Comment apporter votre aide à un alcoolique ?

Publié le 26 août, 2024 par Marion Boisselière 

En matière d’addiction, le plus efficace reste la prévention. Depuis les premiers signes, les proches doivent pouvoir identifier des choses inhabituelles dans le comportement ou la consommation du dépendant.

L’une des addictions les plus répandues est celle à l’alcool. Les dommages en sont conséquents.

L’alcool n’est pas une substance neutre, il comporte plein de propriétés addictogènes qui créent une dépendance chez le consommateur.

Quand l’addiction survient, les conséquences sont très vite dévastatrices et destructrices pour la vie de la personne dépendante ainsi que celle de son entourage. Elle peut entraîner une déstabilisation totale et peut même être fatale. 

L’alcool fait plus de 49000 morts par an en France, un chiffre qui ne fléchit pas. Cette maladie ne fait pas de différence entre classes sociales, ethniques ou sexuelles : tout le monde peut être touché.

Lorsqu’un proche est touché, il est nécessaire de lui apporter de l’aide pour éviter la fatalité.

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Il arrive que le concerné ne soit pas conscient de son problème. Toutefois, il aura besoin d’aide pour lutter contre l’alcool.

Comment identifier l’alcoolisme chez un proche ?

La difficulté avec l’alcool, c’est qu’il est facile d’accès en grande surface. Egalement, il constitue un élément acceptable, voire nécessaire lors d’évènements festifs.

Il existe réellement une pression sociale sur les non-buveurs, facilement jugés lors de réunions entre amis par exemple. La société est construite pour pousser à la consommation d’alcool. C’est d’ailleurs un problème fréquent pour les anciens dépendants en période de sevrage.

Pour mieux aider un proche contre l’alcool, il faut pouvoir identifier les symptômes traduisant un alcoolisme.

Une trop grande tolérance à l’alcool, par exemple, peut constituer un symptôme. 

Comment apporter votre aide à un alcoolique ?

Quand on constate que le proche a un rapport trop confortable avec l’alcool, qu’il peut en absorber en grande quantité à toutes heures de la journée, cela peut constituer une source d’inquiétude.

Et c’est en ce moment qu’il faut convaincre l’alcoolique de se faire soigner.

  • Des troubles physiques, mentaux et sociaux (auto-exclusion, nervosité…)
  • Un changement d’humeur flagrant
  • Un nouveau rythme de vie (heures de sommeil, isolement…)
  • Difficultés relationnelles (absentéisme au travail…)
  • Une prise de risques (boire en conduisant)

Les symptômes sont perceptibles très vite chez la personne si on y prête attention : 

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La nécessité soudaine et accrue pour la personne d’augmenter sa consommation d’alcool, peu importe le contexte Des symptômes de manque en cas d’arrêt de l’alcool (irritation accrue du système neurovégétatif, insomnie, nausées, vomissement, hallucination…)

Le souci avec la consommation d’alcool, c’est que l’intégralité du système nerveux est sensible à ses effets.

Il s’agit effectivement d’une substance psychoactive : l’alcool peut changer l’activité cérébrale au niveau du mental (fonctions cognitives ou affect), des sensations et du comportement.

En raison de sa neurotoxicité, il détruit le mécanisme de transmission des informations nerveuses lorsqu’il est consommé en grande quantité. Les neurones peuvent donc être endommagés.

prévenir l’alcoolisme chez un proche

Par conséquent, une prise régulière d’alcool entraîne l’anéantissement des neurones de l’hippocampe, de l’apprentissage, ainsi que la mémoire du cerveau humain.

Les Cabinets Oser le Changement reçoit majoritairement des demandes d’accompagnement pour dépendances à l’alcool.

L’expérience acquise dans ce domaine fait résultat d’une rapidité et d’une durabilité de la méthode pour venir à bout du fléau qu’est l’alcoolisme. Le sevrage est constaté après une moyenne de 30 heures de séances.

Comment prévenir l’alcoolisme chez un proche ?

Il est très difficile de prévenir l’alcoolisme chez un proche. Les signes énoncés plus haut peuvent également faire office de symptômes précurseurs d’un futur alcoolisme.

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Ainsi, il est possible d’essayer de prévenir l’alcoolisme d’un proche en :

  • L’accompagnant au quotidien : ne pas le laisser s’isoler
  • Créant un dialogue bienveillant, prendre des nouvelles régulièrement, lui offrir une oreille attentive
  • Lui faire sentir que vous n’êtes pas juge de sa personne, ni de son comportement
  • Lui offrir une présence physique et psychologique
  • Être franc avec lui
  • Lui conseiller de consulter une aide professionnelle s’il ne se sent pas bien
  • L’amener à trouver de nouveaux centres d’intérêt divers et variés

Attention, il y a également des choses à ne pas faire :

Les événements douloureux : faut-il en parler ?
  • Reprocher le besoin d’alcool
  • Faire sentir au concerné qu’il n’est pas normal
  • Entrer en conflit
  • Juger
  • Amener le concerné dans des lieux qui favoriseront la consommation d’alcool (bars, discothèques, soirées dansantes…)

Comment aider un alcoolique ?

Pour les personnes qui souhaitent aider leur proche, il est nécessaire de s’armer de beaucoup de patience et d’empathie.

L’aide peut être plus ou moins facile si l’alcoolodépendant accepte un accompagnement familial mais il faut aussi s’interroger comment aider un alcoolique qui ne veut pas se faire soigner ? Il peut arriver que l’alcoolique ne prenne pas conscience de son addiction.

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Aider un alcoolique dans le déni est autant plus difficile que celui qui ne souhaite pas être aider. Dans tous les cas, sachez que tout n’est pas perdu cependant, bien au contraire.

Il n’est pas trop tard pour s’en sortir ! Il faut juste plus de patience et de détermination.

Pour ce faire, il faut connaître la bonne marche à suivre, la bonne méthode.

C’est l’objet du travail des Cabinets Oser le Changement , qui grâce à sa fondatrice Marion Boisselière peut se targuer d’avoir mis au point quelques 6 étapes qui permettent de comprendre et de faire la différence dans l’alcoolisme d’une personne.

Les 6 stades de la dépendance

Il existe 6 stades dans la dépendance et surtout dans le processus de changement :

Les événements douloureux : faut-il en parler ?
  1. La Pré-contemplation ou stade de « déni-défense » : le concerné ne pense pas qu’il y a un problème.
  2. La Contemplation : la personne a de vagues plans de changements
  3. La Préparation : la personne se prépare à changer, cependant elle est encore bloquée, elle attend le bon moment
  4. L’Action-Planification : elle prend enfin la décision de changer et éventuellement de se faire accompagner ; elle modifie son environnement et commence à faire le deuil de sa dépendance.
  5. La Maintenance : elle risque de replonger dans certains cas, il faut maintenir la vigilance !
  6. La Terminaison: le but ultime est atteint, la dépendance est totalement terminée, oubliée, il n’y a normalement plus de risques de replonger sauf si elle décide volontairement de le faire !
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Ces étapes d’Oser le Changement , agissant sur l’inconscient, permettent d’accompagner la personne alcoolique vers la solution. Avoir compris ces 6 différentes étapes facilitent la prise de conscience du problème. Une autre méthode complémentaire s’avère efficace pour comprendre l’état d’esprit dans lequel le concerné est par rapport à son addiction. C’est un exercice qu’il est préférable de faire sur papier : conseillez lui d’écrire les réponses aux questions suivantes après y avoir bien médité :

A quel point suis-je motivé à aller mieux ?

Pour quelles raisons je veux m’en sortir ?

Qu’est-ce qui me cause de la souffrance aujourd’hui ?

Quelles sont les valeurs sous-jacentes à mon changement ?

Les événements douloureux : faut-il en parler ?

Pourquoi ce changement me serait bénéfique ? Quelles sont les embûches que je serais amené à rencontrer, à l’intérieur de moi, ou dans mon environnement ?

Comment trouver de l’aide dans mon entourage ?

La Méthode d’Activation du changement rapide est une combinaison de 7 techniques sélectionnées pour leur efficacité et leur puissance. Avec l’accompagnement Oser le Changement c’est 97,5 % de clients satisfaits parmi ceux qui sont allés au bout du programme.

Il ne faut pas omettre de dire au concerné qu’il peut s’en sortir ! C’est une affirmation qu’il est important pour lui d’intégrer. Les Cabinets Oser le Changement a fait expérience d’un client qui avait démarré le programme sur ces paroles encourageantes entendues « vous verrez, vous allez vous en sortir ! ». Le proche du concerné doit ouvrir un dialogue entre eux.

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Discuter de ces moments où le dépendant ne boit pas, pour en déterminer le contexte, et surtout établir que c’est possible : ces moments existent, il suffit de les étendre pour qu’ils deviennent un quotidien.

Chercher ce qui est synonyme de calme et sérénité pour le dépendant, comment ces sentiments peuvent exister en lui. Si ces ressentis remontent dans le temps, c’est qu’ils sont passés au second plan dans son esprit, recouverts par d’autres émotions. C’est en cela qu’il va falloir approfondir le dialogue.

Les événements douloureux : faut-il en parler ?

Il faut les évoquer pour faire comprendre que leur effet peut-être désactivé, car l’alcoolisme fait souvent conséquence à un traumatisme. Heureusement, le parcours d’accompagnement Oser le Changement est prévu à cet effet.

Les événements douloureux : faut-il en parler ?

Le Praticien en Activation du Changement Rapide a pour rôle de creuser, avec le dépendant, ses souvenirs et les émotions douloureuses ou négatives qu’ils entraînent. L’objectif est d’exprimer ces souvenirs pour les dégager de l’esprit. L’hypnose peut également être envisagée. Tel est l’enjeu de la méthode pour aller vers la solution.

Grâce à sa méthode, les Cabinets Oser le Changement , a déjà par le passé aidé pour plusieurs types d’addiction. Ces 7 techniques permettent de s’adapter à l’addiction de la personne en face. Pour la même méthode l’approche peut être différente. Aider un alcoolique dépressif peut mobiliser des techniques qu’on s’en servira pas pour aider une famille d’alcoolique.

Les questions les plus fréquentes

Comment les Cabinets Oser le Changement abordent-t-ils les événements douloureux ?

Les Cabinets Oser le Changement  ont une méthode exclusive pour permettre à ses clients d’accepter leur traumatisme passé sans pâtir des conséquences.

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Grâce aux recherches de Marion Boisselière et aux méthodes qu’elle utilise, les dépendants peuvent d’une part apprivoiser leur traumatisme, et d’autre part apprendre à l’intégrer comme partie prenante de leur histoire personnelle.

Il est effectivement impossible de croire à une rémission sans évoquer ces événements douloureux. Car ce sont ces événements qui déclenchent des automatismes chez une personne. Aux Cabinets Oser le Changement , l’hypnose est grandement utilisée pour parvenir à débloquer ces traumatismes. C’est une fouille de l’esprit qui déterre des ruines de l’enfance et les neutralise. Il arrive souvent que certaines personnes fassent une amnésie, et qu’ils se rappellent d’événements marquants durant leur état de transe. 

Les événements douloureux : faut-il en parler ?

Ainsi, les ramener à la surface permet de comprendre les mécanismes qu’ils engendrent et de mieux appréhender le sevrage à venir.

Est-il possible de contacter les Cabinets Oser le Changement pour aider quelqu’un d’autre que moi ?

Il est effectivement possible d’avoir recours au cabinet dans l’intérêt d’un proche. Seulement, le changement ne peut pas se faire sans un minimum de volontariat. C’est pourquoi il est plus adroit d’entamer un dialogue avec le proche avant d’entreprendre des démarches dans son dos.

Si toutefois le dépendant est dans un déni profond et qu’il refuse de se faire aider, un entretien à distance avec l’un des praticiens en Activation au Changement Rapide des Cabinets Oser le Changement peuvent-être une bonne idée. Ainsi peut-il rester dans le cadre de sa zone de confort et baisser sa « garde » plus facilement. Le dialogue peut alors s’enclencher plus naturellement.

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Comment acquérir les compétences nécessaires pour aider un proche dépendant ?

Pour aider un proche qui a une addiction à l’alcool, il convient premièrement de faire tout ce qui a été cité plus haut dans l’article.

Ces étapes permettront à l’alcoolique et la personne désireuse de l’aider, de créer un lien de confiance dénué de tout jugement. Pour aider une personne à se débarrasser de l’alcool, il faut que l’entourage soit bien outillé et avoir quelques prédisposition . La première chose à faire est de se renseigner sur l’addiction : les nombreux articles du sites sont prévus à cet effet. En connaître l’origine inconsciente, les conséquences, les objectifs qu’il doit en découler… tant de paramètres à prendre en compte qui aideront un proche à aider le dépendant.

Pour aller plus loin dans la recherche d’information, le livre de Marion Boisselière, créatrice de la méthode en activation du changement est disponible en librairie ou sur Amazon. 

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Il offre une connaissance complète des addictions et des solutions pour en venir à bout.