Il existe différents signes indiquant un épisode dépressif, les symptômes pouvant se manifester de manière différente d’une personne à l’autre. Il est primordial de repérer et traiter les troubles dépressifs dès leur apparition afin d’éviter d’importantes difficultés et une aggravation de cet état.

Les troubles de l’humeur ne sont jamais anodins, surtout s’ils sont accompagnés d’autres symptômes. Il faut cependant distinguer la déprime du trouble dépressif.

Un état de déprime se reconnaît à certains signaux de mauvaise humeur, une perte temporaire d’énergie, et divers symptômes comme un sentiment de tristesse, d’éventuels troubles du sommeil, une difficulté éphémère à ressentir de la joie, par exemple.

La différence entre la déprime et la dépression se situe au niveau de la durée. En effet, la déprime reste un état passager, et humainement très normal. Qui n’a jamais ressenti un coup de mou, un sentiment de « moins bien » ? La personne déprimée se sent mal, mais cela est transitoire, cela permet de relâcher un minimum de pression, de ralentir. Dans un tel cas, pas d’inquiétude, le retour à l’équilibre se fera rapidement et naturellement !

Les symptômes de la dépression s’inscrivent en revanche dans la durée. Ils ont une intensité plus importante que lors d’un coup de blues, et ils ont surtout un caractère persistant. Voici les troubles qu’une personne dépressive peut ressentir :

• Un sentiment profond de tristesse et de désespoir, inconsolable, pouvant être accompagné d’épisodes de pleurs. Cela reste ancré tout au long de la journée, et s’étend sur la durée, se répète sur plusieurs jours.
• Une grande fatigue, une sensation de véritable épuisement qui n’est pas réparée par le sommeil.
• Une perte de motivation et de tout intérêt. La personne n’a plus goût à rien, a de la difficulté à ressentir de la joie et de l’entrain pour des activités qui ordinairement lui font plaisir. Au contraire, elle va avoir tendance à se replier sur elle-même, à vouloir s’isoler.
• Une estime de soi dégradée. Les personnes traversant un épisode dépressif vont avoir tendance à se dévaloriser et à ressentir une culpabilité injustifiée.
• Des idées noires. La personne va être aux prises avec une profonde négativité et des pensées souvent morbides.

D’autres signes de la maladie peuvent se manifester, comme une perte d’appétit, avec éventuellement des répercussions sur le poids, des troubles du sommeil, une baisse de la libido.

Les personnes atteintes de tels symptômes auront cependant du mal à prendre conscience de leur état, et de la nécessité de consulter un médecin. C’est l’entourage qui, bien souvent, sera en mesure d’observer les troubles de l’humeur, la gravité de la situation, et qui alertera sur l’urgence à faire établir un diagnostic.

Les plus jeunes peuvent également être concernés par un épisode dépressif. Un diagnostic devra être effectué par le médecin traitant pour une prise en charge adaptée du trouble.

Les signes d’une dépression peuvent se manifester chez l’enfant, en général à partir de 10 ou 12 ans, mais dans de rares cas, il est possible que le trouble se manifeste plus tôt. Les symptômes de la dépression se manifestent alors par une mise en retrait, un repli sur soi, de la tristesse, ou au contraire des signes d’agitation et de l’irritabilité.

Ces troubles vont généralement concerner des enfants vivant dans un environnement familial problématique, ou ayant une prédisposition génétique, si l’un des parents est atteint de trouble bipolaire, en l’occurrence.

L’adolescence n’est pas une période de vie totalement simple. C’est un passage de l’enfance à l’âge adulte, une transition où le corps et les idées changent, où les relations interpersonnelles prennent une nouvelle tournure. Si à tout cela s’ajoutent des difficultés psychologiques, environnementales, des épisodes douloureux et importants comme du harcèlement scolaire, l’adolescent pourra potentiellement devenir vulnérable et développer les symptômes d’une dépression. 

On va constater chez l’adolescent des symptômes qui se rapprochent de ceux de l’adulte dépressif.

• De la tristesse, de l’anxiété, potentiellement accompagnées de pleurs, d’une tendance à se mettre en retrait, à se renfermer sur soi, mais il peut y avoir aussi de la colère, une certaine agressivité ;
• Une fatigue importante, avec un réel manque de motivation, pouvant entraîner une démission scolaire, mais également un manque d’entrain pour les activités de loisirs. En revanche, l’adolescent pourra développer des comportements d’addiction, que ce soit aux écrans/jeux vidéos, drogues, alcool, médicaments.
• Des idées noires, assorties d’une dévalorisation de sa propre personne, d’une vision négative de la vie, de lui-même, l’impression de n’avoir aucune valeur.

La personne âgée sujette à un épisode dépressif devra faire l’objet d’une prise en charge rapide. En effet, le risque de suicide est élevé concernant cette partie de la population. L’éventuel risque d’isolement devra également être pris en compte.

On pourra observer des perturbations au niveau de l’attention et de la mémoire, mais également des répercussions sur le sommeil, l’alimentation, l’humeur. Ces troubles doivent appeler à la vigilance, un diagnostic devra être posé pour éloigner toute suspicion de maladie d’Alzheimer, dont certains symptômes peuvent rappeler ceux de la dépression.

L’accouchement représente un événement bouleversant pour une femme. Le corps change, le statut et les responsabilités aussi, le déroulement des journées apporte son lot de fatigue, tout cela peut influer sur le moral de la jeune maman. Mais à partir de quand les troubles ressentis peuvent devenir inquiétants ?

Après l’accouchement, une jeune mère peut tout à fait ressentir certaines difficultés, être perturbée par le changement de rythme, la chute hormonale, se questionner sur sa capacité à s’occuper de son bébé. Elle peut alors traverser un épisode dépressif transitoire. Cela concerne 50 à 80% des femmes et peut toucher également les femmes qui ont vécu une grossesse et un accouchement harmonieux. Le bien-être émotionnel est rapidement et spontanément rétabli.

Lorsque les symptômes s’intensifient, perdurent, il est important de mettre des mots sur ce mal profond. Faire le point avec le médecin, la sage-femme, un psychologue, voire un psychiatre, devient nécessaire. De nombreux symptômes sont susceptibles d’alerter un entourage vigilant :

• Un sommeil perturbé, une perte d’appétit ;
• Un sentiment de dévalorisation, de ne pas être à sa place, une baisse de confiance en soi, une culpabilité à l’idée de ne pas pouvoir assumer le nouveau-né et le nouveau statut de mère, une tendance éventuellement à rejeter l’enfant ;
• De l’anxiété, de l’irritabilité, des sautes d’humeur ;
• Une intense fatigue, un manque de motivation, une perte de plaisir.
• Une tristesse profonde, inexpliquée, qui provoquera aussi de la culpabilité si l’on considère qu’une naissance fait partie des événements heureux. La mère peut se sentir mal de ne pas ressentir le sentiment de joie attendu.

Face aux symptômes de dépression qui s’installent dans la durée, il convient donc de faire établir un diagnostic par le médecin traitant, qui saura prescrire le traitement adapté et orienter la personne, si besoin, vers un psychologue, un psychiatre. Le médecin proposera un test à la personne pour évaluer son état de santé émotionnel.

Un suivi thérapeutique efficient permet aux personnes atteintes de dépression de s’engager dans un processus de guérison. Une évaluation régulière de la maladie est incontournable pour s’assurer d’une évolution positive, et ainsi permettre un rétablissement durable, un retour à l’équilibre.

Le médecin décidera de la pertinence d’un traitement médicamenteux et le cas échéant, conseillera de libérer la parole auprès d’un thérapeute.

Pour dépasser la dépression, il est indispensable d’être bien entouré, de façon bienveillante. On peut aussi recourir à des méthodes alternatives, qui mettent en œuvre différentes techniques pour aller vers un mieux-être. La méthode en activation du changement met en place une approche efficace et douce permettant de travailler sur plusieurs aspects.

La cohérence cardiaque sera un outil de qualité pour augmenter l’état de sérénité et le retour au calme, améliorer la respiration, solliciter le système parasympathique. L’EFT permettra de réguler les émotions négatives. Toutes les autres techniques combinées, hypnose, IFS, par exemple, sont utiles pour offrir un accompagnement personnalisé aux personnes par rapport au trouble qu’elles traversent.

Il s’agit de thérapie brève. Les personnes bénéficient d’une écoute qui optimise la mise en place d’une stratégie de soutien, avec différentes techniques pour retrouver le bien être et une nouvelle énergie.

Grâce à un entourage bienveillant, des soins appropriés et un suivi psychologique solide, il est possible de retrouver une vie équilibrée et positive. Dans certains cas cependant, on peut observer des récidives, voire une aggravation des symptômes de la maladie.

Lorsque la dépression devient sévère, les symptômes de la pathologie peuvent devenir plus profonds, chroniques : une tristesse inconsolable, un sommeil gravement impacté, une fatigue intense, un isolement, et cela peut aller jusqu’à la tentative de suicide.

Ainsi, il est essentiel d’accompagner les personnes souffrant d’un tel mal, en veillant à ce que le traitement soit toujours adapté, en proposant des rencontres régulières avec un psychiatre, ou psychologue, et en encourageant le repos, le ressourcement.

Il est tout à fait possible de se remettre complètement et durablement d’une dépression. On considère que lorsque l’individu retrouve une qualité de vie appréciable, sans symptôme inquiétant pendant au moins 6 mois, le rétablissement est total.

Au cours ou à la suite d’un épisode de dépression, prendre soin de soi est une priorité. Il est nécessaire de prêter attention à son hygiène de vie, de trouver le soutien des autres, de rompre l’isolement, mettre des mots sur les maux, garder une activité physique.

Un accompagnement sera un atout considérable pour traiter les traumas, libérer les émotions indésirables, prévenir tout risque de rechute et préserver un équilibre durable. Les praticiens en Activation du Changement peuvent même recommander la pratique d’exercices quotidiens, simples et bienfaisants, pour entretenir le corps et l’esprit dans une belle harmonie.

Il est essentiel de pouvoir repérer rapidement et efficacement les différents signes d’une dépression, afin de pouvoir bénéficier au plus vite d’un suivi adapté. Tristesse, abattement, dévalorisation, idées noires qui perdurent doivent alerter et nécessitent une consultation auprès du médecin traitant. Plus vite cette dépression sera considérée, plus le rétablissement pourra se faire de manière rapide et durable.

Il est tout à fait possible de sortir de la dépression, et les méthodes alternatives permettent un accompagnement doux, bienveillant, personnalisé. Elles représentent également un merveilleux outil de prévention, auquel on peut recourir suite à des événements déstabilisants, lorsque des émotions persistantes nous habitent. La méthode en activation du changement est idéale pour pouvoir soutenir et accompagner en douceur dans l’ensemble de ces étapes.

FAQ

Quels sont les symptômes les plus fréquents de la dépression ?

L’accumulation de différents signes, comme une profonde tristesse, des idées noires, un sommeil perturbé et des troubles du comportement alimentaire, une image dégradée de soi, une fatigue intense et une réelle démotivation, sont autant d’alertes qui indiquent la nécessité de consulter un médecin.

Un enfant peut-il être atteint de dépression ?

Des symptômes dépressifs peuvent tout à fait atteindre un enfant, rarement avant 10 ou 12 ans. Toutefois, il arrive qu’un enfant plus jeune soit concerné par la dépression, de par certaines prédispositions génétiques, ou un environnement très défavorisé. Il est donc important de réagir rapidement lorsque des signes inquiétants surviennent chez l’enfant, et ne pas hésiter à consulter.

Quelles solutions existent pour surmonter la dépression ?

Il est important de consulter le médecin traitant dès l’apparition des symptômes inquiétants. Le médecin pourra alors prescrire un traitement médicamenteux. Il est essentiel de prendre soin de soi, de dormir suffisamment, manger équilibré, être bien entouré, garder une activité physique et profiter de la nature, du soleil, prendre l’air. Rencontrer un psychologue et avoir recours à une méthode alternative (sophrologie, méthode en activation du changement…) sera bénéfique.

Comment fait-on la distinction entre déprime et dépression ?

La déprime est un coup de mou passager. Lorsqu’on est déprimé, on ressentira les mêmes symptômes que ceux de la dépression, mais avec une intensité moins importante et surtout, de manière transitoire. Le retour à la normale est assez prompt.

Y a-t-il des risques de rechute ?

Comme pour toute pathologie, le risque de rechute existe. Il convient de rester attentif à son humeur, mais également de prêter une attention particulière à son hygiène de vie, veiller à bien dormir, avoir une alimentation équilibrée, se ressourcer, éviter le stress. Il est également possible d’évoquer les événements marquants de notre vie dans le cadre d’une thérapie brève, dans un souci de prévention.

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