Comment sortir de la dépression en 3 jours ?

 

Publié le 20 novembre, 2024 par Marion Boisselière

La dépression est un mal-être sérieux qui impacte fortement le quotidien. Les troubles dépressifs ont des conséquences sur le corps et l’esprit de la personne qui les subit, mais aussi sur son entourage, sur la qualité de vie au travail.

Face à cette souffrance, certains pourraient envisager de sortir de la dépression de la manière la plus rapide possible. En cumulant différentes méthodes, quelques-uns espèrent une solution fiable qui pourrait les amener à retrouver une belle énergie et une vie plus sereine, très vite. En 3 jours ?

En comprenant les mécanismes de la dépression, et en explorant toutes les techniques de prise en charge de cette maladie, il sera plus aisé de comprendre quel délai est à envisager pour s’en sortir, durablement.

Quelques éléments pour comprendre la dépression

La dépression est une maladie dont il convient de détecter les signes au plus tôt afin de la prendre en charge rapidement, et espérer guérir au plus vite. Il existe différents types de dépression, plus ou moins sévère, mais qui se traduisent par des symptômes similaires.

À quels symptômes reconnaît-on un état dépressif ?

La dépression est un trouble psychique qui se caractérise par un état de tristesse profonde et durable, qui affecte la vie quotidienne de la personne qui en souffre. La dépression se manifeste par des symptômes qui touchent le plan émotionnel, cognitif, comportemental et physique. Parmi ces symptômes, on peut citer :

  • Une humeur dépressive, qui se traduit par un sentiment de vide, de désespoir, de culpabilité, de honte, de dévalorisation, d’indifférence ou d’irritabilité.
  • Une perte de plaisir ou d’intérêt pour les activités habituellement appréciées, comme les loisirs, les relations sociales, le travail, etc.
  • Une fatigue intense et persistante, qui n’est pas soulagée par le repos, et qui entraîne une diminution de la motivation, de la concentration, de la mémoire, de la créativité…
  • Des troubles du sommeil, qui peuvent se manifester par une insomnie, une hypersomnie, des réveils nocturnes, des cauchemars…
  • Un problème d’appétit, pouvant se manifester par une perte ou une augmentation de l’a sensation de faim, et qui peut entraîner une perte ou une prise de poids.
  • Des troubles somatiques, qui sont des douleurs ou des malaises physiques qui ne sont pas expliqués par une cause médicale, comme des maux de tête, de dos, de ventre, des palpitations, des vertiges, etc.
  • Des idées noires, qui sont des pensées négatives, pessimistes, voire suicidaires, qui envahissent l’esprit de la personne dépressive, et qui l’empêchent de voir une issue positive à sa situation.

La dépression est à distinguer de la déprime, qui est un état de tristesse passager, lié à des évènements difficiles ou stressants, comme une rupture, un deuil, un échec. La déprime est normale et adaptative, elle permet de faire face à la situation et d’y trouver une réponse. La déprime se résorbe généralement en quelques jours ou semaines, et n’affecte pas le fonctionnement global de la personne.

La dépression, en revanche, est anormale et pathologique, elle persiste au-delà de six mois, et altère le fonctionnement global de la personne. La dépression nécessite une prise en charge médicale et psychologique, car elle peut avoir des conséquences graves sur la santé et la qualité de vie de la personne.

Les différents facteurs de dépression

La dépression est un trouble complexe qui résulte de l’interaction de plusieurs éléments, qui peuvent être de nature biologique, psychologique, sociale ou environnementale :

  • Les causes biologiques : ils concernent les déséquilibres chimiques du cerveau, qui affectent la production et la transmission des neurotransmetteurs, comme la sérotonine, la dopamine ou la noradrénaline, qui sont impliqués dans la régulation de l’humeur, du plaisir, de la motivation, etc. Ces déséquilibres peuvent être liés à des causes génétiques, hormonales, immunitaires, inflammatoires, ou à des maladies chroniques, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, les troubles thyroïdiens.
  • Les facteurs psychologiques : ils concernent les traits de personnalité, les modes de pensée, les émotions, les croyances, les attentes. Certaines personnes sont plus vulnérables à la dépression, car elles ont une faible estime de soi, une tendance à l’autocritique, un pessimisme, une difficulté à gérer le stress. D’autres personnes sont plus exposées à la dépression, car elles ont vécu des événements traumatisants, comme un abus, une violence, une perte, un échec…
  • Les facteurs sociaux : ils concernent les relations avec les autres, la famille, les amis, les collègues… Le soutien social est un facteur protecteur contre la dépression, car il permet de se sentir aimé, valorisé, compris, aidé. Au contraire, l’isolement social, le conflit, le rejet, la discrimination, le harcèlement, sont des facteurs de risque pour la dépression, car ils entraînent un sentiment de solitude, de détresse, d’injustice.
  • Les facteurs environnementaux : ils concernent le contexte dans lequel la personne vit, travaille, étudie, par exemple. Certains facteurs environnementaux peuvent favoriser la dépression, comme le bruit, la pollution, le manque de lumière, le climat. D’autres causes environnementales peuvent déclencher ou aggraver la dépression, comme le stress, la pression, la précarité, la violence, les conflits…

Ces éléments s’influencent mutuellement, et peuvent se combiner pour provoquer ou entretenir la dépression. Il est donc important de prendre en compte l’ensemble de ces conditions pour comprendre et traiter la dépression, et de proposer une prise en charge adaptée à chaque personne.

Les différents types de dépression

Il existe différents types de dépression, selon la sévérité, la durée, la fréquence et la cause des symptômes. Voici quelques-uns des types de dépression les plus courants :

  • La dépression majeure : c’est le type de dépression le plus fréquent. La dépression majeure se manifeste par des épisodes dépressifs caractérisés, qui durent au moins deux semaines, et qui entraînent une souffrance et une altération du fonctionnement quotidien.
  • La dépression persistante : c’est un type de dépression chronique, qui dure au moins deux ans, et qui se caractérise par une humeur dépressive légère à modérée, avec des périodes de rémission partielle ou complète. Les symptômes de la dépression persistante sont similaires à ceux de la dépression majeure, mais moins intenses.
  • La dépression bipolaire : c’est un type de dépression qui s’inscrit dans le cadre du trouble bipolaire, qui est un trouble de l’humeur caractérisé par une alternance de phases dépressives et de phases maniaques ou hypomaniaques. Les phases dépressives sont similaires à celles de la dépression majeure, tandis que les phases maniaques ou hypomaniaques se manifestent par une euphorie, une hyperactivité, une désinhibition, une fuite des idées, une irritabilité…
  • La dépression post-partum : c’est un type de dépression qui survient après l’accouchement, généralement dans les quatre semaines suivant la naissance, mais qui peut aussi apparaître plus tard. La dépression post-partum affecte environ 10 à 15 % des femmes, et peut avoir des répercussions sur la mère, l’enfant et la famille. Cette dépression se caractérise par une tristesse, une anxiété, de la culpabilité, une perte de confiance, une difficulté à s’occuper du bébé, une perte de libido…
  • La dépression saisonnière : c’est un type de dépression qui est lié aux changements de saison, et qui apparaît généralement en automne ou en hiver, lorsque les jours sont plus courts et moins lumineux. La dépression saisonnière touche environ 3 à 5 % de la population, et peut être due à un dérèglement de l’horloge biologique, de la mélatonine ou de la sérotonine.
  • La dépression psychotique : c’est un type de dépression qui s’accompagne de symptômes psychotiques, comme des hallucinations, des délires, des troubles du langage, du comportement ou de la pensée. La dépression psychotique est une forme sévère de dépression, qui nécessite une prise en charge médicale urgente.
  • La dépression prémenstruelle : c’est un type de dépression qui est lié au cycle menstruel, et qui apparaît dans la semaine précédant les règles, et disparaît après. La dépression prémenstruelle touche environ 3 à 8 % des femmes, et peut être due à des fluctuations hormonales. Cela se traduit par une hypersensibilité, une irritabilité, des troubles du sommeil et de l’appétit, des douleurs physiques…

Ces types de dépression ne sont pas exhaustifs, il en existe d’autres, comme la dépression atypique, la dépression situationnelle, la dépression liée à une maladie… Il est important de consulter un médecin ou un professionnel de la santé mentale pour obtenir un diagnostic précis et un traitement adapté.

Les conséquences de la dépression au quotidien

La dépression n’est pas sans conséquences. Cette maladie empêche un épanouissement de la personne qui traverse cet épisode dépressif, en impactant tous les aspects de sa vie.

Un frein dans la vie de tous les jours

La dépression peut être un frein dans la vie de tous les jours, car elle entraîne des difficultés à :

  • Se lever le matin : la dépression peut provoquer une fatigue intense, une perte d’énergie, une somnolence, ou au contraire une insomnie. Ces troubles du sommeil peuvent rendre difficile le fait de se lever le matin, et de commencer la journée avec motivation et entrain.
  • Se concentrer et prendre des décisions : la dépression peut affecter les capacités cognitives, comme la concentration, la mémoire, la créativité, le raisonnement. Ces capacités sont nécessaires pour accomplir les tâches quotidiennes, comme le travail, les études, les démarches administratives. La dépression peut aussi entraîner une indécision, une confusion, une difficulté à planifier, à organiser, à prioriser.
  • Prendre soin de soi : la dépression peut diminuer l’estime de soi, la confiance en soi, et le respect de soi. Ces sentiments peuvent conduire à négliger son apparence, son hygiène, sa santé, son alimentation. La dépression peut aussi réduire l’envie de faire de l’exercice physique, qui est pourtant bénéfique pour le corps et l’esprit.
  • Profiter des activités habituelles : la dépression peut entraîner une perte de plaisir ou d’intérêt pour les activités habituellement appréciées, comme les loisirs, les sorties, les voyages, les hobbies. Ces activités sont pourtant source de satisfaction, de détente, de divertissement, et de stimulation.
  • Entretenir des relations sociales : la dépression peut provoquer un sentiment de solitude, d’isolement, de retrait, ou au contraire d’irritabilité, d’agressivité, de conflit. Ces sentiments peuvent nuire aux relations sociales, que ce soit avec la famille, les amis, les collègues. Les relations sociales sont pourtant importantes pour se sentir aimé, soutenu, compris, aidé.

Ces difficultés peuvent créer un cercle vicieux, où la dépression aggrave les problèmes du quotidien, et où les problèmes du quotidien aggravent la dépression.

Un possible impact sur la qualité de vie au travail

La dépression peut nuire à la qualité de vie au travail, car elle entraîne des difficultés à :

  • S’adapter aux exigences du travail : la dépression peut réduire les capacités cognitives, comme la concentration, la mémoire, la créativité, le raisonnement. Ces capacités sont nécessaires pour accomplir les tâches professionnelles, comme le travail en équipe, la résolution de problèmes, la prise d’initiative. La dépression peut aussi diminuer la motivation, l’engagement, la satisfaction, et la performance au travail.
  • Gérer le stress et les émotions : la dépression peut augmenter la sensibilité au stress, à l’anxiété, à l’irritabilité. Ces émotions peuvent nuire à la gestion du temps, à la communication, à la coopération, et au climat de travail. La dépression peut aussi entraîner une perte de confiance en soi, une dévalorisation, une culpabilité. Ces sentiments peuvent affecter l’image de soi, l’estime de soi, et le sentiment d’appartenance au travail.
  • Préserver sa santé et son bien-être : la dépression peut provoquer des troubles du sommeil, de l’appétit, de l’énergie. Ces troubles peuvent avoir des conséquences sur la santé physique, comme des maux de tête, de dos, de ventre, des infections, des maladies chroniques. La dépression peut aussi avoir des conséquences sur la sphère psychologique, et provoquer des idées noires, des pensées suicidaires, des troubles anxieux. La dépression peut donc augmenter le risque d’absentéisme, de présentéisme, d’accidents, d’erreurs, de conflits, de burn-out.

Les étapes essentielles pour sortir de la dépression

Sortir de la dépression passe par plusieurs étapes essentielles. Il est important en tout premier lieu de constater les changements survenus au niveau de l’humeur, de la vitalité, des pensées, et envisager de s’engager dans un parcours de soins.

Avoir une prise de conscience face à la dégradation de son état de santé

La dépression est un trouble qui affecte la santé mentale et physique des personnes qui en souffrent, et qui peut avoir des conséquences graves sur leur qualité de vie. Il est donc essentiel d’avoir une prise de conscience rapide de son état de santé lorsque l’on est en dépression, car cela permet de :

  • Demander de l’aide : la dépression est une maladie qui se soigne, et qui peut être soulagée par des médicaments, des psychothérapies, des thérapies alternatives, ou des changements de mode de vie. Mais pour bénéficier d’un traitement adapté, il faut d’abord reconnaître que l’on souffre de dépression, et consulter un médecin. Il faut aussi accepter le soutien de son entourage, qui peut être une source de réconfort, d’écoute, de compréhension, et d’accompagnement.
  • Prévenir les complications : la dépression peut entraîner des complications qui peuvent aggraver l’état de santé de la personne, comme des troubles anxieux, des troubles du sommeil, des troubles alimentaires, des addictions, des maladies chroniques, des idées suicidaires. En ayant une prise de conscience rapide de son état de santé, on peut éviter que ces complications ne se développent, ou les traiter à temps, et ainsi limiter les risques pour sa santé physique et mentale.
  • Améliorer son pronostic : la dépression peut être un trouble récurrent, qui peut connaître des rechutes, ou devenir chronique. En ayant une prise de conscience rapide de son état de santé, on peut augmenter ses chances de guérison, ou du moins de rémission, et réduire la durée et la sévérité des épisodes dépressifs. On peut aussi apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs d’une rechute, et à mettre en place des stratégies de prévention, pour faire face aux situations difficiles.

Avoir une prise de conscience rapide de son état de santé lorsque l’on est en dépression est donc la clé pour se soigner efficacement, et retrouver le goût de vivre. Il ne faut pas avoir honte ou peur de demander de l’aide, car la dépression est une maladie fréquente, qui touche environ 20 % de la population générale au cours de la vie, et qui peut toucher tout le monde, quel que soit l’âge, le sexe, le statut social. La dépression n’est pas une faiblesse, ni une fatalité, mais une souffrance qui peut être soulagée, avec l’aide des professionnels, des proches, et de soi-même.

S’assurer d’être bien entouré

Le traitement de la dépression repose en grande partie sur le support que l’on reçoit. Les proches ont un rôle essentiel en accompagnant avec bienveillance la personne qui souffre de dépression, en l’empêchant de s’isoler et en surveillant que sa situation ne s’aggrave pas.

Les amis et la famille peuvent être un appui permanent pour celui qui traverse un épisode dépressif, l’aidant à se valoriser et à avancer dans son parcours de guérison. Ils sont souvent ceux qui incitent la personne à consulter un médecin et à suivre son traitement. Dans des cas critiques, comme une détérioration des symptômes, ils peuvent aussi être ceux qui préviennent les soins médicaux.

Il est primordial d’écouter avec attention et avec empathie, en évitant les critiques qui pourraient accentuer le sentiment de culpabilité du sujet dépressif.

Il existe également des groupes de parole, qui offrent un lieu d’échange d’expériences et de soutien réciproque. Souvent animés par des bénévoles ayant une expérience personnelle de la dépression, parfois avec le soutien d’un psychologue, ces groupes sont une ressource précieuse. On peut aussi se renseigner auprès d’un professionnel de santé local pour connaître les possibilités disponibles dans sa région.

Accepter une prise en charge de la maladie

La dépression est une maladie qui se soigne, et qui peut être soulagée par des médicaments, des psychothérapies, des thérapies alternatives, ou des changements de mode de vie. La toute première étape est de ne pas être dans le déni de sa dépression, d’accepter d’aller vers des solutions.

Ce n’est qu’en consultant un médecin qu’il sera possible de sortir d’une dépression. Il y a bien entendu des solutions alternatives, et c’est une idée très pertinente que de combiner la médecine conventionnelle et les méthodes complémentaires.

Comment la thérapie permet de traiter la dépression ?

Comment venir à bout des troubles dépressifs ? Le médecin va décider du traitement de la dépression en fonction de la sévérité des symptômes.

Les médicaments contre la dépression

Pour traiter la dépression, il existe des traitements médicamenteux, mais aussi des méthodes alternatives qui peuvent être complémentaires à la médecine conventionnelle.

Les médicaments visent à soulager les symptômes de la dépression et à améliorer l’humeur du patient. Ils agissent sur la communication chimique entre les neurones, en modifiant le niveau de certains neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur, comme la sérotonine, la dopamine ou la noradrénaline.

Il existe plusieurs familles de médicaments antidépresseurs, qui ont des modes d’action et des effets secondaires différents. Le choix du médicament dépend du type et de la sévérité de la dépression, ainsi que de la tolérance et de la réponse du patient. Il est souvent nécessaire d’essayer plusieurs médicaments avant de trouver celui qui convient. Les principaux types de médicaments antidépresseurs sont :

  • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), qui augmentent le niveau de sérotonine dans le cerveau, un neurotransmetteur qui contrôle les émotions. Ils sont généralement le premier choix de traitement pour la dépression grave.
  • Les antidépresseurs récents, qui agissent sur plusieurs neurotransmetteurs, comme la sérotonine, la noradrénaline ou la dopamine. Ils ont une efficacité comparable aux ISRS, mais peuvent avoir moins d’effets secondaires.
  • Les antidépresseurs hétérocycliques, qui sont les plus anciens antidépresseurs. Ils agissent sur plusieurs neurotransmetteurs, mais ont des effets secondaires plus importants que les ISRS ou les antidépresseurs récents. Ils sont souvent utilisés en cas de résistance aux autres traitements.
  • Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), qui bloquent l’enzyme qui dégrade les neurotransmetteurs. Ils sont très efficaces, mais ont des effets secondaires graves et nécessitent un régime alimentaire strict. Ils sont réservés aux cas de dépression sévère et atypique.
  • L’antidépresseur mélatoninergique, qui est le seul médicament de cette classe. Il agit sur le récepteur de la mélatonine, une hormone qui régule le cycle veille-sommeil. Il a une action spécifique sur la dépression saisonnière, liée à la baisse de luminosité en automne et en hiver.

Les médicaments antidépresseurs doivent être pris régulièrement et pendant une durée suffisante, généralement de 6 à 12 mois, pour éviter les rechutes. Ils ne font pas effet immédiatement, mais après plusieurs semaines de traitement. Ils peuvent être associés à des anxiolytiques ou à des régulateurs de l’humeur, selon les besoins du patient.

Ils doivent être arrêtés progressivement, sous surveillance médicale, pour éviter le syndrome de sevrage. Ils peuvent avoir des interactions avec d’autres médicaments ou avec certains aliments, il est donc important de respecter les consignes du médecin et du pharmacien. Ils peuvent aussi avoir des effets indésirables, comme des nausées, des maux de tête, des troubles sexuels, une prise de poids ou une somnolence. Ces effets sont généralement transitoires et diminuent avec le temps. Il est crucial de signaler au médecin tout effet indésirable gênant ou persistant.

Comment s’en sortir grâce à la psychothérapie ?

La prise en charge par la psychothérapie peut se combiner à un traitement médicamenteux ou constituer l’unique traitement de la dépression, si celle-ci est légère.

Elle permet d’ouvrir un espace de parole où la personne pourra comprendre d’où vient la dépression et exprimer ses ressentis. Elle pourra ainsi, grâce à l’aide du thérapeute, changer son mode de pensées et de comportements et déterminer des objectifs de vie à atteindre.

Les différents types de psychothérapies

Il existe différentes formes de psychothérapies qui peuvent aider à traiter la dépression, en fonction des besoins et des préférences de chaque personne. Voici quelques-unes des psychothérapies les plus courantes pour la dépression :

  • La thérapie cognitive : c’est une thérapie qui vise à modifier les pensées négatives ou irrationnelles qui contribuent à la dépression. Le thérapeute aide la personne à identifier et à remettre en question ses schémas de pensée, et à les remplacer par des pensées plus réalistes et positives.
  • La thérapie comportementale : c’est une thérapie qui vise à modifier les comportements inadaptés ou évitants qui renforcent la dépression. Le thérapeute aide la personne à se fixer des objectifs, à planifier des activités gratifiantes, à affronter ses peurs, et à renforcer ses compétences sociales.
  • La thérapie cognitive-comportementale (TCC) : c’est une thérapie qui combine les principes de la thérapie cognitive et de la thérapie comportementale. Le thérapeute aide la personne à modifier à la fois ses pensées et ses comportements, en utilisant des techniques comme le questionnement socratique, la restructuration cognitive, l’exposition, la résolution de problèmes.
  • La thérapie interpersonnelle (TIP) : c’est une thérapie qui vise à améliorer les relations interpersonnelles qui peuvent être affectées par la dépression. Le thérapeute aide la personne à identifier et à résoudre les difficultés qu’elle rencontre dans ses rapports avec les autres, comme le conflit, le deuil, le rôle social, ou l’isolement.
  • La thérapie psychodynamique : c’est une thérapie qui vise à explorer les causes profondes de la dépression, qui peuvent être liées à l’histoire personnelle, aux conflits inconscients, ou aux traumatismes. Le thérapeute aide la personne à prendre conscience et à exprimer ses émotions, à comprendre ses motivations, et à modifier ses schémas relationnels. La thérapie psychodynamique permet de réduire les symptômes dépressifs, d’améliorer l’identité, et de favoriser le changement.
  • La thérapie humaniste : c’est une thérapie qui vise à développer le potentiel humain de la personne, en respectant ses valeurs, ses besoins, et ses choix. Le thérapeute aide la personne à se reconnecter avec elle-même, à se responsabiliser, et à se réaliser.

Ces types de psychothérapies ne sont pas exhaustifs, il en existe d’autres, comme la thérapie de groupe, la thérapie familiale, la thérapie de couple, la thérapie par le jeu, la thérapie par l’art…

Guérir d’une dépression en 3 jours, est-ce possible ?

Le mal-être induit par la dépression altère tellement le quotidien que certaines personnes voudraient sortir de la dépression sans délai. La dépression est toutefois une maladie complexe, qui nécessite des soins conséquents.

La dépression est une maladie complexe

La dépression est complexe dans le sens où elle résulte de différentes causes, et s’exprime par une multiplicité de symptômes. Il peut être nécessaire d’essayer plusieurs traitements avant de trouver celui qui sera le plus efficace et avec le moins d’effets secondaires. De même, la personne dépressive pourra expérimenter différentes thérapies et méthodes avant de trouver celle qui lui convient.

Ainsi, il est évident que la guérison prendra du temps. Il est réellement important de suivre le traitement prescrit sur une durée de plusieurs mois, et ne pas arrêter subitement parce que l’on pense se sentir mieux.

S’informer sur la maladie pour mieux la combattre

S’informer sur la dépression, que ce soit en ligne, à travers des livres, des documentaires, ou directement auprès d’un professionnel de santé, est aussi utile. Cela permet de mieux connaître les symptômes, mais aussi de repérer les déclencheurs de la dépression.

Une information complète permet également de comprendre les différentes étapes vers la guérison, et d’entrevoir quels délais sont nécessaires pour se sentir mieux. Ces informations guideront également la personne vers des alternatives qui l’aideront à optimiser le processus.

Les méthodes alternatives qui optimisent le processus de guérison

  • La luminothérapie consiste à s’exposer à une lumière artificielle simulant la lumière du jour. Elle permet de réguler l’horloge biologique et de stimuler la production de sérotonine, l’hormone du bonheur. Elle est particulièrement efficace pour traiter la dépression saisonnière, liée à la baisse de luminosité en automne et en hiver . La luminothérapie se pratique généralement le matin, pendant 30 minutes à une heure, à une distance de 50 à 100 cm d’une lampe spéciale qui diffuse une lumière blanche d’une intensité de 10 000 lux. Il faut éviter de regarder directement la lumière et de porter des lunettes de soleil. La luminothérapie peut avoir des effets indésirables, comme des maux de tête, des irritations oculaires ou des troubles du sommeil. Elle est contre-indiquée en cas de glaucome, de cataracte, de rétinite pigmentaire, de troubles bipolaires ou de prise de certains médicaments photosensibilisants.
  • La phytothérapie utilise les plantes pour soulager les symptômes de la dépression. Certaines plantes ont des propriétés antidépressives, comme le millepertuis, le safran, la rhodiole, le ginseng ou la lavande. Elles agissent sur les neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur, comme la sérotonine, la dopamine ou la noradrénaline. La phytothérapie se présente sous différentes formes, comme des gélules, des comprimés, des tisanes, des huiles essentielles ou des extraits liquides. Il est essentiel de respecter les doses, la durée et les modalités de prise indiquées par le médecin ou le pharmacien. La phytothérapie peut avoir des interactions avec d’autres médicaments ou avec certains aliments, il faut donc être vigilant et informer son médecin de tout traitement en cours. La phytothérapie peut aussi avoir des effets indésirables, comme des nausées, des diarrhées, des allergies, des troubles hépatiques ou des troubles de la coagulation.
  • La méditation consiste à focaliser son attention sur le moment présent, sans jugement ni attachement. Elle permet de réduire le stress, l’anxiété, la rumination et les pensées négatives, qui sont des facteurs aggravants de la dépression. Elle favorise aussi le développement de la pleine conscience, de la compassion et de l’acceptation de soi. La méditation se pratique généralement assis, les yeux fermés ou mi-clos, en portant son attention sur sa respiration, sur un objet, sur un son, sur une sensation ou sur une pensée. Il existe différents types de méditation, comme la méditation transcendantale, la méditation zen, la méditation vipassana ou la méditation de pleine conscience. La méditation peut se faire seul ou en groupe, avec ou sans l’aide d’un guide, d’un livre, d’une application ou d’une musique. La méditation ne nécessite pas de matériel particulier, ni de compétence spécifique. Il suffit de s’accorder un moment de calme, de 10 à 20 minutes par jour, et de pratiquer régulièrement.
  • La sophrologie est une méthode de relaxation basée sur la respiration, la détente musculaire et la visualisation positive. Elle aide à prendre du recul, et grâce à cette pratique, il devient possible de gérer ses ressentis, et d’avoir davantage confiance en soi. La sophrologie se pratique généralement debout ou assis, voire allongé, les yeux fermés, en suivant les instructions du sophrologue ou d’un enregistrement. Elle consiste à réaliser des exercices de respiration abdominale, de relâchement des tensions corporelles et de projection mentale d’images ou de situations agréables. La sophrologie peut se faire en séance individuelle ou collective, chez un professionnel, à domicile ou dans un lieu propice à la détente. La sophrologie ne présente pas de contre-indication, ni d’effet secondaire. Elle peut être pratiquée par tout le monde, quel que soit l’âge, le sexe ou la condition physique.
  • La lithothérapie est une méthode alternative qui utilise les pierres et les cristaux pour traiter la dépression. Elle repose sur l’idée que les pierres ont des énergies et des vibrations qui peuvent influencer notre état émotionnel, mental et physique. En portant les pierres sur soi, en les disposant dans son environnement ou en les utilisant lors de séances de soin, on peut bénéficier de leurs propriétés thérapeutiques et harmoniser nos chakras.

La lithothérapie peut aider à traiter la dépression en agissant sur plusieurs aspects :

  • Elle peut apaiser les émotions négatives, comme la tristesse, la colère, la culpabilité ou la peur, et les remplacer par des émotions positives, comme la joie, la confiance, l’amour ou la paix.
  • Elle peut stimuler la production de sérotonine, l’hormone du bonheur, et réduire le niveau de cortisol, l’hormone du stress, ce qui favorise l’équilibre de l’humeur et le bien-être général.
  • Elle peut renforcer l’estime de soi, la confiance en soi et la motivation, ce qui permet de retrouver le goût de vivre et de réaliser ses projets.
  • Elle peut favoriser la relaxation, le sommeil et la méditation, ce qui permet de se détendre, de se ressourcer et de se reconnecter à soi-même.

Il existe de nombreuses pierres qui peuvent être utilisées pour traiter la dépression, selon les besoins et les préférences de chacun. Voici quelques exemples de pierres et de leurs vertus :

  • La lépidolite est une pierre qui contient du lithium, un élément utilisé dans les médicaments antidépresseurs. Elle a donc une action calmante et stabilisante sur l’humeur. Elle aide à surmonter les peurs, les angoisses et les pensées négatives. Elle favorise la relaxation et le sommeil.
  • La tourmaline noire est une pierre qui protège des énergies négatives, qu’elles viennent de soi-même ou des autres. Elle aide à se libérer des blocages émotionnels, des traumatismes et des souvenirs douloureux. Elle renforce le courage, la volonté et la détermination.
  • Le quartz rose est une pierre qui symbolise l’amour, la tendresse et la compassion. Elle aide à guérir les blessures du cœur, à s’accepter et à s’aimer soi-même. Elle favorise l’ouverture aux autres, le pardon et la réconciliation.
  • L’améthyste est une pierre qui apaise l’esprit, favorise la détente et la méditation. Elle aide à se libérer du stress, de l’anxiété et de la rumination. Elle stimule l’intuition, la créativité et la spiritualité.
  • La citrine est une pierre qui rayonne de l’énergie positive, de la joie et de l’optimisme. Elle aide à combattre la dépression, la mélancolie et le découragement. Elle stimule la vitalité, la motivation et la réussite.

Ces pierres peuvent être portées sous forme de bijoux, de pendentifs, de bracelets ou de colliers. Elles peuvent aussi être placées dans la chambre, le salon, le bureau ou tout autre lieu où l’on passe du temps. Elles peuvent également être utilisées lors de séances de soin, en les posant sur les chakras correspondants ou en les tenant dans les mains.

Consolidation du processus de guérison

Sortir de la dépression implique d’accepter un suivi régulier, et d’intégrer des habitudes saines à son quotidien.

Suivre les préconisations du médecin traitant

Pour soigner la dépression, il est indispensable de bénéficier d’un suivi médical. Il implique la coopération entre le médecin traitant et les personnels de santé spécialisés dans les troubles psychiques. Le médecin traitant est le premier contact de la personne dépressive, il peut l’orienter vers les structures et les professionnels adaptés à sa situation. Il peut aussi prescrire des médicaments, des examens, des arrêts de travail, et assurer le suivi régulier de l’évolution de la maladie.

Les personnels de santé spécialisés sont les psychologues, les psychiatres, les infirmiers, les psychomotriciens, les ergothérapeutes, les assistants sociaux, etc. Ils peuvent proposer des psychothérapies, des thérapies complémentaires, des activités thérapeutiques, des conseils, du soutien, de l’accompagnement social.

Le suivi médical permet de contrôler les symptômes, d’adapter le traitement, de prévenir les complications, de favoriser le rétablissement, et de réduire le risque de rechute. Il est donc essentiel de consulter un médecin dès les premiers signes de dépression, et de suivre ses recommandations.

Prendre de nouvelles habitudes

Conserver un état de santé favorable nécessite de mettre en place diverses pratiques bénéfiques pour la santé et le bien-être, notamment au niveau des aspects suivants :

  • Sommeil : Il est crucial d’obtenir un sommeil adéquat et régulier pour la régénération corporelle et cérébrale, la régulation hormonale, le renforcement du système immunitaire et l’amélioration de l’humeur. La durée de sommeil optimale est de 7 à 9 heures par nuit, avec des horaires réguliers. Il faut aussi éviter les facteurs perturbateurs du sommeil tels que la lumière, le bruit, les écrans, la caféine, l’alcool et le tabac.
  • Activité physique : Elle contribue à la santé physique et mentale, favorisant la libération d’endorphines, la réduction du stress, la prévention des maladies cardiovasculaires, le renforcement musculaire et osseux, et le maintien d’un poids sain. Une activité physique modérée d’au moins 30 minutes par jour est recommandée, avec un choix d’activités agréables telles que la marche, le vélo, la natation, la danse, le yoga, etc.
  • Alimentation : Une alimentation variée et équilibrée est essentielle. Elle doit inclure des fruits, des légumes, des céréales complètes, des légumineuses, des poissons gras, des noix et des graines, fournissant des nutriments nécessaires au cerveau tels que les vitamines, les minéraux, les oméga-3, les antioxydants, etc. Il est conseillé d’éviter les aliments trop gras, sucrés, salés ou transformés, et de limiter la consommation d’alcool, de caféine et de tabac.
  • Loisirs : Ils jouent un rôle important dans la détente, le divertissement et le ressourcement. S’accorder du temps pour des activités plaisantes et créatives comme la lecture, la musique, le dessin, le jardinage, les jeux, etc., ainsi que cultiver les relations sociales avec la famille, les amis, les collègues, ou au sein d’associations et de groupes d’entraide, sont essentiels. Ces pratiques contribuent à une bonne hygiène de vie, essentielle pour préserver et promouvoir la santé, et peuvent être utiles dans le traitement et la prévention de la dépression.

Faire l’expérience d’une méthode qui amène à l’autonomie

La méthode en activation du changement est une thérapie brève qui est conçue pour aider les individus désireux d’améliorer leur bien-être. Elle se distingue par l’utilisation de 7 techniques variées pour offrir un accompagnement sur mesure. Son objectif est d’aider les personnes à se défaire de leurs émotions négatives et croyances limitantes. Le praticien en Activation du Changement utilise des approches telles que l’hypnose, l’Emotional Freedom Technique (EFT), et d’autres techniques douces, pour orienter les individus vers des objectifs de vie positifs.

La méthode en activation du changement est également efficace pour traiter les expériences traumatisantes, permettant ainsi un progrès plus rapide et plus fluide dans le processus de guérison. Elle offre des protocoles efficaces pour surmonter les traumatismes sans nécessiter un retour trop intense sur une histoire trop lourde ou les événements du passé.

En plus, le Praticien en Activation du Changement offre des conseils et des exercices pour permettre aux personnes de retrouver leur autonomie et de mieux gérer le stress. Ces exercices peuvent inclure des techniques de respiration, comme la cohérence cardiaque, et d’autres pratiques bénéfiques comme la technique de libération du mental et l’autohypnose. Ces outils aident à maintenir les bénéfices des différentes thérapies, favorisant ainsi une guérison optimale et durable.

Pour conclure

Dans la mesure où le traitement de la dépression se suit sur une plusieurs mois, qu’il s’agisse de la prise de médicament ou d’une psychothérapie, il est capital de prendre conscience qu’il est peu probable de sortir de la dépression en trois jours. Il est important de respecter un rythme raisonnable, de ne pas brûler les étapes, pour guérir durablement et prévenir tout risque de rechute.

Toutefois, un accompagnement bienveillant peut accélérer le processus de guérison et permettre de repartir sur des bases saines. La méthode en activation du changement est une thérapie brève qui permet de se libérer rapidement des émotions négatives, des croyances limitantes, de traumatismes. C’est une solution pour se sentir rapidement, efficacement apaisé et plus serein. Pourquoi ne pas venir en constater les effets ?

FAQ

Un de mes proches avait tous les symptômes de la dépression, et au bout de 3 jours, il était complètement rétabli, comment est-ce possible ?

La déprime s’exprime par des symptômes identiques à ceux de la dépression, mais en moins intenses et surtout, moins durables. En l’espace de quelques heures à quelques jours, la déprime disparaît spontanément.

Mes proches me disent que pour sortir de la dépression, tout est question de volonté, je dois me bouger et faire des efforts. C’est difficile pour moi, que puis-je faire ?

Bien souvent, l’entourage, inquiet, pense bien faire en faisant des injonctions. Cela, en effet, renforce le sentiment de culpabilité de la personne en proie à la dépression. L’entourage manque souvent d’informations concernant la dépression. Il peut être utile de les inviter à se renseigner davantage.

Si cette situation devient pesante, le praticien en Activation du Changement pourra vous proposer des techniques qui permettront de vous libérer des émotions négatives que cela suscite.

Les anxiolytiques n’agissent-ils pas plus vite que les antidépresseurs ? Cela peut permettre de sortir de la dépression plus rapidement ?

Les anxiolytiques sont prescrits pour apaiser rapidement l’anxiété, mais cela n’agit pas sur les symptômes de la dépression. Il est important de bien suivre les recommandations du médecin. Il est également possible d’expérimenter la méthode en activation du changement, en parallèle des traitements prescrits, pour soulager rapidement les sensations d’angoisse, et retrouver plus de calme et de sérénité.