CONSOMMATION EXCESSIVE ET RÉGULIÈRE D’ALCOOL
Publié le 29 août, 2024 par Marion Boisselière
D’après les statistiques récentes de l’organisation mondiale de la santé, la population d’alcooliques dans le monde entier est estimée à environ 2,3 milliards de personnes.
Parmi elles, environ 280 millions souffriraient des conséquences d’une intoxication alcoolique et plus de 3 millions en seraient décédés. C’est pourquoi il faut en premier lieu révéler l’importance du problème que pose aujourd’hui l’alcoolisme au sein de la société. Et en deuxième lieu encourager les personnes à soigner leur addiction à l’alcool. À travers cet article, il vous est clairement exposé les risques qu’encourent les personnes qui s’adonnent à une consommation excessive et régulière d’alcool.
Quand est-ce que la consommation d’alcool devient-elle à risque ?
Il n’existe aucune convention mondialement attestée sur le seuil normal de consommation d’alcool. Il est accepté cependant par plusieurs institutions scientifiques et associations de consommateurs qu’il ne faut pas excéder idéalement deux verres par jour.
Dans le meilleur des cas, cette consommation ne devrait également pas se faire tous les jours.
Le repère de deux verres considéré ici n’est pas plus objectif quand on sait qu’il existe plusieurs types de verres en fonction de la contenance.
Du coup, il est admis par convention que le verre standard sert de baromètre.
Un verre standard correspond tout simplement à la quantité d’alcool qui permet d’obtenir une concentration de 10g. Il sera donc en fonction du degré de l’alcool.
Pour respecter le seuil, il faudra par exemple consommer moins de whisky que de bière.
Aussi, il existe une théorie qui déconseille de consommer plus de 100 grammes d’alcool par semaine.
Il ressort donc de tout ce qui précède, que le fait de consommer plus de deux verres d’alcool par jour et tous les jours, et plus de 100 grammes par semaine est caractérisé de consommation excessive et régulière d’alcool.
Cette dernière est la cause de nombreux problèmes qui touchent aussi bien le sujet que son entourage.
Les risques sur la santé physique du sujet alcoolique
Les effets délétères de l’alcool s’expriment aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental et social du sujet alcoolique.
On dénombre environ soixante troubles physiques différents pour lesquels l’alcool contribuait pour une partie importante à la genèse. Ils sont entre autres inflammatoires, tumoraux, tératogènes et traumatiques. L’intoxication alcoolique produit des effets aussi bien à court qu’à long terme.
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Les risques à court terme
Dans l’immédiat, l’ivresse aiguë se manifeste par un certain nombre de symptômes qui constituent la manifestation de l’intoxication alcoolique au sein de l’organisme du buveur.
Ce sont principalement :
- des céphalées et des signes de déshydratation qui peuvent être graves d’emblée
- des vomissements, et au maximum, un état comateux ou convulsif
Les manifestations les plus visibles qui influencent d’ailleurs le voisinage sont les troubles comportementaux qui peuvent entraîner des lésions traumatiques auto-épuisantes ou consécutives à des accidents pourvoyeurs dans bien de cas, d’une mortalité très importante.
Les risques à long terme
À long terme, l’alcool interfère avec le fonctionnement du cerveau du sujet et crée en lui un certain état de dépendance qui l’oblige à s’abreuver tout le temps.
Désormais sous l’emprise de l’alcool, il ne sait plus s’en passer et augmente d’ailleurs ses doses pour obtenir de plus en plus de satisfactions. Cette situation constitue le lit idéal pour la survenue de nombreux troubles graves. En effet, on incrimine l’action de l’alcool dans le développement de certains processus tumoraux gynécologiques comme :
- les cancers du sein, de l’ovaire, de l’endomètre
- les troubles digestifs et ORL, les tumeurs et au niveau de tous les organes du tube digestif et cutanés
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Une étude a été établie entre la quantité d’alcool consommée et la probabilité de survenue des tumeurs. Ainsi, ce sont les individus qui s’intoxiquent les plus qui sont les plus à risque. Il représente également un danger redoutable pour le foie.
Au sein de ce dernier, il provoquerait une inflammation responsable d’une forme d’hépatite dite alcoolique qui pourrait succéder à une cirrhose, qui à la longue pourrait dégénérer en cancer. On remarque à des stades plus précoces, un foie recouvert de graisses et donc incapable de jouer son rôle d’une façon optimale. L’alcool possède également une action potentialisatrice sur l’évolution d’une hépatite C et cause des pancréatites.
D’un point de vue tératogène, l’alcool est un grand perturbateur de la grossesse.
Au maximum, il est l’origine du syndrome d’alcoolisme fœtal qui est un trouble qui se manifeste au niveau du fœtus par un retard de développement et des anomalies qui portent sur son crâne, sa face et son développement mental.
Sur le plan cardiovasculaire, il favorise les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Il provoque également une diminution de la force de résistance de l’organisme face aux agressions externes.
Les risques sur la santé mental
La consommation excessive et régulière d’alcool est également à l’origine des troubles mentaux profonds chez le sujet alcoolique.
En modifiant l’équilibre entre les substances excitatrices et inhibitrices du système nerveux central au profit d’une inhibition, elle est la cause d’un état dépressif et d’un ralentissement psychomoteurs majeurs.
Ou les états dépressifs constitutifs de l’une des causes principales de l’alcoolisme. Il se forme alors un cercle vicieux dans lequel s’enlise le sujet qui ne peut avoir que comme salut, un probable sevrage. Outre la dépression, l’alcoolisme provoque également des troubles comportementaux à type d’agitation qui peuvent amener le sujet alcoolique à devenir agressif aussi bien pour lui-même que pour son entourage. On note également dans bien de cas, la survenue d’hallucinations aussi bien visuelles, qu’auditives. Parfois, il s’installe un état délirant. Il faut noter que l’intensité de ces troubles est proportionnelle au niveau d’intoxication.
Les risques sur la société
L’alcoolisme pose un sérieux problème médico-légal du fait de la propension qu’ont les personnes alcooliques à remédier à la violence en état d’ivresse.
Elles constituent de ce fait, un danger pour la société . Elles sont, en effets, responsables de nombreux cas d’accidents parfois mortels, d’actes de vandalisme, qui portent des dommages corporels à leur voisinage. Le sentiment de honte et de culpabilité peut entraîner certains alcooliques à rester très longtemps dans l’alcoolisme. Ainsi, l’alcoolisme chronique est de nature à porter préjudice aussi bien aux sujets alcooliques qu’à leur voisinage. Il devient donc urgent que ces derniers prennent connaissance du risque qu’ils courent afin de se sevrer au plus tôt.
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