OPIUM, C’EST QUOI ?

Publié le 25 juillet, 2024 par Marion Boisselière

Extrait de la gousse de Pavot, l’opium est une substance naturelle reconnue pour propriétés sédatives et analgésiques mais aussi, il fait partie des drogues dures. C’est un opiacé qui entraîne une forte dépendance et également des dangers sur la santé physique et mentale des usagers. En France, la consommation des opiacés est inquiétante. Une technique de sevrage efficace telle que la Méthode d’Activation du changement rapide permet de vaincre une addiction à l’opium. Découvrez dans cet article tout sur l’opium et comment la Méthode d’Activation du changement rapide permet de se débarrasser de la dépendance aux opiacés.

 


Qu’est-ce que l’opium ?

L’opium est l’un des plus anciens stupéfiants connu par l’homme. Il est obtenu à partir des gousses non mûres du pavot à opium ( Papaver somniferum ), une plante de la famille des Papaveraceae . L’opium est obtenu en incisant légèrement les capsules de graines du pavot après la chute des pétales de fleurs de la plante. Les gousses fendues exsudent un latex laiteux qui coagule et change de couleur au contact de l’aire. Le latex se transforme alors en une masse brune semblable à de la gomme. Cet opium brut peut être broyé en poudre, vendu sous forme de morceaux, ou encore traité pour obtenir des dérivés tels que la morphine, la codéine et l’ héroïne. L’opium est la mère des drogues appelées opiacés.

Les opiacés sont des drogues addictives. Ils produisent une dépendance physique. Une utilisation chronique entraîne de graves dommages à l’organisme. Le corps développe une tolérance aux opiacés, de sorte que des doses progressivement plus importantes sont nécessaires pour obtenir le même effet. Les opiacés fort, l’héroïne et la morphine, créent plus de dépendance que l’opium ou la codéine. Les opiacés sont classés comme stupéfiants parce qu’ils soulagent la douleur, induisent la stupeur et le sommeil et créent une dépendance. L’usage habituel de l’opium produit une détérioration physique et mentale. Une surdose aiguë d’opium provoque une dépression respiratoire qui peut être mortelle.

Autrefois, l’opium était utilisé pour ses propriétés pharmacologiques. Le latex contient des effets analgésiques et sédatifs. Jusqu’au Moyen-âge l’opium était le principal ingrédient de plusieurs produits médicamenteux. De nos jours, même si l’opium est classé parmi les stupéfiants psychotropes, elle bénéficie d’une réglementation pour ces propriétés médicales.

 


Usage médicale de l’opium

L’opium contient des alcaloïdes avec des caractéristiques sédatives et analgésiques. Les médicaments à base d’opium sont principalement prescrit pour la prise en charge de la douleur. Les analgésiques peuvent être avalés, injectés, reniflés, aspirés ou absorbés par la peau ou les intestins. Ils sont principalement utilisés pour traiter les douleurs modérées à sévères. Cela peut aller du soulagement des maux de dos aigus à l’utilisation pour les fractures osseuses et pour les personnes traitées pour un cancer. Les analgésiques sont disponibles dans une large gamme de formes de différentes couleurs. Les plus courants sont les comprimés, les gélules et les sirops/linctus, ainsi que les solutions injectables telle que la morphine.

Dès 1893, la morphine a été utilisée pour cette cause. Ce dérivé de l’opium intervient toujours dans les démarches médicales mais est soumis à une réglementation d’usage suite à la découverte des effets secondaires de la morphine. En effet, la morphine peut entraîner des problèmes d’addiction. C’est le cas pour d’autres médicaments à base d’opium tels que les opioïdes.

Les opioïdes sont des analgésiques naturels ou synthétiques de l’opium. En France, l’usage des opioïdes est devenu problématique. Selon l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament), en 2015, les antalgiques opioïdes ont été prescrits  notamment le Tramadol à près de 10 millions de Français. Cela à provoquer un usage considérablement d’opioïdes à la fois sur prescription médicale et pour des usages détournés. D’après le constat de l’ANSM, entre 2000 et 2015, le nombre de décès dû à l’usage d’opioïdes a augmenté de 149%. Ce qui équivaut à 4 décès par semaine.

 


Quels sont les effets de l’opium ?

Les effets de l’opium dépendent également de la quantité d’opium que quelqu’un utilise, de la durée et du fait qu’il le mélange avec d’autres substances. En tant qu’opioïde, l’opium agit en déprimant le système nerveux central et en diminuant la fonction respiratoire. Consommer de l’opium provoque des effets presque immédiatement parce que les produits chimiques passent dans la circulation sanguine, et ils sont instantanément absorbés et envoyés au cerveau.

Un « high » d’opium est très similaire à un « high » d’héroïne ; les utilisateurs ressentent une poussée euphorique, suivie d’une relaxation et d’un soulagement de la douleur physique. Les effets psychologiques de l’opium comprennent l’euphorie, la relaxation, une sensation « chaleureuse et floue », l’apathie et une courte période d’inconscience ou de somnolence. User de l’opium augmente le risque de :

  • Constipation

  • Sécheresse de la bouche

  • Sécheresse des muqueuses dans le nez

  • Dépendance physique et psychologique

  • Surdosage

N’importe qui peut devenir accro aux analgésiques. La dépendance à l’opium a une conséquence grave et à long terme, elle peut provoquer des dangers. La dépendance  est un trouble neurologique qui peut entraîner des comportements compulsifs. Si un trouble lié à l’utilisation de substances n’est pas traité, il peut produire plusieurs troubles de santé et exacerber ceux qui existent déjà.

La consommation chronique d’opium peut également entraîner une série de problèmes physiques à long terme. Ces problèmes de santé comprennent des os fragiles, des changements hormonaux et des complications intestinales. L’abus systématique d’opium augmente également le risque de syndrome de l’intestin narcotique, une affection caractérisée par la présence de douleurs abdominales constantes causées par les opioïdes. En plus des effets physiques secondaires causés par l’opium, l’abus des opiacés ou opioïdes peut conduire à un déséquilibre psychologique qui peut être tout aussi pénibles que les problèmes physiques. La consommation d’opium est étroitement associée à l’anxiété, à la dépression et  au trouble bipolaire.


Les risques et dangers de l’opium

L’usage médical ou détourné d’opiacés et d’opioïdes (substances à base d’opium) à augmenté particulièrement en France, et dans le monde en général, il n’est donc pas surprenant que la dépendance, les risques et dangers de ces substances aient également augmenté ces dernières années. Selon les statistiques françaises, le nombre d’hospitalisation dû à la consommation abusive d’opium à atteint  les 167% en 2017.
Ce qui rend les médicaments à base d’opium efficaces pour traiter la douleur peut aussi les rendre dangereux. À des doses plus faibles, les opioïdes provoquent une somnolence mais des doses plus élevées peuvent ralentir la respiration et le rythme cardiaque, ce qui peut entraîner la mort. Et les sensations de plaisir qui résultent de la prise d’un opioïde peuvent donner envie de continuer à ressentir ces sensations, ce qui peut conduire à une dépendance.

Lorsqu’une personne devient dépendante à l’opium, elle développe une tolérance accrue à la drogue au fil du temps. La tolérance peut conduire une personne dépendante à prendre de plus grandes quantités pour obtenir des effets plus intenses.  La consommation continue d’opium peut également augmenter les risques de développer des maladies infectieuses telles que le VIH et l’hépatite. Les personnes qui s’injectent de l’opium courent le risque d’avoir des veines effondrées ou des vaisseaux sanguins obstrués.
Outre le risque sur la santé physique et mentale, le trouble lié à l’utilisation d’opioïdes peut considérablement perturber la vie d’une personne.

  • L’abus d’opium est souvent associé à des crimes liés à la drogue (possession ou distribution de drogue, contrefaçon, cambriolage, vol).

  • Les personnes qui abusent d’opioïdes développent également fréquemment des problèmes relationnels avec leur famille, leurs amis et leurs proches.

  • Le chômage et la difficulté à conserver un emploi stable sont également des problèmes courants liés à la dépendance aux opioïdes.

  • L’utilisation chronique d’opioïdes peut entraîner une humeur dépressive et une perte d’intérêt pour les activités et les relations habituelles.


Risque de surdose d’opium

Une surdose d’opium se produit lorsqu’une personne prend plus que la quantité d’opium recommandée. En prenant trop d’opium, la drogue submerge les récepteurs opioïdes du  cerveau  qui contrôlent la respiration. En conséquence, le cerveau ne reçoit pas suffisamment d’oxygène et les gens peuvent perdre connaissance.les symptômes d’une surdose d’opium comprennent :

  • Étourdissement.

  • Peau moite.

  • Difficultés à respirer.

  • Hallucinations.

  • Rythme cardiaque rapide.

  • Coma.

Un surdosage doit être traité comme une urgence médicale. Si quelqu’un présente les symptômes d’une surdose d’opium, il doit immédiatement être pris en charge par les services d’urgences. Après la prise en charge médicale, il peut entamer un sevrage et envisager un accompagnement holistique en contactant le Cabinet Oser le changement.

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Arrêter la consommation d’opium avec la Méthode d’Activation du changement rapide

Pour le traitement de troubles liés à l’usage abusif d’opiacés ou d’opioïdes. On prescrit le plus souvent des cas de la buprénorphine, la méthadone ou la naltrexone. Ces médicaments aident à gérer les symptômes de sevrage pendant la désintoxication. Cependant, ces médicaments agissent sur l’aspect physique de la dépendance. L’addiction étant un trouble psychophysiologique, un médicament à lui seul ne peut aller bout d’une addiction. C’est pourquoi, il est recommandé de thérapie comportementale.

Aujourd’hui, il existe une pléthore de méthodes de thérapies comportementales de plus en plus efficaces contre les addictions à l’opium mais aussi contre tous types dépendances. Cependant, une méthode alternative novatrice sort du lot : la Méthode d’Activation du changement rapide qui considère l’addiction comme un trouble comportemental. Les praticiens en Activation du Changement qui utilisent cette méthode emploient principalement l’hypnose comme outil de sevrage. Malheureusement, l’hypnose seule, parfois, ne suffit pas pour en finir avec une addiction. C’est de ce constat que Marion Boisselière , fondatrice du Cabinet Oser le Changement , a mis en place une méthode : La Méthode d’Activation du changement rapide.

Cette méthode est une combinaison d’autres techniques des sciences du système nerveux ajoutées à l’hypnose.  Aujourd’hui, le Cabinet Oser le changement est le seul cabinet– en France et en Europe –  à utiliser toutes ces techniques basées sur les dernières découvertes en neurosciences, reconnues comme très puissantes et efficientes, car combinées entre elles, elles donnent des résultats probants en multipliant les possibilités en un nombre limité de séances.  Les praticiens en Activation du Changement Rapide du Cabinet Oser le changement appréhendent l’addiction comme la manifestation d’un comportement et non comme une maladie. Dès le début du sevrage, les personnes accompagnées sont rassurées que la dépendance ne relève pas de leur identité mais d’un comportement qu’ils peuvent changer. Cette perception de l’addiction développe chez la personne en situation de dépendance un grand sentiment de confiance en soi.

Depuis la création de la méthode en 2013, 97,5% des personnes qui ont suivi leur programme jusqu’au bout se sont débarrassées de leurs addictions. Aujourd’hui, le Cabinet Oser le changement continue d’accueillir les personnes toujours plus nombreuses, curieuses d’expérimenter le changement. Avec une approche naturelle, le parcours d’accompagnement avec la Méthode d’Activation du changement rapide s’intéresse autant à l’origine inconsciente de la dépendance qu’à la dépendance elle-même. Aussi grâce aux techniques douces de la méthode, les personnes ressentent moins les symptômes de sevrage à rapport aux sevrages classiques. Alors n’hésitez pas à prendre rendez-vous si vous souhaitez vous débarrasser de votre consommation d’opiacés, d’opioïdes ou d’opium . Le Cabinet Oser le Changement vous conduira à la sobriété.


FAQ

Quels sont les médicaments qui contiennent de l’opium ?

Ces médicament sont les opioïdes les courant prescrit en France :

  • Tramadol

  • Morphine

  • Fentanyl

  • Codéine

Comment les opioïdes sur ordonnance affectent-ils le cerveau ?

Les opioïdes se lient et activent les récepteurs opioïdes sur les cellules situées dans de nombreuses régions du cerveau, de la moelle épinière et d’autres organes du corps, en particulier ceux impliqués dans les sensations de douleur et de plaisir. Lorsque les opioïdes se fixent à ces récepteurs, ils bloquent les signaux de douleur envoyés du cerveau au corps et libèrent de grandes quantités de dopamine dans tout le corps. Cette libération peut fortement renforcer l’acte de prise du médicament, donnant envie à l’usager de renouveler l’expérience.

Puis-je prendre des opioïdes sur ordonnance si je suis enceinte ?

Si une femme utilise des opioïdes sur ordonnance lorsqu’elle est enceinte, le bébé pourrait développer une dépendance et présenter des symptômes de sevrage après la naissance. C’est ce qu’on appelle le syndrome d’abstinence néonatale, qui peut être traité avec des médicaments. L’utilisation pendant la grossesse peut également entraîner une fausse couche et un faible poids à la naissance.

Etes vous réellement dépendant ?

Pour savoir si vous êtes vraiment dépandant nous vous proposons un quiz de quelques minutes.