Zopiclone dépression
Publié le 21 novembre, 2024 par Marion Boisselière
La Zopiclone est un médicament prescrit par les médecins pour aider à dormir si vous souffrez d’un trouble du sommeil.
L’insomnie peut être un symptôme isolé ou bien l’un des signes d’une pathologie plus importante, notamment dans le cas de dépression. En général, les médecins prescrivent la Zopiclone sur une durée courte et limitée, car comme tous les somnifères, ils génèrent une dépendance physique et psychologique. En outre, la prise de ce médicament comporte certains risques, des contre indications et interactions dangereuses avec d’autres médicaments, ainsi que des possibles effets secondaires. Vous trouverez dans cet article l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur la Zopiclone.
Sachez qu’il existe d’autres solutions alternatives pour lutter contre l’insomnie, aussi, vous trouverez en fin de page une présentation des bienfaits d’un accompagnement bref avec le Cabinet Oser le Changement. A l’aide de la reprogrammation mentale, nos praticiens en Activation du Changement peuvent vous aider à retrouver un sommeil réparateur sans médicament, et à sortir de la dépendance médicamenteuse, un fléau dont on parle de plus en plus.
La zopiclone, qu’est-ce que c’est ?
La Zopiclone est le principe actif de l’IMOVANE. Ce dernier est le médicament d’origine dit “princeps” (dénommé également “spécialité de référence”). C’est le laboratoire pharmaceutique Sanofi qui l’a mis sur le marché en 1984. Au terme d’une période de 10 ans, d’autres laboratoires peuvent légalement fabriquer et commercialiser des médicaments génériques du princeps, à savoir des médicaments dont le principe actif est identique. Ce médicament étant très prescrit, plusieurs laboratoires ont produit des génériques de l’IMOVANE et les ont mis sur le marché sous une dénomination associant le nom de Zopiclone et celui du laboratoire génériqueur.
Zopiclone ou Imovane : quelles différences ?
Un médicament se compose d’une formule chimique moléculaire qui est le principe actif responsable de l’effet thérapeutique, et d’excipients. L’excipient permet de matérialiser le médicament dans la forme galénique choisie (comprimé, pommade, suppositoire, etc.) pour pouvoir l’administrer dans le corps humain.
Un médicament générique n’utilise pas la même composition pour les excipients. Et en ce qui concerne le principe actif, la formule du générique doit s’approcher d’au moins à 80 % de la formule chimique du princeps (minimum requis) afin d’être validée par l’ANSM et que le médicament générique puisse être mis sur le marché.
En France, c’est l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) qui s’occupe d’évaluer les produits de santé, afin de de veiller à la sécurité en donnant (ou non) l’accès aux produits de santé sur le marché pharmaceutique.
Les Zopiclone génériques et l’Imovane sont quasiment similaires, toutefois on ne peut pas dire qu’ils sont identiques puisque la composition diffère quelque peu. Pour autant, la plupart des patients ne ressentent pas de différence au niveau des effets thérapeutiques recherchés.
Chaque laboratoire pharmaceutique ou génériqueur peut proposer sur le marché sa formule générique. Dans le cas de la Zopiclone, sa dénomination est suivie du nom du laboratoire. Ainsi vous pouvez trouver en pharmacie une dizaine de génériques Zopiclone : la Zopiclone Viatris 7,5 mg (ex Zopiclone Mylan), la Zopiclone Arrow en 7,5 mg ou 3,75 mg, la Zopiclone Biogaran 7,5 mg, la Zopiclone Eg 7,5 mg, la Zopiclone Alter 7,5 mg, la Zopiclone Teva santé 7,5 mg, la Zopiclone Sandoz 7,5 mg, la Zopiclone Cristers pharma 7,5 mg, la Zopiclone Zentiva 7,5 mg et la Zopiclone Zydus 7,5 mg.
Zopiclone : quelle famille médicamenteuse ?
La Zopiclone appartient à la famille des hypnotiques (cyclopyrrolones), autrement dit c’est un somnifère. Ce médicament est composé d’une substance active (c’est-à-dire le composant chimique responsable de l’effet thérapeutique du médicament) dont les propriétés sont proches de celles des benzodiazépines.
La prise de Zopiclone doit être surveillée et encadrée par un médecin. Si vous en prenez, vous devez être vigilant car la Zopiclone induit une dépendance physique et psychologique comme la plupart des hypnotiques et des benzodiazépines. L’addiction est d’autant plus prégnante, si vous avez tendance à avoir un rapport addictif à d’autres substances (alcool, cannabis, etc.)
Prescription et présentation de la Zopiclone
Ce médicament est prescrit uniquement sur ordonnance médicale, le plus souvent pour traiter une insomnie passagère. Cette prescription peut intervenir dans divers contextes étant donné que l’insomnie peut être un symptôme de différentes maladies. Dans le cadre d’une dépression, la prise de Zopiclone peut faire partie du traitement car les dépressifs rencontrent très souvent des problèmes d’insomnies.
Comme tous les médicaments de la famille des hypnotiques, ils agissent sur le système nerveux en somnifère et provoquent l’endormissement. La Zopiclone permet de dormir une huitaine d’heures sans interruption lorsqu’il est bien toléré. Le patient doit prendre le comprimé au coucher. Ce dernier se présente sous forme de comprimés pelliculés sécables, principalement avec un dosage de 7,5 mg, même si les laboratoires Arrow proposent aussi du 3,5 mg.
Ne prenez pas ce médicament sans avis médical car il peut y avoir un certain nombre d’interactions dangereuses avec d’autres substances. Votre médecin connaît vos antécédents et vos traitements, et si ce n’est pas votre médecin habituel, il est important de lui mentionner ces informations afin qu’il en tienne compte. Il est essentiel de respecter la dose et la posologie prescrites.
Tarifs et prise en charge sécurité sociale
La prise en charge de la Zopiclone par la sécurité sociale est à hauteur de 15%. Le prix de vente de la Zopiclone peut varier légèrement d’une pharmacie à une autre, ceci est dû aux « honoraires de dispensation » du pharmacien (marge). Si vous bénéficiez d’une mutuelle, elle peut prendre en charge le reste à payer.
Utilisation de la Zopiclone
Un médecin peut choisir de prescrire un des médicaments de la classe des hypnotiques comme la Zopiclone, dans le cadre du traitement de la dépression ou de troubles mentaux, lorsqu’il y a des problématiques au niveau du sommeil (difficulté à l’endormissement, réveils nocturnes, insomnie).
Insomnie et dépression
Un Français sur trois dit souffrir d’insomnie aiguë (10 %) ou chronique (20 %). Lorsque l’insomnie devient chronique (c’est-à-dire minimum 3 nuits par semaine sur une période de plus de 3 mois), elle peut générer des troubles de l’humeur, de l’irritabilité, des troubles de la vigilance, etc.
L’insomnie peut se manifester au moment du coucher, en milieu de nuit ou au petit matin ; dans les cas sévères la nuit entière.
Les causes peuvent être diverses. Elles sont le plus fréquemment liées à l’anxiété et au stress du quotidien. En outre, elles peuvent être dues à des douleurs et somatisations, un excès de substances excitantes (caféine, tabac, alcool, etc.), la prise d’un traitement médical (corticoïdes, certains décongestionnants, etc.), des nuisance sonores extérieures, une mauvaise literie, etc.
<span »>Par conséquent, il serait peut être judicieux de tenter d’autres solutions pour améliorer votre sommeil au préalable, avant de suivre un traitement somnifère à base de Zopiclone.
Soyez vigilant car l’insomnie peut être le symptôme d’une maladie plus grave (par exemple une dépression masquée) qui nécessiterait un autre traitement que la Zopiclone.
Les dangers de la prise de Zopiclone
Dans certaines situations la Zopiclone est contre-indiquée : si vous souffrez de certaines pathologies, si vous suivez un traitement ayant des interactions dangereuses, si vous êtes enceinte ou en période d’allaitement, ou si vous ressentez des effets indésirables importants.
La dépendance physique et psychologique
Ces substances appartenant à la famille des hypnotiques occasionnent très souvent des problématiques de dépendances lorsque la prise du médicament est prolongée. Le risque est amplifié et plus rapide pour les personnes ayant déjà présenté une addiction à d’autres substances (médicaments, l’alcool).
Il est important de suivre les indications de votre médecin en termes de posologie et dosage. En général, on préconise une diminution progressive de la Zopiclone (diminution du dosage, puis espacement des prises) afin d’éviter au patient un syndrome de sevrage. Un arrêt brutal pourrait occasionner de l’anxiété, des maux de tête, des douleurs musculaires et un retour aux insomnies.
Des manifestations de « trous noirs »
Comme chaque somnifère, la zopiclone peut provoquer des états de somnambulisme ou des « trous noirs ». Certaines personnes réagissent mal à cette molécule et peuvent se retrouver à faire des choses sans en avoir aucun souvenir (manger, téléphoner, avoir un rapport sexuel, etc.). La survenue de ces effets indésirables contraint le patient à cesser immédiatement le traitement.
Somnolence et baisse de vigilance : un risque d’accident
Un traitement sous Zopiclone peut entraîner des effets de somnolence en journée, même si vous prenez le comprimé avec le dosage prescrit au coucher. Ceci dépend de la sensibilité des patients. On peut trouver sur la notice du médicament et sur la boite le pictogramme (avec le dessin de la voiture) de niveau 3, ce qui est un niveau élevé.
Il faut éviter, ou à défaut, faire très attention si vous devez conduire un véhicule ou utiliser engins ou machines. Les principaux risques dans cette situation sont la somnolence, une baisse de la vigilance et un temps de réaction allongé. Ceci est d’autant plus probable dans les douze heures suivant la prise de la Zopiclone.
A ce sujet… Un accident très grave faisant 6 morts avait eu lieu en 2017 dans les Pyrénées-Orientales à Millas : une conductrice de bus scolaire était rentrée en collision avec un train. Durant les investigations, on avait appris que cette femme prenait la molécule Zopiclone depuis plusieurs année.
Zopiclone et interactions
Il est primordial d’indiquer à votre médecin ou votre pharmacien vos traitements médicaux en cours avant de prendre ce médicament. La molécule Zopiclone peut interagir avec l’oxybate de sodium (cette molécule étant prescrite contre les somnolences diurnes excessives). D’autre part, il y a des interactions médicamenteuses qui sont à éviter et d’autres à proscrire. C’est pourquoi votre médecin a besoin de savoir si vous prenez des médicaments de la famille des opioïdes, des barbituriques ou des sédatifs (type tranquillisants, somnifères, antidépresseurs, neuroleptiques, etc.).
L’ensemble de ces médicaments agissent sur le système nerveux, il faut à tout prix éviter un cocktail détonnant et ne prendre aucun risque.
Les contre indications de la Zopiclone
Vous pouvez retrouver ces informations dans la notice du médicament. La Zopiclone ne doit pas être utilisée si vous souffrez notamment d’une insuffisance respiratoire grave, d’un syndrome d’apnée du sommeil, d’une insuffisance hépatique grave, de myasthénie.
La prise de Zopiclone durant la grossesse ou pendant la période d’allaitement risque d’avoir des incidences sur le développement du fœtus ou du nouveau-né, et ce même à petite dose.
Zopiclone : les effets secondaires
On retrouve fréquemment les effets indésirables suivants : une altération du goût, une sensation de goût amer ou métallique, la bouche sèche, une baisse de vigilance et des effets de somnolence durant la journée (en particulier chez les personnes âgées).
D’autres effets secondaires moins fréquents peuvent apparaître chez certaines personnes : de l’agitation, des cauchemars, de l’irritabilité, des nausées, des maux de tête, une sensation d’ivresse et une grosse fatigue. Dans ces cas-là, le traitement ne doit pas être poursuivi.
Des effets secondaires rares ont été répertoriés : des troubles de la mémoire et amnésie antérograde, des hallucinations, des démangeaisons ou de l’urticaire, des éruptions cutanées, etc.
Zopiclone comprimé pelliculé sécable : posologie
Le comprimé de Zopiclone doit être avalé avec un verre d’eau juste avant le coucher, car le médicament agit rapidement après la prise.
La dose habituelle pour un adulte de plus de 18 ans est 1 comprimé Zopiclone 7,5 mg. La dose doit être réduite de moitié pour les personnes âgées. Pour éviter tout risque et effets indésirables, la dose est également diminuée pour les personnes souffrant d’une insuffisance rénale, d’une insuffisance hépatique ou d’une insuffisance respiratoire. Le patient prend alors un demi comprimé.
Avec l’utilisation de somnifère tel que la Zopiclone, il faut vraiment éviter de consommer de l’alcool, afin de limiter le risque de somnolence.
Ce médicament peut occasionner un risque de chute chez les personnes âgées, d’autant plus si elles ont pour habitude de se lever la nuit.
En cas d’accoutumance, ne dépassez pas le dosage prescrit sur votre ordonnance.
Si vous avez des questions ou ressentez des effets indésirables, demandez conseil auprès de votre médecin ou votre pharmacien.
Un sommeil réparateur sans Zopiclone : solutions
Les somnifères ne sont pas la seule réponse aux troubles du sommeil. D’autres possibilités permettent aussi de lutter efficacement contre les insomnies. En effet, il est possible de ne pas avoir recours à ces médicaments pour retrouver un sommeil réparateur. Vous pouvez améliorer votre hygiène de vie à commencer par la prise de repas équilibrés à heures régulières. Évitez ou arrêtez de consommer des excitants (café, boissons énergisantes, etc). Et rappelons que l’alcool et le tabac sont des excitants. Enfin, n’oubliez pas qu’une activité physique régulière voire quotidienne permet à votre corps de libérer des endorphines (hormone du sommeil), ce qui favorise le sommeil.
La pratique d’activité calme ou méditative en fin de journée peut également être bénéfique pour améliorer la qualité de sommeil : yoga, relaxation, méditation, lecture, mandala, écouter des histoires audio, des séances d’hypnose ou de sophrologie pour l’endormissement, etc.
Vous pouvez aussi faire quelques séances auprès d’une sophrologue ou d’un hypnothérapeute pour avoir des séances personnalisées avec des mots et un rythme auxquels vous serez plus sensible. Consulter un thérapeute peut être plus motivant et encourageant car il y a un suivi (même s’il est court), une écoute attentive, et une personnalisation du protocole adaptée à votre situation.
Le Cabinet Oser le Changement peut vous accompagner pour apaiser votre anxiété, vos angoisses, vos colères, et pour retrouver un sommeil réparateur. Nos praticiens en Activation du Changement sont formés à l’hypnose ainsi que de 7 techniques de thérapie brève en reprogrammation mentale. Ils ont l’habitude d’accompagner des personnes souffrant de stress intense, de burn out, de symptômes dépressifs et d’addictions.
Zopiclone : dépendance et syndrome de sevrage
Un traitement avec des médicaments somnifères tels que la Zopiclone génère un état de dépendance, d’autant plus s’il a été pris sur une longue durée ou à forte dose. Vous pouvez donc rencontrer des difficultés à arrêter ce médicament. Il est nécessaire de suivre les recommandations de votre médecin pour diminuer le dosage de cette molécule : un demi comprimé, puis espacer les prises.
Pour certaines personnes le sevrage est particulièrement compliqué : ils manifestent des symptômes (angoisses, irritabilité, insomnies, maux de tête, etc.) et se trouvent dans l’incapacité d’arrêter de prendre de la Zopiclone ou bien ils la remplacent par la prise d’une autre substance (médicamenteuse, alcool, cannabis, etc.).
Les praticiens en Activation du Changement du Cabinet Oser le Changement ont l’habitude d’accompagner des personnes prises dans ce piège de l’addiction. Ils proposent une thérapie brève pour se libérer de la dépendance à l’aide de techniques en reprogrammation mentale, telles que l’hypnose, l’IFS, l’EFT et le ré-encodage matriciel. Ce panel de techniques s’intègre dans une démarche holistique, prenant en compte l’intégralité de la personne (sur le plan physique, psychique et émotionnel).
Confrontés aux limites de la médecine générale dans certains contextes, les médecins s’intéressent de plus en plus à ces méthodes alternatives en reprogrammation mentale pour le traitement de l’addiction.
La Zopiclone est un somnifère prescrit pour traiter les troubles du sommeil, dans le cas d’insomnies, de dépression et autres troubles mentaux. Votre ordonnance vous permettra d’obtenir de l’Imovane ou l’un de ses génériques. Classifié en liste 1 (cadre rouge sur la boîte) ce médicament est prescrit pour une durée maximum de 4 semaines. Il ne doit pas être utilisé sur une longue durée car il génère une accoutumance et une dépendance. Même au lendemain de la prise du comprimé qui doit s’effectuer au moment du coucher, il y a persistance de certains effets au cours de la journée (baisse de vigilance, somnolence), car il reste de la substance chimique dans l’organisme. Il est essentiel de rester prudent tout au long du traitement.
FAQs
J’ai des problèmes de sommeil et une amie insomniaque m’a conseillé de me faire prescrire comme elle de la ZOPICLONE. Est-ce judicieux?
Il y a 3 sortes d’insomnies : à l’endormissement (au delà de 30 minutes pour trouver le sommeil), un mauvais maintien du sommeil (réveils de plus d’une demi heure plusieurs fois au cours de la nuit), un réveil précoce sans rendormissement au moins une heure avant l’heure prévue. Votre médecin vous demandera si vous êtes soumise à un ou plusieurs de ces signes plusieurs nuits par semaine, depuis plus de trois mois, pour poser le diagnostic d’une véritable insomnie nécessitant une prescription médicamenteuse. Il décidera alors du meilleur traitement pour vous en tenant compte de vos autres pathologies et traitements éventuels. La ZOPICLONE prescrite à votre amie peut ne pas du tout convenir pour vous : il ne faut jamais transposer à soi la prescription d’une autre personne.
Est-ce qu’il existe une solution alternative non médicamenteuse à la prise de Zopiclone ?
Les TCC (thérapies comportementales cognitives) donnent de bons résultats pour l’insomnie. Le patient doit observer sur plusieurs jours ses comportements, habitudes, pensées qui lui paraissent susceptibles de générer son insomnie et les consigner par écrit dans un « agenda de sommeil ». C’est une phase de prise de conscience très importante. En séance de TCC, il va apprendre à modifier ses schémas de pensées et comportements nuisibles pour un sommeil réparateur de qualité. En outre, cette pratique où il est actif (et non passif comme c’est le cas pour la prise d’un comprimé) peut lui permettre d’identifier son trouble du sommeil de façon plus sereine, ce qui va contribuer à diminuer son anxiété.
Que penser d’une insomnie qui est peu ou pas soulagée par la prise de Zopiclone ?
Une insomnie peut avoir une cause psychique et dans ce cas devrait la plupart du temps bien répondre au Zopiclone. Cependant, il faut savoir que l’insomnie peut provenir d’une cause non pas psychique mais organique : par exemple une apnée du sommeil, des douleurs physiques chroniques, des effets secondaires indésirables de certains traitements médicamenteux, etc. Il est donc très important que votre médecin fasse une « enquête” précise et élargie sur ce qui peut avoir une incidence sur votre sommeil. Ensuite il pourra vous prescrire un traitement adapté à la cause réelle de votre insomnie.
La Zopiclone est-elle adaptée aux personnes âgées ?
Les personnes âgées sont plus vulnérables à ce type de traitement, aussi doit-il être administré avec un suivi très attentif. La Zopiclone peut en effet aggraver la somnolence diurne et un relâchement des muscles qui sont un facteur favorisant des chutes toujours très dommageables chez la personne âgée. Il faut également prendre en compte l’incidence possible sur les troubles du comportement de la personne qu’ils soient préexistants ou non.
La prise de mélatonine pourrait-elle m’aider à lutter contre l’insomnie une fois mon traitement de quelques jours à la Zopiclone terminé, sachant que j’ai 65 ans?
La mélatonine est sécrétée naturellement par l’organisme pour synchroniser notre horloge biologique. Cependant cette sécrétion diminue avec l’âge. Votre médecin pourrait voir avec vous si une source externe de mélatonine, d’un dosage à définir, est susceptible de vous aider en tenant compte de vos pathologies et traitements.
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