteurs de la dopamine et de la sérotonine, mais aussi d’autres récepteurs. L’action de ce médicament sur les différents récepteurs du cerveau, peut aider à équilibrer certaines substances chimiques cérébrales, réduisant ainsi les symptômes des troubles pour lesquels elle est prescrite. Voyons plus en détail comment cela fonctionne.

La dopamine est un neurotransmetteur clé impliqué dans la régulation de l’humeur, de la motivation, du plaisir, et des cognitions. Les antipsychotiques comme l’Olanzapine bloquent les récepteurs de la dopamine « D2 » dans certaines voies du cerveau. En particulier, ils ciblent le système mésolimbique, qui est souvent hyperactif dans la schizophrénie et peut être responsable des symptômes psychotiques tels que les hallucinations et les délires. En bloquant ces récepteurs, l’Olanzapine peut aider à réduire ces symptômes.

La sérotonine est un neurotransmetteur qui joue un rôle dans de nombreux processus, y compris l’humeur, l’anxiété et les cognitions. L’Olanzapine bloque les récepteurs de la sérotonine 5-HT2A, ce qui contribue à améliorer les troubles de l’humeur, à réduire l’anxiété et d’autres signes dépressifs. En outre, en bloquant les récepteurs 5-HT2A, l’Olanzapine peut permettre à la dopamine d’agir plus librement dans certaines régions du cerveau, ce qui peut réduire certains effets secondaires comme la rigidité et la bradykinésie (mouvement lent) souvent associés aux antipsychotiques typiques (ceux de la première génération).

L’Olanzapine a également des effets sur d’autres systèmes de neurotransmetteurs, notamment sur les récepteurs de l’acétylcholine, de l’histamine et du noradrénaline. Ceci peut expliquer certains des effets indésirables comme la somnolence, la prise de poids et la sécheresse buccale.

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Différents médicaments et génériques contenant de l’Olanzapine

Voici la liste des médicaments génériques du Zyprexa actuellement sur le marché pharmaceutique : Olanzapine Accord, Olanzapine Alter, Olanzapine Arrow, Olanzapine Arrow génériques, Olanzapine Biogaran, Olanzapine Cristers, Olanzapine Cristers Pharma, Olanzapine EG, Olanzapine Evolugen, Olanzapine Sandoz, Olanzapine Teva, Olanzapine Viatris, Olanzapine Zentiva, Olanzapine Zentiva Lab, Olanzapine Zydus, Zalasta et Zypadhera.

La Zypadhera est un médicament à libération prolongée d’Olanzapine. Elle est utilisée pour des patients souffrant de schizophrénie. C’est une formulation spécifique qui est administrée par injection et conçue pour libérer le médicament sur une longue période. Cela permet aux patients de maintenir des niveaux stables du médicament dans le sang avec moins d’injections requises, par rapport aux comprimés pris quotidiennement.

Olanzapine : trouble bipolaire et schizophrénie

L’Olanzapine (Zyprexa) est un médicament neuroleptique à la fois antipsychotique et thymorégulateur (régulateur de l’humeur). C’est pourquoi il est principalement utilisé dans le cadre du traitement de la schizophrénie et de la bipolarité. La prise de ce médicament chez les patients bipolaires permet de réduire les épisodes maniaques, l’intensité et la fréquence des symptômes de la manie.

Troubles bipolaires : définition et traitements médicamenteux

Le trouble bipolaire est une pathologie qui entraîne des fluctuations extrêmes de l’humeur, avec des épisodes pouvant varier de l’excitation extrême (manie, hypomanie) à la dépression profonde. Les patients atteints de bipolarité présentent des changements d’humeur intenses qui vont bien au-delà des fluctuations ordinaires que la plupart des personnes connaissent. Ces changements d’humeur se composent de deux types d’épisodes et leur durée est variable en fonction des cas :

– Des épisodes maniaques : phase avec une humeur élevée, une hyperactivité, une énergie excessive, une accélération des pensées, une haute estime de soi, une forte irritabilité et impulsivité, un besoin de sommeil moindre, etc. La personne est désinhibée, peut avoir des comportements dangereux et des manifestations de symptômes psychotiques. Lorsque les signes de la manie sont moins sévères et souvent de durée plus courte, on parle d‘épisodes hypomaniaques.

– Des épisodes dépressifs : phase où le patient ressent une tristesse profonde, un désespoir, une perte d’intérêt pour toutes activités, des troubles de l’appétit et du sommeil, une fatigue importante associée à une baisse d’énergie, des pensées noires ou suicidaires.

Il existe plusieurs sous-types de bipolarité qui sont relatifs à la nature et à l’intensité des épisodes maniaques ou dépressifs :

Le trouble bipolaire de type I : présence de manie, possibilité de symptômes psychotiques.

Le trouble bipolaire de type II : présence d’hypomanie

Les états mixtes : concomitance des symptômes maniaques (ou hypomaniaques) et dépressifs ; ou encore alternance accélérée des phases maniaques et dépressives (au sein de la même journée). C’est la forme de la maladie la plus dangereuse car la désinhibition de la manie et la profonde tristesse de la dépression peut conduire le patient à une tentative de suicide.

Dans le cadre du traitement de la bipolarité, plusieurs médicaments sont généralement prescrits et une psychothérapie est recommandée. Dans sa prescription, le médecin peut décider de combiner :

– des stabilisateurs de l’humeur: comme le lithium, qui est particulièrement efficace pour réduire la fréquence et la sévérité des épisodes maniaques et prévenir les rechutes.

– des anti-épileptiques : utilisés également comme stabilisateurs de l’humeur, incluant le valproate (Depakote), la carbamazépine (Tegretol) et le lamotrigine (Lamictal).

– des antipsychotiques : certains, comme l’olanzapine (Zyprexa), la quétiapine (Seroquel), et la rispéridone (Risperdal), peuvent être prescrits pour gérer les symptômes de la manie ou comme stabilisateurs de l’humeur à long terme.

– des antidépresseurs: les psychiatres évitent souvent d’en prescrire, car il existe un risque que les antidépresseurs provoquent un épisode de manie chez beaucoup de patients. Toutefois, ils peuvent être utilisés en association avec des stabilisateurs de l’humeur pour traiter les symptômes dépressifs.

La prise en charge de cette maladie nécessite un suivi régulier et rigoureux par le médecin. Le diagnostic peut prendre au moins deux années. On peut diagnostiquer une bipolarité uniquement s’il a eu un épisode de manie ou d’hypomanie, d’où la difficulté de poser un diagnostic rapidement.

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Schizophrénie : définition et traitements médicamenteux

La schizophrénie est une maladie psychiatrique complexe et chronique qui affecte la façon dont une personne pense, ressent et se comporte. Elle est souvent caractérisée par des épisodes de psychose, c’est-à-dire qu’il y a une perte de contact avec la réalité.

Les personnes schizophrènes manifestent différents symptômes :

– Des symptômes dits positifs (liés à la psychose) : les hallucinations (entendre ou voir des choses qui ne sont pas là), les délires (croyances fausses, souvent bizarres et paranoïaques), la pensée désorganisée et les comportements anormaux.

– Des symptômes dits négatifs ( liés à la personnalité « normale ») : l’apathie, le manque de motivation ou d’émotion, la réduction de la parole spontanée et le retrait social, etc.

– Des symptômes cognitifs : déficit de concentration et de mémoire, perte des capacités de planifier ou d’organiser.

Les médicaments classiques prescrits pour traiter cette maladie sont des antipsychotiques. Il existe deux catégories d’antipsychotiques :

– Les antipsychotiques de première génération, également connus sous le nom d’antipsychotiques typiques, comme l’halopéridol ou la chlorpromazine. Ces médicaments sont efficaces contre les symptômes psychotiques mais peuvent avoir des effets secondaires sur le plan moteur.

– Les antipsychotiques de deuxième génération ou atypiques, comme la clozapine, l’olanzapine (Zyprexa), la rispéridone (Risperdal) et l’aripiprazole (Abilify). Ces médicaments sont généralement préférés pour deux raisons : moins d’effets secondaires sur le plan moteur, plus efficaces contre les symptômes négatifs et cognitifs.

Le traitement par antipsychotiques est généralement à long terme, souvent à vie, et doit être personnalisé en fonction des besoins du patient, de sa réponse au traitement et de la tolérance aux effets secondaires du médicament. En plus des médicaments, une prise en charge complète incluant la psychothérapie, le soutien social et des interventions de réhabilitation est souvent nécessaire pour aider les personnes atteintes de schizophrénie à mener une vie productive.

L’Olanzapine pour un état dépressif

L’Olanzapine (Zyprexa) est parfois utilisée pour traiter la dépression dans certains contextes. Lorsque les patients souffrent d’une dépression majeure résistante aux traitements « classiques », l’Olanzapine peut être prescrite en association avec un antidépresseur pour améliorer les résultats. La prescription est également possible pour la dépression bipolaire ou dépression avec des manifestations psychotiques, notamment la psychose post-partum ou la dépression psychotique.

Plusieurs études font valoir que la combinaison de l’Olanzapine avec la Fluoxétine, antidépresseur de la classe des ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine), pourrait être plus efficace

L’Olanzapine pour d’autres cas

L’Olanzapine (Zyprexa) peut être prescrite pour les patients âgés atteints de démence pour traiter des comportements d’agitation et d’agressivité. Toutefois, cette pratique est évitée autant que faire se peut, en raison des risques d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de mortalité.

Parfois, l’Olanzapine peut être utilisée pour traiter les symptômes d’agitation chez les patients présentant une personnalité dite borderline.

Enfin, il est également possible de traiter un TOC (trouble obsessionnel compulsif) résistant au traitement habituel, avec de l’Olanzapine, qui, à ce moment-là, est prescrite en association à des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).

L’utilisation de l’Olanzapine doit toujours être supervisée par un professionnel de la santé qualifié (psychiatre, neurologue, pédiatre) qui peut évaluer les risques et les avantages du médicament pour chaque patient.

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Olanzapine : contre-indications

L’Olanzapine est contre-indiqué dans certains cas. Si vous avez un glaucome à angle fermé, ce médicament pourrait aggraver votre condition, car cela augmente la pression dans l’œil et peut conduire à une perte de vision.

Les comprimés orodispersibles d’Olanzapine contiennent de l’aspartam (une source de phénylalanine). L’utilisation de ce médicament peut être dangereuse pour les patients atteints de phénylcétonurie, un trouble génétique qui affecte le métabolisme de la phénylalanine.

Si vous avez eu une hypersensibilité connue à l’un des composants de ce médicament (réaction allergique passée), la substance active olanzapine ou l’un de ses excipients, vous ne devriez pas prendre ce médicament. Les signes d’une réaction allergique comprennent des éruptions cutanées, des démangeaisons, un gonflement du visage ou des difficultés respiratoires.

Bien que l’Olanzapine n’appartienne pas à la famille des benzodiazépines, si vous avez une allergie connue à cette classe de médicaments, il est essentiel d’en parler à votre médecin pour mesurer les risques de son utilisation.

Interactions avec d’autres substances

L’Olanzapine (Zyprexa), en tant que médicament antipsychotique, peut avoir une influence sur l’efficacité de certains autres médicaments ou augmenter le risque d’effets secondaires.

L’Olanzapine peut interférer avec les médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson. Elle peut soit réduire leur effet, car ces médicaments augmentent souvent les niveaux de dopamine, ce qui est contraire à l’effet de l’Olanzapine, ou exacerber certains effets secondaires.

Il est important d’être prudent si vous prenez des médicaments qui affectent votre rythme cardiaque. L’Olanzapine peut modifier la manière dont votre cœur bat, et lorsqu’elle est prise avec d’autres médicaments qui ont également cet effet, le risque de troubles du rythme cardiaque peut augmenter.

Les médicaments contenant de la Fluvoxamine ou de la Ciprofloxacine peuvent augmenter la concentration de l’Olanzapine dans le sang, ce qui peut conduire à une intensification des effets secondaires de l’Olanzapine. La Fluvoxamine est souvent utilisée pour traiter les troubles obsessionnels compulsifs et la dépression. La Ciprofloxacine est un antibiotique.

Le charbon est un produit souvent utilisé pour traiter les intoxications ou les surdosages. Si vous prenez du charbon, (ou un médicament contenant du charbon), vous devez attendre au moins deux heures après l’ingestion de l’Olanzapine avant de le prendre le charbon, car il peut absorber l’Olanzapine présente dans l’estomac et les intestins, réduisant ainsi son absorption et son efficacité.

Points de vigilance

Si vous développez une fièvre inattendue et une rigidité musculaire, il pourrait s’agir d’un signe du syndrome malin des neuroleptiques lié à l’Olanzapine (Zyprexa) ; dans ce cas, ne continuez pas le traitement sans consulter un médecin. L’olanzapine peut également causer des mouvements musculaires involontaires, en particulier au niveau du visage et de la langue, et si cela se produit, il faut arrêter le médicament et contacter un médecin.

Les personnes âgées atteintes de démence devraient éviter l’Olanzapine en raison d’un risque important de complications graves. Les personnes souffrant d’épilepsie, de diabète, de troubles cardiaques, de maladie de Parkinson, de problèmes hépatiques, de certaines anomalies sanguines, de tendance à l’hypotension lors du passage en position debout ou après avoir été allongées pendant longtemps, doivent faire preuve de prudence lors de l’utilisation de ce médicament.

Il est important de signaler au médecin les troubles urinaires, la constipation sévère ou d’autres symptômes pouvant être aggravés par les effets anticholinergiques modérés de l’Olanzapine. Des contrôles réguliers de la pression artérielle, de la glycémie et des lipides peuvent être requis par le médecin pendant le traitement.

La consommation d’alcool doit être évitée car elle peut augmenter la somnolence causée par la prise de l’Olanzapine. Ce médicament peut causer une somnolence importante, et l’effet peut être exacerbé par l’alcool ou d’autres médicaments sédatifs. Il est donc conseillé d’éviter de conduire ou d’utiliser des machines dangereuses après la prise de ce médicament.

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Olanzapine : mode d’emploi et posologie

La posologie usuelle de ce médicament pour un adulte varie de 5 à 20 mg par jour, en une seule prise et de préférence à heure régulière. Chez les personnes âgées, et chez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou d’insuffisance hépatique, le dosage doit être diminué.

Ce médicament, sauf situations particulières, doit être arrêté progressivement afin d’éviter des effets indésirables transitoires. Lors d’une interruption brutale du traitement, le patient peut ressentir des tremblements, des sueurs , de l’anxiété, des vomissements, des troubles du sommeil (insomnie).

Cet antipsychotique atypique permet de contrôler les psychoses de façon efficace, il est nécessaire de suivre son traitement et les recommandations du médecin prescripteur afin d’éviter des rechutes de la maladie.

Une prise de poids étant souvent observée, il est nécessaire de manger équilibré afin d’éviter des problèmes diététiques ou de surpoids.

Olanzapine : effets indésirables

Les effets secondaires les plus fréquents de ce médicament sont la prise de poids et la somnolence. Voici une liste des principaux effets indésirables plus occasionnels :

– Des vertiges et de la fatigue avec des sensations d’étourdissement.

– Une augmentation de l’appétit : certains utilisateurs peuvent ressentir plus de faim que d’habitude.

– Des oedèmes : des gonflements dus à une accumulation de liquide dans les tissus peuvent apparaître.

– Une hypotension orthostatique : une baisse de la pression artérielle en se levant, ce qui peut causer des sensations d’étourdissements.

– Une constipation et une sécheresse de la bouche.

– Des mouvements ou grimaces involontaires, des tremblements et des raideurs : des mouvements saccadés involontaires ou rigidité musculaire.

Il est important de signaler rapidement au médecin prescripteur tout besoin fréquent d’uriner et/ou une soif excessive à votre médecin, car cela peut indiquer une hyperglycémie (augmentation du taux de sucre dans le sang) ou l’apparition d’un diabète.

En résumé, l’Olanzapine est un médicament appartenant à la catégorie des neuroleptiques. Il est utilisé dans le cadre de plusieurs maladies mentales : principalement pour les patients schizophrènes et bipolaires, et plus rarement pour les états dépressifs, les troubles de la personnalité borderline et les démences avec comportement d’agressivité. La prise de ce médicament nécessite une surveillance médicale régulière par le médecin prescripteur. Les principaux effets secondaires sont la prise de poids et la somnolence.

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FAQs:

Quand on est en cours de traitement, que faire si on a oublié de prendre une dose d’Olanzapine ?

Le schéma posologique pour L’Olanzapine prescrite dans le cadre de votre traitement doit être strictement respecté. Si l’oubli est très récent (moins de 2 heures environ), il est possible de prendre votre dose. Si vous vous rendez compte plus tardivement de votre oubli et lorsque vous êtes proche du moment de la dose suivante, ne prenez pas la dose oubliée et enchaînez sur le schéma posologique habituel afin de poursuivre le cours de votre traitement. Ne prenez surtout pas une double dose pour compenser la dose précédente oubliée.

L’Olanzapine peut provoquer le SMN (syndrome malin des neuroleptiques), quels en sont les symptômes ?

Les symptômes du SMN sont une fièvre élevée, des battements de cœur très accélérés ou au contraire très ralentis, une perte de connaissance ou un état de confusion, une crispation musculaire intense, une transpiration anormale excessive. Il s’agit d’une urgence médicale nécessitant une intervention des secours la plus rapide possible.

Que faire si les effets secondaires du traitement à l’Olanzapine sont vraiment importants ?

Vous devez contacter votre médecin prescripteur au plus vite car vous ne devez pas interrompre le traitement brusquement.

À partir de quand commence-t-on à ressentir l’action de l’Olanzapine ?

Au bout d’une semaine, la concentration en Olanzapine se stabilise dans l’organisme et les effets thérapeutiques commencent en principe à être ressentis. Néanmoins, il y a une sensibilité individuelle propre à chaque personne, et la dose entre également en ligne de compte.

L’Olanzapine peut-elle occasionner une dépendance ?

L’Olanzapine n’est pas une drogue. Elle ne génère pas d’état de manque. De ce fait, elle ne crée pas de dépendance.