Qu’est-ce que la dépression
La dépression est une maladie mentale reconnue susceptible de toucher tout le monde. Il est essentiel de ne pas confondre déprime et dépression. La déprime est une manifestation émotionnelle passagère. Une personne qui subit « un coup de déprime » parvient à « se ressaisir » par elle-même, éventuellement grâce à des proches, et retrouve un bon moral dans un délai assez court (quelques jours, semaines). La dépression se manifeste par différents symptômes persistants, en lien avec des dérèglements chimiques du corps, et qui empêchent la personne de fonctionner normalement sur le long terme (plusieurs mois, années). Elle nécessite de se faire accompagner sur le plan médical et thérapeutique.
Vous souhaitez mieux comprendre ce qu’est la dépression et quelles sont ses incidences ? Retrouvez dans cet article les différents symptômes et leurs répercussions ainsi que les traitements possibles pour surmonter cette pathologie.
Dépression, c’est quoi ?
La dépression est un trouble mental extrêmement courant, avec environ un tiers de la population française qui en fera l’expérience à un moment donné de leur vie. Cette maladie se manifeste par une tristesse intense et durable, une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes et une absence de plaisir à faire ce qui normalement procure de la joie. Sont également des caractéristiques de la dépression : une fatigue qui persiste même après le repos, des perturbations de l’appétit et du sommeil, une diminution des capacités de réflexion, une faible estime de soi, un repli sur soi et une sensation de désespoir qui peut donner lieu à des pensées sombres et mortifères.
La dépression se présente sous plusieurs formes cliniques, chacune avec ses propres caractéristiques spécifiques. Malgré toutes les informations que vous pourriez trouver sur internet, cela ne peut en aucun cas se substituer à un diagnostic posé en consultation par un médecin ou un psychiatre. Un professionnel de la santé mentale est qualifié pour identifier les symptômes dépressifs, évaluer leur gravité, et vous proposer un traitement adapté à votre situation personnelle et à la forme clinique de votre trouble dépressif.
Dépression saisonnière, c’est quoi ?
La dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier (TAS), survient à une période spécifique chaque année, se décline en deux types : hivernale et estivale. La dépression hivernale, affectant environ 10% des Français, est due au manque de lumière naturelle perturbant les rythmes circadiens. Les traitements peuvent inclure la luminothérapie. Moins courante, la dépression estivale est associée à la chaleur et à l’humidité, provoquant agitation et perte de poids.
Dépression post partum, c’est quoi ?
La dépression post-partum, pouvant survenir après l’accouchement, engendre chez la mère une profonde tristesse, anxiété et fatigue, affectant ses tâches quotidiennes et ses soins au bébé. C’est une forme sévère du « baby blues » avec des symptômes plus forts et durables jusqu’à un an.
Dépression chronique, c’est quoi ?
La dépression chronique (ou dysthymie) se caractérise par des symptômes dépressifs moins sévères mais durant plus longtemps, avec des phases d’humeur « meilleure » alternant avec des phases dépressives. La pathologie peut passer pour de l’instabilité émotionnelle chez l’individu et son entourage.
Dépression réactionnelle, c’est quoi ?
La dépression réactionnelle est déclenchée par un événement stressant précis, comme la perte d’un emploi, une rupture, la mort d’un proche, etc. L’individu ressent cet événement de manière particulièrement douloureuse.
Dépression souriante, c’est quoi ?
La dépression souriante est une forme de dépression où l’individu masque ses symptômes comme la tristesse et l’anxiété derrière une façade de joie et de bonheur. La personne paraît normale extérieurement, alors qu’intérieurement elle lutte avec son mal-être en silence.
Dépression maniaco dépressive, c’est quoi ?
Les troubles bipolaires (anciennement maniaco dépression) impliquent des changements d’humeur extrêmes, avec des phases dépressives alternant avec des phases maniaques ou hypomaniaques. Les signes de la manie peuvent inclure une excitation, une hyperactivité, une euphorie, des pensées accélérées et l’insomnie. Les phases dépressives et maniaques peuvent durer des semaines ou des mois. Le trouble bipolaire varie en intensité, avec des symptômes plus graves dans le type I et moins sévères dans le type II. La maniaco dépression nécessite un suivi psychiatrique régulier.
Dépression mélancolique, c’est quoi ?
La dépression mélancolique est une forme sévère de dépression. Elle se manifeste par une tristesse très intense, une perte de plaisir dans toutes les activités, une importante perte de poids, des troubles du sommeil, une apathie et un sentiment de culpabilité non justifié. Cette dépression nécessite souvent une hospitalisation en raison du risque suicidaire, une médication spécifique, et un suivi par un psychiatre.
Troubles anxio-dépressifs, c’est quoi ?
Les troubles anxio-dépressifs sont une fusion de symptômes de la dépression et de l’anxiété. Ils se caractérisent par une tristesse continue, une perte d’intérêt, des peurs excessives et des perturbations du sommeil.
Qui peut faire une dépression
La dépression est un trouble mental pouvant affecter toutes les personnes, indépendamment de leur âge, sexe, race, origine ethnique ou situation personnelle. Bien qu’elle soit plus fréquente chez les femmes, les hommes peuvent aussi en souffrir. Elle peut survenir à tout moment, de l’enfance à la vieillesse, dans des contextes négatifs comme une perte d’emploi, mais aussi suite à des événements positifs, comme le post-partum. Les facteurs de risque de la dépression sont les antécédents familiaux, la génétique, la biologie du cerveau, des expériences traumatisantes, la personnalité, le stress, l’usage de substances nocives et certains effets secondaires de traitements médicaux.
Qui peut faire une dépression
La dépression est un trouble mental pouvant affecter toutes les personnes, indépendamment de leur âge, sexe, race, origine ethnique ou situation personnelle. Bien qu’elle soit plus fréquente chez les femmes, les hommes peuvent aussi en souffrir. Elle peut survenir à tout moment, de l’enfance à la vieillesse, dans des contextes négatifs comme une perte d’emploi, mais aussi suite à des événements positifs, comme le post-partum. Les facteurs de risque de la dépression sont les antécédents familiaux, la génétique, la biologie du cerveau, des expériences traumatisantes, la personnalité, le stress, l’usage de substances nocives et certains effets secondaires de traitements médicaux.
Quels sont les symptômes courants de la dépression clinique?
Chaque type de dépression est singulière. Elle s’exprime de façon variable selon les patients, leurs antécédents, leur sensibilité et leur contexte de vie. On peut relever des signes que l’on retrouve de façon quasi constante dans l’ensemble des différentes dépressions. Voici les symptômes le plus souvent observés :
– tristesse profonde et persistante que rien ne parvient à adoucir.
– angoisses omniprésentes et pensées obsessionnelles submergent le dépressif.
– perte de sensibilité au plaisir (anhédonie) : le dépressif se désintéresse des activités qu’il trouvait agréables et réjouissantes auparavant. Il ne ressent plus de plaisir.
– épuisement général (asthénie) : le dépressif ressent une fatigue physique et psychique. Même en dormant, il ne parvient plus à se réguler. Ses pensées et ses mouvements sont au ralenti.
– apathie : le dépressif procrastine. Il remet à plus tard ce qu’il doit faire, y compris certains gestes du quotidien comme se lever, se laver, s’habiller, se faire à manger.
– troubles du sommeil (hypersomnie ou insomnie) : le dépressif est envahi par des ruminations qui peuvent l’empêcher de s’endormir correctement ou le réveiller au milieu de la nuit. Il peut aussi se réfugier dans le sommeil pour les fuir.
– troubles de l’appétit : hyperphagie ou anorexie.
– diminution des capacités cognitives : sa mémoire, sa concentration et son attention sont affectées.
– baisse d’estime de soi associée à un sentiment de culpabilité : il vit mal d’être « comme ça », se sent coupable et se dévalorise.
– affaiblissement de ses sentiments affectifs : il ressent moins d’affection à l’égard de ses proches. Il peut paraître insensible. Sa libido est diminuée voire absente.
– isolement : le malade commence à se replier sur lui-même jusqu’à parfois s’isoler totalement. Les relations sociales le fatiguent, car échanger avec autrui et faire bonne figure lui demande un effort important.
Quelles sont les conséquences de la dépression clinique ?
La dépression est une maladie qui perturbe gravement le bien-être du patient. Les répercussions des différents symptômes de la pathologie atteignent globalement tous les aspects de sa vie. Il y a un impact sur sa santé mentale et physique, sur son équilibre émotionnel, sur l’ensemble de ses relations sociales, et sur ses performances professionnelles ou scolaires.
Quelles répercussions sur la santé mentale et physique ?
Les individus atteints de dépression rencontrent une multitude de problèmes de santé. Les troubles alimentaires et les troubles du sommeil affaiblissent leur système immunitaire.
La dépression peut engendrer ou accentuer des douleurs physiques. Ces somatisations peuvent être des migraines, des douleurs dorsales, des tensions musculaires ou articulaires, des crises d’eczéma, des acouphènes, etc. Le système immunitaire étant fragilisé et la chimie du cerveau du dépressif perturbée, on peut observer une augmentation de ses problèmes de santé habituels, et ce malgré la prise de ses traitements médicamenteux habituels : asthme, allergie, tension artérielle, etc.
Les pensées, les gestes et les capacités cognitives d’une personne dépressive sont au ralenti. Cela peut induire une diminution de sa vigilance et augmenter les risques d’accidents.
L’ensemble de ses symptômes physiques et psychiques perturbent son quotidien et ses relations. Cela génère des sentiments de culpabilité et de désespoir intenses, et affecte gravement l’image que les personnes ont d’elles-mêmes. Cela peut conduire le dépressif à avoir des pensées et des comportements autodestructeurs, tels que les addictions à des substances nocives, l’automutilation, les idées noires, les tentatives de suicide.
Quelles conséquences dans la vie sociale et personnelle ?
Les problèmes de santé mentale peuvent grandement affecter la dynamique d’un couple, en particulier dans le cas de troubles dépressifs, car ils provoquent l’isolement, des changements d’humeur, une insensibilité apparente et une baisse de la libido. La gestion des troubles dépressifs est complexe et implique souvent un traitement médicamenteux qui peut également avoir des effets secondaires perturbants.
Ces effets, combinés aux symptômes dépressifs, peuvent susciter des sentiments de rejet chez les deux partenaires. Le conjoint du dépressif peut ne pas comprendre la maladie et ses symptômes ou carrément la dénier. Il est également possible qu’il la comprenne mais qu’il se sente impuissant et qu’il prenne de la distance. D’autre part, la personne dépressive peut s’isoler pour protéger son partenaire ou parce que sa capacité à ressentir des émotions est réduite par les médicaments.
Le dépressif se comporte de façon distante avec ses amis, il communique peu et semble se désintéresser de la relation. Même avec ses enfants, il rencontre des difficultés à leur montrer de l’affection et le maintien des routines quotidiennes est laborieux. Le parent dépressif éprouve des difficultés à s’investir comme avant dans son rôle parental.
Quelles conséquences sur ses activités ?
Les symptômes de la dépression rendent la personne moins productive et performante en raison de ses capacités cognitives diminuées (concentration, mémoire). Elle se démotive et montre un certain désinvestissement dans ses tâches. Son humeur labile peut détériorer ses communications professionnelles avec ses supérieurs, ses collègues, les clients : le dépressif peut devenir irritable, conflictuel, renfermé, et finalement s’effondrer.
Il peut faire des fautes professionnelles, perdre son emploi et subir des désagréments financièrs, ce qui va renforcer son sentiment de mésestime de soi et de culpabilité. Il est important de consulter un médecin pour obtenir un arrêt maladie ou un arrêt longue durée avant d’en arriver là.
Concernant les enfants, la scolarité et les relations amicales sont mises à mal pour les mêmes raisons. Il est important de réagir et d’accompagner son enfant pour éviter qu’il ne sombre dans un échec scolaire durable.
Troubles de l’humeur, dépression : comment s’en sortir ?
Selon la gravité des symptômes dépressifs et la forme clinique de la dépression, les mesures de traitement varient. On ne traite pas une dépression mélancolique de la même façon qu’un trouble saisonnier. On ne soigne pas une dépression chronique de la même manière qu’un trouble bipolaire.
Les psychologues cliniciens proposent d’identifier 5 phases dans la dépression avec une graduation de l’intensité des symptômes. Voici les 5 phases proposées : prémices (signes de déprime qui durent), initiation (des symptômes supplémentaires), dépression légère, dépression modérée et dépression sévère. Selon l’avancée de la maladie, les traitements ou les moyens seront différents.
La médication
Le traitement de la dépression se fait généralement à l’aide d’une combinaison d’actions : médicaments, psychothérapie, modifications du mode de vie, etc. En termes de traitement médicamenteux, les antidépresseurs sont les plus couramment utilisés. En première instance sont souvent prescrits des antidépresseurs stimulant la sécrétion d’hormones agissant sur l’humeur : la sérotonine (l’hormone du bonheur) et de la noradrénaline (hormone de l’action).
Le choix de l’antidépresseur dépend de nombreux facteurs, notamment la gravité de la dépression, la présence de symptômes spécifiques, la réponse aux traitements précédents et la présence de conditions médicales coexistantes. Ils doivent être pris sous la supervision d’un professionnel de la santé.
ECT ou électroconvulsivothérapie
L’électroconvulsivothérapie (ECT) est utilisée pour traiter les cas de dépression grave ou dans les cas où la médication ne fonctionne pas. L’ECT (anciennement appelé électrochocs) consiste en l’envoi de courants électriques dans le cerveau pour provoquer une crise convulsive contrôlée. On pense que ce processus influence la libération et la réabsorption de neurotransmetteurs dans le cerveau, ce qui peut aider à soulager les symptômes dépressifs. Souvent efficace, l’ECT peut néanmoins entraîner des effets secondaires, comme la confusion ou la perte de mémoire durant la période où ils ont été réalisés.
La psychothérapie : en prévention ou pour guérir de la dépression
La psychothérapie, qui influence le psychisme et l’environnement du patient, peut modifier la biologie de ce dernier. Elle peut être pratiquée sous plusieurs formes, notamment la psychothérapie de soutien, la thérapie comportementale et cognitive (TCC), et la thérapie d’inspiration analytique.
La psychothérapie de soutien vise à offrir un espace sécurisé où le patient peut exprimer ses souffrances et ses émotions, favorisant ainsi l’acceptation de sa maladie et la distinction entre ses pensées et comportements pathologiques et sa personnalité profonde.
La TCC consiste à réajuster les « distorsions cognitives » ou les pensées faussées, souvent accentuées lors d’une dépression. L’objectif est d’enseigner des pensées alternatives plus justes et cohérentes pour soulager les réactions émotionnelles et comportements pathologiques.
La thérapie d’inspiration analytique se concentre sur l’inconscient, aidant le patient à comprendre ses réactions et pensées face à certaines situations. Le thérapeute aide le patient à établir des liens entre le présent et le passé, ce qui facilite des modifications bénéfiques sur le psychisme et les comportements du patient.
Une bonne hygiène de vie pour atténuer les symptômes de la dépression
Maintenir une bonne hygiène de vie peut aider à atténuer les symptômes de la dépression et à prévenir une rechute. Un sommeil régulier, une alimentation saine et équilibrée, l’évitement des substances toxiques, ainsi que la pratique d’activités sociales, relaxantes et physiques peuvent favoriser un équilibre émotionnel et une bonne énergie.
Par ailleurs, la dépression peut servir de signal d’alarme pour réévaluer et changer certains aspects de son mode de vie. La période de rétablissement peut être propice à la réflexion personnelle et à la prise de conscience des éléments nuisibles à l’équilibre psycho-émotionnel. La psychothérapie peut aider dans ce processus, incitant potentiellement à changer de travail, de situation sentimentale, de fréquentations, ou de comportements.
Le soutien de proches compréhensifs et aidants pour traverser la dépression
Soutenir un proche qui traverse une dépression est une tâche délicate qui nécessite empathie, compréhension, patience et aide. Le premier pas vers le soutien émotionnel est une écoute attentive et sans jugement, offrant à la personne atteinte de dépression un espace pour partager ses sentiments et ses pensées. L’encourager à se soigner et la soutenir dans ses activités quotidiennes peut grandement alléger sa charge mentale.
Maintenir un contact régulier avec la personne est également important, que ce soit par le biais d’appels téléphoniques, de messages ou de visites, ces efforts peuvent l’aider à se sentir moins isolée.
Enfin, il convient de l’encourager à adopter un mode de vie sain pour améliorer son bien-être : une routine de sommeil régulière, une alimentation équilibrée et la pratique d’exercices physiques. Il est essentiel de faire cela avec douceur et compréhension, sans pression, pour respecter son rythme dans son processus de guérison.
Agir sur le corps pour guérir ou en prévention de la dépression
L’activité physique apaise l’esprit et limite les pensées obsessionnelles. Elle permet la sécrétion des endorphines, ce qui favorise le sommeil, et la sécrétion de dopamine, apportant ainsi un ressenti de mieux-être momentané. Par ailleurs, l’activité physique atténue certaines douleurs et somatisations physiques : douleurs dorsales, tensions musculaires, contractures, douleurs chroniques, etc. Selon l’envie vous pouvez pratiquer la marche, des étirements, du yoga, des séances de piscine, de la danse thérapie, ou tout autres choses.
Agir sur le mental pour se soigner ou en prévention
Lorsque vous sentez que vous êtes régulièrement sujet à des déprimes, vous pouvez faire la démarche d’agir sur votre mental en préventif d’une dépression. Si vous êtes déjà en dépression, travailler sur votre esprit sera bénéfique pour atténuer vos symptômes et agir dans votre processus de guérison. Quelles sont les meilleures méthodes pour agir sur votre mental ?
Les techniques de reprogrammation mentale et la méditation en pleine conscience sont de plus en plus reconnues pour leur efficacité sur les patients ayant des troubles mentaux, tels que le trouble dépressif. Ces méthodes sont utilisées auprès des patients dans le milieu hospitalier en unités de soins psychiatriques. Ces méthodes sont également proposées dans des centres privés, qui peuvent être plus accessibles et moins impersonnels.
L’institut ADIOS (Activation De l’Inconscient Orienté vers la Solution) vous propose un accompagnement à visée thérapeutique basé sur un panel de différentes techniques de reprogrammation mentale. Les praticiens ADIOS sont formés à la pratique de plusieurs techniques (12), notamment à l’hypnose et l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) qui ont été mises au point par des psychiatres, mais aussi à d’autres techniques comme la PNL (Programmation Neuro Linguistique) et l’EFT (Emotional Freedom Technique).
Ce panel permet d’établir un protocole personnalisé précisément adapté à la personne atteinte de dépression (ou de déprimes récurrentes). Ces diverses techniques agissent sur l’anxiété, les angoisses et les traumatismes. Elles permettent de trouver et de travailler sur l’origine des déséquilibres émotionnels et affectifs induisant des mal-être psychiques, des troubles dépressifs, des troubles du comportement (addiction, anorexie, boulimie, etc.).
La dépression est un trouble psychiatrique reconnu qui se caractérise par des symptômes physiques, cognitifs et psychiques. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’un état dépressif : héréditaire, psychologique, biologique et environnementaux. Les troubles dépressifs se présentent sous diverses formes cliniques et il existe plusieurs façons d’aborder le processus de guérison. Celui-ci peut d’appuyer classiquement sur l’aide pharmacologique et la psychothérapie, mais aussi sur des techniques alternatives comme la reprogrammation mentale et la méditation en pleine conscience reconnues par le milieu hospitalier. Il est également important de prendre soin de son hygiène de vie en préventif ou pour éviter que les symptômes dépressifs s’accentuent. La dépression est un enjeu important de santé publique, : environ un tiers des Français sera concerné par un épisode dépressif au cours de sa vie. L’information sur cette maladie mentale est capitale afin de permettre au plus grand nombre d’en reconnaître les symptômes et d’en faciliter la prise en charge.
FAQs :
Mon fils de 11 ans manifeste des signes de tristesse persistante et de repli sur soi : est-ce de la dépression ou les prémices de la crise d’adolescence?
Commencer à s’enfermer dans son monde est habituel pour un pré-adolescent. Il faut cependant être très attentif si se manifestent : un manque d’envie prolongé dans le temps ou des signes précurseurs d’une phobie sociale. Vous devez approfondir : le questionner mais sans être incursif, et vous rapprocher de son contexte scolaire pour avoir des informations sur son comportement dans le cadre de l’école. Enfin, une consultation avec le médecin de famille, en tête à tête, vous permettra de mieux appréhender où en est votre fils et ce qu’il convient de faire.
Mon médecin m’a diagnostiqué une déprime passagère, qui est susceptible de se répéter compte tenu de mon contexte de vie. Quelle thérapies alternatives pourraient m’aider?
L’institut ADIOS, spécialisé en reprogrammation mentale, propose des accompagnements à visée psychothérapeutique pour traiter le mal-être psychique et et remonter à l’origine des déséquilibres émotionnels et affectifs qui vous font déprimer de façon récurrente.
Je suis dépressive et le symptôme le plus marquant est une irrésistible envie de dormir. Pourquoi? Que faire?
Le fait d’être endormie vous libère de toutes les manifestations de votre détresse psychologique, c’est pourquoi votre corps recherche cet état « d’oubli ». L’hypersomnie peut être traitée par des médicaments qui agissent sur les symptômes associés à cette irrépressible envie de dormir et vont favoriser votre état d’éveil. Certaines thérapies peuvent vous aider en agissant sur votre détresse psychologique, telles que la sophrologie, l’hypnose, etc.
Un ami proche est en dépression sévère, comment m’adresser à lui?
Évitez les phrases banales censées « remonter le moral ». Laissez parler votre cœur avec sincérité. Dites votre attachement à votre ami en lui disant que vous tenez à lui, que vous êtes désolée de ce qui lui arrive. N’ayez pas peur des moments de silence et ne cherchez pas à les remplir à tout prix : ce qui compte c’est votre présence et votre empathie, votre ami le ressentira. En sa présence, essayez autant que possible de maintenir un contact visuel avec lui quand vous lui parlez.
Mon père âgé ne s’intéresse plus à rien, en dehors de sa télévision. Il s’isole et par moment il devient agressif, impatient. Est-ce que ce sont des symptômes de dépression?
Cela peut être les symptômes d’une dépression débutante, ce qui est très courant chez les vieillards. Cela peut être aussi les prémices d’une démence sénile. Il est très important de consulter : commencez par le médecin traitant qui vous orientera. Faites preuve de diplomatie et de persévérance pour faire accepter l’idée de la consultation à votre père.