La boulimie en chiffres marquants

Publié le 13 novembre, 2025 par Marion Boisselière

Les données statistiques sur la boulimie révèlent l’ampleur de ce trouble du comportement alimentaire dans nos sociétés contemporaines. Ces chiffres permettent de mesurer l’impact réel de cette pathologie sur les populations, d’identifier les groupes les plus à risque et d’évaluer l’efficacité des politiques de santé publique. Pour mieux comprendre ce dont il est question, consultez notre article Comment savoir si on est boulimique. Analysons ensemble les principales données épidémiologiques qui caractérisent ce trouble complexe.

La boulimie en chiffres (réponse directe : prévalence)

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La boulimie touche environ 1,5% des jeunes âgés de 11 à 20 ans en France, avec une prévalence qui atteint 2% de la population féminine générale. Cette pathologie concerne approximativement 220 000 femmes à travers le pays.

Selon les dernières données 2024, l’incidence annuelle s’établit à 0,3%, soit environ 200 000 nouveaux cas par an en France. Ces chiffres marquent une augmentation de 15% par rapport aux années précédentes, témoignant d’une progression préoccupante du trouble.

Chez les femmes de 16 à 35 ans, la prévalence grimpe à 3,2%, illustrant que cette tranche d’âge constitue la population la plus vulnérable. Parmi les étudiantes, le taux atteint 4 à 8%, révélant l’impact particulier du stress académique et des transitions de vie sur le développement du trouble.

La boulimie représente ainsi le deuxième trouble du comportement alimentaire le plus fréquent après l’hyperphagie boulimique, mais devance largement l’anorexie mentale en termes de prévalence dans la population générale.

Statistiques en France et dans le monde

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En France, les données officielles révèlent des disparités importantes selon les régions et les milieux socio-économiques. Les zones urbaines présentent une prévalence légèrement supérieure aux zones rurales, probablement en lien avec l’exposition accrue aux pressions sociales et esthétiques.

L’anorexie mentale toucherait environ 1,5% des personnes de sexe féminin entre 15 et 35 ans, ce qui représenterait en France de l’ordre de 230 000 personnes. Cette comparaison souligne que la boulimie présente une prévalence comparable à l’anorexie dans certains groupes d’âge.

Au niveau international, les études épidémiologiques montrent des variations selon les pays et les cultures. Les pays occidentaux industrialisés présentent généralement des taux plus élevés, avec des prévalences oscillant entre 1% et 3% dans la population générale féminine.

Les troubles des conduites alimentaires dans leur ensemble pourraient toucher près de 10% de la population, incluant toutes les formes de troubles alimentaires. Cette estimation globale illustre l’ampleur du phénomène au-delà de la seule boulimie.

Les études longitudinales indiquent que la prévalence a tendance à augmenter dans les pays en développement économique rapide, suggérant un lien entre l’occidentalisation des modes de vie et l’émergence de ces troubles.

Évolution des cas de boulimie par âge et sexe

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La boulimie touche en majorité les femmes, qui représentent 83% des personnes boulimiques, contre 17% d’hommes. Selon la Haute Autorité de Santé, la boulimie touche environ 3 femmes pour 1 homme.

L’âge de début se situe généralement entre 15 et 25 ans, avec un pic d’incidence autour de 18-19 ans. La boulimie débute généralement plus tard que l’anorexie mentale, souvent lors des transitions importantes : entrée dans l’enseignement supérieur, première relation amoureuse, ou début de la vie professionnelle.

Chez les adolescents, les troubles des conduites alimentaires concernent un adolescent sur quatre sous des formes diverses, incluant des formes subcliniques qui peuvent évoluer vers une boulimie constituée.

L’évolution selon l’âge révèle que la boulimie peut persister à l’âge adulte sans prise en charge appropriée. Les femmes de 30 à 45 ans représentent une population significative, souvent sous-diagnostiquée car les symptômes peuvent être attribués au stress professionnel ou familial.

Concernant les hommes, bien que moins touchés, ils présentent souvent un profil spécifique : antécédents sportifs, métiers exposés aux pressions esthétiques, ou comorbidités avec d’autres troubles psychiatriques.

Conséquences économiques et sociales

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Les répercussions économiques de la boulimie sur le système de santé français sont considérables, bien que difficilement quantifiables précisément. Les dépenses directes comprennent les frais médicaux, les hospitalisations spécialisées, les médicaments prescrits et les thérapies comportementales.

Les répercussions indirectes pèsent lourdement : congés maladie prolongés, incapacités temporaires, baisse de rendement au travail, et répercussions sur l’équilibre familial. Les complications physiques engendrent des frais supplémentaires : traitements dentaires spécialisés, soins des déséquilibres métaboliques, prise en charge des pathologies associées.

La gravité de ces pathologies se traduit par un risque vital élevé, lié aux complications nutritionnelles, aux dysfonctionnements cardiaques ou aux tentatives d’autolyse. Cette gravité génère des coûts humains et financiers majeurs pour la collectivité.

Les influences culturelles contemporaines amplifient le phénomène : obsession de l’esthétique corporelle, idéalisation de la maigreur, impact des plateformes numériques. Ces phénomènes nécessitent des investissements publics en prévention et information.

L’impact sur la scolarité et l’activité professionnelle constitue une perte économique substantielle. Les recherches évaluent le coût sociétal de chaque cas non pris en charge à plusieurs dizaines de milliers d’euros sur dix ans.

Sources officielles et études de référence

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Les données de la Haute Autorité de Santé (HAS) constituent la référence officielle française pour les statistiques sur la boulimie. Ces chiffres sont régulièrement actualisés et servent de base aux politiques de santé publique.

Santé Publique France publie régulièrement des études épidémiologiques qui permettent de suivre l’évolution de la prévalence et d’identifier les facteurs de risque émergents.

Les données internationales proviennent principalement des études menées selon les critères du DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, et des troubles psychiatriques) et de la CIM-11 (Classification Internationale des Maladies), garantissant une comparabilité entre les pays. L’Organisation Mondiale de la Santé coordonne ces efforts de surveillance épidémiologique.

Les registres hospitaliers français contribuent également aux statistiques, bien qu’ils sous-estiment probablement la réalité en raison du sous-diagnostic et de la réticence à consulter caractéristiques de ce trouble.

Ces sources concordent sur l’augmentation progressive de la prévalence au cours des dernières décennies, nécessitant une adaptation continue des dispositifs de prise en charge et de prévention pour répondre aux besoins croissants de la population.