La phytothérapie peut-elle aider contre la boulimie ?
Publié le 13 novembre, 2025 par Marion Boisselière
La phytothérapie, utilisation thérapeutique de plantes médicinales, suscite un intérêt croissant comme approche complémentaire dans la gestion des troubles de santé mentale. Son application à la boulimie reste largement empirique et peu documentée scientifiquement, s’appuyant davantage sur des usages traditionnels que sur des preuves robustes d’efficacité. Certaines plantes peuvent apporter un soutien dans la gestion du stress, de l’anxiété ou des troubles de l’humeur associés au trouble alimentaire, mais ne constituent jamais un traitement suffisant de la boulimie elle-même. La phytothérapie se situe en périphérie des médicaments utilisés contre la boulimie validés scientifiquement, et doit s’intégrer dans une approche globale incluant psychothérapie et suivi médical spécialisé plutôt que de s’y substituer.
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RDV d'information préalable RDV d'information préalableLa phytothérapie ne peut en aucun cas prétendre traiter directement la boulimie en tant que trouble psychiatrique complexe. Aucune plante n’a démontré d’efficacité spécifique sur les comportements boulimiques eux-mêmes dans des études contrôlées de qualité.
L’action potentielle de certaines plantes se limite à la gestion des symptômes associés : anxiété, stress, troubles du sommeil ou fluctuations de l’humeur. Cette action symptomatique, bien que potentiellement utile, n’adresse pas les mécanismes profonds du trouble alimentaire.
Les effets apaisants de plantes comme la valériane, la passiflore ou la mélisse peuvent contribuer à réduire l’anxiété qui déclenche parfois les crises boulimiques. Cette réduction du stress constitue un bénéfice indirect plutôt qu’une action thérapeutique directe.

L’absence de validation scientifique rigoureuse caractérise l’usage de la phytothérapie dans la boulimie. Les études existantes sont généralement de faible qualité méthodologique, avec des échantillons réduits et sans groupes contrôles appropriés.
Le risque principal réside dans le retard à des soins validés et efficaces pour la boulimie. Privilégier exclusivement la phytothérapie au détriment des traitements de médecine conventionnelle (suivi psychiatrique et médicamenteux) peut aggraver le pronostic et laisser s’installer des complications médicales.
L’utilisation complémentaire de plantes médicinales, en association avec un traitement conventionnel et sous supervision médicale, présente moins de risques. Cette approche intégrative peut apporter un bénéfice subjectif sans compromettre l’accès aux soins efficaces.
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En savoir plus En savoir plusLe millepertuis est traditionnellement utilisé pour ses propriétés anti-dépressives légères. Cette plante inhibe la recapture de plusieurs neurotransmetteurs et pourrait théoriquement aider à réguler l’humeur chez les personnes boulimiques présentant une dépression légère associée. La prudence s’impose avec le millepertuis qui présente de nombreuses interactions avec certains médicaments ou autres produits ou plantes (risque de baisse d’efficacité avec les autres traitements de la personne, risque de photosensibilisation…) . Son usage doit être médicalement supervisé, d’autant plus dans le cadre de la boulimie.
La rhodiola rosea, plante adaptogène, est réputée améliorer la résistance au stress et réguler l’humeur. Son usage vise à renforcer la capacité d’adaptation face aux situations anxiogènes déclenchant potentiellement les crises.
Le safran (Crocus sativus) fait l’objet de recherches pour ses propriétés antidépressives et anxiolytiques. Certaines études préliminaires suggèrent une action sur la régulation de l’humeur et la réduction des comportements compulsifs.

Le griffonia simplicifolia, riche en 5-HTP (précurseur de la sérotonine), est parfois proposé pour améliorer l’humeur et réduire les pulsions alimentaires. Cette action sérotoninergique théorique pourrait influencer les mécanismes impliqués dans la boulimie.
La valériane et la passiflore sont classiquement utilisées pour leurs propriétés anxiolytiques et sédatives. Ces plantes peuvent améliorer la qualité du sommeil et réduire l’anxiété générale, sans action directe sur les comportements boulimiques.
Le chrome, oligo élément souvent proposé sous forme de complément, est censé réguler la glycémie et réduire les fringales. Son efficacité dans la boulimie reste non démontrée scientifiquement.
Oser le Changement propose une approche fondée sur des techniques validées qui permet un travail approfondi sur les émotions et les déclencheurs spécifiques de la compulsion alimentaire. Cette méthode explore l’origine du trouble avec des outils thérapeutiques reconnus, offrant une alternative sérieuse et efficace aux approches non validées.
Ce que disent les études scientifiques
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En savoir plus En savoir plusLes études scientifiques spécifiques à la phytothérapie dans la boulimie sont quasi inexistantes. La littérature médicale ne répertorie aucun essai clinique contrôlé de qualité évaluant l’efficacité de plantes médicinales sur les comportements boulimiques.
Les recherches disponibles concernent principalement l’anxiété, la dépression ou les troubles du sommeil de manière générale, sans focus sur les troubles alimentaires. L’extrapolation de ces résultats à la boulimie reste hasardeuse et non validée.
Le millepertuis présente quelques études montrant une efficacité dans la dépression légère à modérée, comparable aux antidépresseurs de synthèse. Cependant, son usage dans la boulimie spécifiquement n’a pas été évalué et demeure fortement déconseillé dans le cadre de cette maladie en raison de ses nombreuses interactions avec d’autres médicaments (antidépresseurs, anticoagulants, contraceptifs) ou produits.

Le safran fait l’objet de recherches préliminaires encourageantes pour la dépression et l’anxiété, mais les études manquent de rigueur méthodologique et les échantillons restent restreints. Aucune donnée n’existe sur son usage dans les troubles alimentaires.
Les interactions médicamenteuses constituent une préoccupation majeure dans le cadre de la phytothérapie, et sont souvent sous-estimées. Seules les interférences du millepertuis sont maintenant bien établies.
L’absence de standardisation des extraits de plantes complique l’évaluation scientifique. La concentration en principes actifs varie considérablement selon l’origine, la récolte, la préparation et le fabricant.
Témoignages d’utilisation
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RDV d'information préalable RDV d'information préalableMarie, 28 ans, partage : « J’ai essayé le millepertuis sur conseil de mon naturopathe, mais je n’ai constaté aucune amélioration de mes crises boulimiques. Mon psychiatre m’a mise en garde contre les interactions avec mes autres médicaments et m’a conseillé d’arrêter. »
Sophie, 31 ans, témoigne : « La valériane m’aide à mieux dormir et à être moins anxieuse, ce qui réduit indirectement mes moments de vulnérabilité. Mais c’est vraiment ma thérapie cognitivo-comportementale qui a traité ma boulimie, pas les plantes. »
Thomas, 29 ans, évoque : « J’ai testé plusieurs compléments à base de plantes pendant six mois sans résultat sur ma boulimie. J’ai compris que je cherchais une solution facile alors que ce trouble nécessite un vrai travail thérapeutique en profondeur. »
Julie, 27 ans, nuance : « Les tisanes relaxantes m’apportent un rituel apaisant le soir, ce qui m’aide dans ma gestion globale du stress. Mais je ne me fais aucune illusion : ce sont mes séances chez le psychiatre et ma médication qui me permettent d’aller mieux. »

Claire, 33 ans, souligne : « Mon phytothérapeute était bien intentionné mais ne comprenait pas vraiment la boulimie. Ses conseils sur les plantes ne correspondaient pas du tout à ce dont j’avais besoin. J’ai perdu du temps avant de consulter un spécialiste des troubles alimentaires. »
Ces témoignages illustrent que les bénéfices perçus concernent davantage la gestion du stress et de l’anxiété que le trouble boulimique lui-même, et que les plantes ne remplacent pas un traitement spécialisé.
Limites et précautions de la phytothérapie
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En savoir plus En savoir plusL’absence de preuves d’efficacité constitue la limite fondamentale de la phytothérapie dans la boulimie. Aucune étude rigoureuse n’a démontré qu’une plante puisse traiter efficacement ce trouble psychiatrique complexe.
Le retard aux soins efficaces représente le danger principal. Le temps passé à essayer exclusivement la phytothérapie retarde l’accès à des psychothérapies validées et à des traitements médicamenteux potentiellement nécessaires.
Les interactions médicamenteuses peuvent être sérieuses. Le millepertuis notamment réduit l’efficacité de nombreux médicaments par induction enzymatique hépatique, incluant antidépresseurs, anxiolytiques et contraceptifs oraux.
L’absence de standardisation des produits expose à une grande variabilité de qualité et de concentration en principes actifs. En effet, les compléments alimentaires ne sont pas soumis aux mêmes contrôles réglementaires stricts que les médicaments.

Les effets secondaires, bien que généralement modérés, existent. Le millepertuis peut provoquer photosensibilisation, troubles digestifs ou interactions graves. Certaines plantes présentent une toxicité hépatique ou rénale.
La confusion entre naturel et sans danger constitue une erreur fréquente. Les plantes contiennent des principes actifs puissants pouvant causer des effets indésirables significatifs et des interactions dangereuses.
La boulimie nécessite une prise en charge spécialisée multidisciplinaire. Les complications médicales potentielles (troubles électrolytiques, arythmies cardiaques, lésions œsophagiennes) peuvent être graves et nécessitent une surveillance médicale appropriée.
Enfin, il ne faut pas oublier que le coût de consultations en phytothérapie et d’achats répétés de compléments alimentaires peut être significatif. Il serait plus opportun de recourir d’emblée à des traitements efficaces et validés de la boulimie.
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