Témoignage de ma cure 1 mois sans alcool
Publié le 29 août, 2024 par Marion Boisselière
Vous pensez sérieusement à arrêter l’alcool ? C’est une initiative bénéfique pour votre santé et atteindre un état d’esprit plus serein. Seulement, vous êtes quelque peu réticent.
Vous commencez à vous renseigner sur tous les conseils et astuces pour arrêter de boire tels que le sevrage alcoolique ou les nombreuses stratégies thérapeutiques existantes.
Celle dont on parle souvent est l’abstinence. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui parlent aussi d’une certaine cure 1 mois sans alcool. Vous êtes légèrement perdu, vous hésitez à entreprendre cette expérience… Voici donc une expérience toute fraîche.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis X. Bientôt, je vais atteindre mes 30 ans. Je me suis trouvé sous l’emprise de l’alcool durant plusieurs mois. Je ne pouvais plus me contrôler, les doses habituelles ne me suffisaient plus. Peu à peu, j’ai réalisé que je suis devenu alcoolodépendant.
Pourquoi avez-vous décidé de faire une cure 1 mois sans alcool ?
Ce ne sont pas les expériences qui manquent ! Les impressions des personnes l’ayant expérimenté m’ont véritablement enthousiasmé. Je me suis dit que, tel qu’ils l’ont pu faire, je peux le faire aussi. En fait, je pensais de toute façon arrêter de boire. Je me disais qu’il était temps, que si j’avançais un peu plus dans l’addiction, s’en sortir serait certainement impossible.
Certes, ce n’est pas le cas, mais c’est ce qui me semblait raisonnable…
Hormis cela, je voulais réellement retrouver mon rythme normal de vie. Boire, s’isoler, penser infiniment, boire, s’isoler… Bref, vous avez compris, c’était un cercle infernal. Il fallait sauter le pas, je ne voulais plus de ce mode de vie.
Où en étiez-vous au bout d’une semaine, 15 jours ?
Au bout d’une semaine, j’avais encore quelques petits troubles de sommeil, des nausées de temps en temps, des envies pour l’alcool. Mais la résistance devenait de plus en plus gérable pour éviter la rechute.
À 15 jours d’abstinence, je dormais mieux. Je ne souffrais plus d’insomnies, j’étais enfin en mesure de réjouir d’un sommeil pleinement réparateur. Je me réveillais en toute activité et fraîcheur. Côté énergie, c’était beaucoup mieux. Je ne me sentais plus affaibli et étais à même de me remettre au sport sans m’essouffler.
Les ballonnements dont je souffrais fréquemment ont disparu de même que les reflux. Je n’avais plus de douleurs gastriques et mon transit s’était nettement amélioré. Je commençais aussi à perdre du poids, c’était le bonheur de voir quelques kilos fondre sur la balance.
Comment se sont déroulés les premiers jours ?
Entre les premières 24 et 72 heures, j’avais de légers frissons et de fortes nausées. Je me sentais également très épuisé, c’était comme si la fatigue envahissait profondément mon corps. C’est un peu difficile à illustrer, mais je ne me sentais jamais bien. Quelle que soit la position adoptée, j’avais l’impression que rien ne changeait. Quand je m’étais renseigné, j’avais su que c’était dû à la détox intensive, un état d’urgence que l’organisme essaie de gérer. Il ne faisait pas très chaud, mais je transpirais incessamment et je devais me rendre souvent aux toilettes.
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Je me sentais déshydraté, car j’éliminais rapidement l’eau que je buvais. Mes maux de tête étaient atroces, j’essayais de combler ce manque en buvant davantage d’eau.
Le troisième jour, ces symptômes gagnaient en intensité. J’avais du mal à m’abstenir. La seule pensée qui m’aidait à résister était « Inutile de boire, si je bois, les symptômes s’estomperont pour quelques heures seulement puis ressurgiront avec plus d’intensité ».
A un certain moment, les signes ont atteint un pic bel et bien palpable, je me sentais dans un grand mal-être. Quelques heures après, je commençais à sentir un grand soulagement. J’avais su que mon corps était donc plus ou moins devenu clean.
Où en étiez-vous au bout d’une semaine, 15 jours ? Et au bout de 30 jours ?
À 1 mois d’abstinence, enfin, mon teint est étonnement éclatant et uniforme.
J’avais des boutons et des urticaires apparus avec la consommation d’alcool, ils se sont tous estompés.
Je continuais à perdre du poids sans manifester le moindre signe de fatigue. Mon endurance est augmentée, j’arrivais à courir plus rapidement qu’avant.
Le craving était toujours présent mais l’obsession n’était plus marquée comme avant. Je pouvais la gérer sans colère ni angoisse. D’ailleurs, la nervosité ne faisait plus partie de mon quotidien.
Quels ont été les moments les plus durs pour vous ?
Les premiers jours renfermaient les moments les plus durs. Heureusement, j’étais entouré et soutenu. En effet, c’est comme si l’on vous torturait, vous sentez littéralement votre corps lutter. Mais croyez moi, j’étais tellement épanoui, j’arrivais à gérer le malaise et les douleurs, je me disais que cela valait le coup.
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D’ailleurs, ce que je faisais pour surmonter cette épreuve, c’est d’imaginer l’avenir. Je m’imaginais courir sans m’essouffler, débattre sans me mettre en colère, vivre sans craindre. Je savais que la peine n’avait que des moments et des jours et que les bienfaits étaient destinés pour m’accompagner toujours.
Conseillerez-vous cette cure à un alcoolique ?
Évidemment ! Vous, qui me lisez d’un œil curieux, sachez que cette cure 1 mois sans alcool est le grand pas vers la liberté sociale, personnelle et professionnelle.
Au début, vous souffrirez, vous vous sentirez limité, vous lutterez pour ne plus rêver d’alcool. Mais vous serez fier de vous défier. Chaque jour qui s’écoulera sans boire une seule goutte d’alcool sera votre ange gardien le lendemain.
Chaque semaine sera votre dose de courage et de motivation pour la semaine d’après. Continuez ainsi et vous verrez passer tout un mois de progrès, de reconnaissance pour vous-même et de sentiment de réassurance.
Si jamais l’échec vous contrarie, recommencez. Ne vous culpabilisez jamais. Plutôt que de se concentrer sur l’échec en lui-même, focalisez-vous sur votre détermination et motivation. N’oubliez jamais : vous n’échouez pas, vous luttez pour réussir !
Je vous conseille d’être entouré. Restez proche de votre famille ou de votre meilleur ami, celui qui connaît la raison pour laquelle vous buviez. Lors de vos moments de faiblesse, il saura vous aider à résister pour ne pas chuter.
Pensez aussi à consulter un médecin, il peut vous suggérer des médicaments pour soulager si vous n’arrivez pas résister aux syndromes du manque.
Enfin, acceptez vos faiblesses. Après tout, le succès est l’échec de l’échec…
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