DÉPENDANCE PSYCHOLOGIQUE AU TABAC
Publié le 12 septembre, 2024 par Marion Boisselière
Vous avez sans doute pris votre décision ! Vous avez aussi décidé d’arrêter de fumer. Félicitations ! Mais, comprenez avant tout que vous devrez réellement vous armer de courage les premiers jours.
Malheureusement, la vérité choquante est que dans la plupart des cas, la cigarette provoque une dépendance rapide des fumeurs, en quelques semaines, voire moins pour certaines personnes. Une seule question maintenant : comment reconnaître très rapidement les signes de la dépendance ? Si vous êtes sous-informé de la situation, alors cet article est fait pour vous. Tour d’horizon !
Dépendance psychologique
La nicotine est responsable en grande partie de la dépendance psychologique chez les personnes qui fument de la cigarette. Ces dernières sont très bien conscientes que le tabac nuit à leur santé, cependant ils sont presque dans l’incapacité de se contrôler car l’envie de fumer et les symptômes de la dépendance sont beaucoup plus forts que leur volonté d’arrêter.
À chaque moment où le fumeur prend une cigarette et se met à fumer, il confond inconsciemment ce geste à un aspect positif lié à la situation qu’il traverse.
Ainsi il est assez facile pour le fumeur de ne pas faire la différence entre le tabagisme et le plaisir.
Peu importe l’instant au cours duquel ce dernier prend la décision de fumer, il fonde ses espoirs sur la cigarette afin de se sentir beaucoup mieux.
Il faut donc savoir que le tabac n’altère pas simplement le fonctionnement du cerveau, mais il le l’amène aussi à relier sa consommation en tabac à des moments où il se fait plaisir.
Cigarette et stress
Pour les grands fumeurs, le manque et l’envie de recommencer à fumer interviennent généralement en l’espace d’une heure.
Lorsqu’il essaye de se retenir, il voit que les symptômes s’accentuent et persistent. Le seul souci c’est que lorsqu’il allume une cigarette et se met à fumer c’est terminé, les symptômes disparaissent aussitôt comme par magie.
Ce sentiment particulier qui est observé n’est rien d’autre qu’une évaporation des différents symptômes de sevrage. Pour finir il faut préciser que cette relation entre le stress et la cigarette participe d’une « croyance anticipatoire » : ceux qui fument, lorsqu’ils sont obligés de ne pas fumer. Ils se disent en eux-mêmes que la prochaine cigarette pourra leur faire du bien.
Cigarette et crise d’angoisse
Sachez qu’en partie, les crises d’angoisse se déclenchent généralement par un « processus névrotique ».
Autrement dit, par le conflit que crée l’existence simultanée d’un désir et d’un interdit pour une même chose. D’autre part, elle peut être due à une phobie, qui équivaut à une peur que l’on a lorsqu’on se rappelle d’un souvenir triste.
Enfin, on rencontre souvent la crise d’angoisse pendant le processus de dépression comme celui que nous traitons actuellement. Dans ce cas précis, la crise a souvent lieu les matins, et vient de la sensation qu’on ne sera pas en mesure d’effectuer les différentes tâches qui nous seront demandées dans la journée. C’est comme un sentiment d’incapacité.
Cigarette et stimulation
La cigarette stimulation c’est le fait d’allumer une cigarette lorsque vous voulez réellement vous mettre au travail. Souvent les gens fument pour trouver l’inspiration, se dépasser ou se relaxer afin de mieux affronter le problème en face.
C’est également la cigarette “anti-fatigue“, celle que les fumeurs apprécient. Cette prise a pour effet d’exciter le matin au réveil ou encore en début de l’après-midi. Ils recherchent le côté refermant de la nicotine dont les propriétés psychostimulantes sont véritablement démontrées. C’est dire qu’elle réveille la mémoire à court terme ; elle stimule aussi la vigilance et l’attention du consommateur.
Cigarette, un coup de faim
L’envie de manger, le fait d’avoir de l’appétit, est contrôlée par les neurones à dopamine qui tirent leur source dans l’hypothalamus. La nicotine fait effet sur la dopamine et favorise la libération en grande quantité de la dopamine dans l’hypothalamus. Fumer a pour effet de stimuler l’appétit mais cet effet n’est concrètement présent que chez les personnes qui fument occasionnellement, c’est l’effet contraire chez les gros fumeurs, parce que progressivement les récepteurs perdent leur sensibilité.
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En savoir plus En savoir plusAinsi leur métabolisme considère la cigarette comme un coupe faim.
Les récepteurs nicotiniques à l’origine de la dépendance
La nicotine est une substance présente naturellement dans les plantes du tabac. Celle-ci est donc sans équivoque dans presque tous les produits du tabac. C’est d’ailleurs ce composant principal du tabac qui est à l’origine de la dépendance sous toutes ses formes associée au tabagisme. Quand la personne ne fume pas du tabac, la nicotine s’absorbe par ses poumons, traverse le sang et va jusqu’au cerveau en l’espace de 15 secondes.
La nicotine stimule le cerveau en suscitant la libération d’endorphines, des substances qui sont responsables d’un sentiment de bien-être. C’est d’ailleurs ce sentiment que poursuivent souvent plusieurs fumeurs au détriment de leur santé.
Autres symptômes
Hormis les symptômes de dépendance psychologique liés au tabac cités plus haut, nous pouvons aussi ajouter à cette liste l’anxiété, l’irritabilité, l’insomnie, l’envi de fumer mais aussi et surtout de véritables problèmes de concentration.
Toutefois, pour choisir le meilleur traitement dans le but d’arrêter de fumer, vous pouvez évaluer votre niveau de dépendance par un bilan. Vous pouvez également vous rendre chez un spécialiste pour le faire, mais il est aussi possible d’observer des tests soi-même afin de commencer à se faire une idée de son état et se soigner de sa dépendance psychologique.
Les questions les plus fréquentes :
Comment mesure t-on sa dépendance à la nicotine ?
La nicotine est reconnue responsable de la dépendance au tabac. Pour connaître son niveau de dépendance à la nicotine, vous avez le choix entre consulter un tabacologue ou effectuer le test fagerström disponible sur internet.
Qu’est-ce-qu’il faut faire quand on est psychologiquement dépendant au tabac ?
Il existe plusieurs techniques pour contrôler la dépression sans fumer une cigarette. par exemple :
- Effectuer des exercices de relaxation (Yoga)
- Effectuer matin et soir des exercices de respiration (cohérence cardiaque)
Chaque fumeur entretient une relation singulière avec le tabac. De ce fait, la dépendance peut être plus ou moins accrue selon la consommation du fumeur. Pour se débarrasser de la dépendance psychologique au tabac il faut absolument pratiquer certaines activités telles que le sport, les exercices de relaxation cela permet la mise en place d’un nouveau comportement afin de passer le cap de la vie sans tabac.
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