Aripiprazole dépression

Aripiprazole appartient à la famille des antipsychotiques de seconde génération, dits aussi antipsychotiques atypiques. Cette molécule constitue la substance active de la formule initiale (princeps) ayant obtenu l’autorisation de mise sur le marché, avec une AMM en 2004, sous le nom commercial de Abilify. Ce médicament est principalement utilisé pour traiter les troubles psychotiques de la schizophrénie et pour traiter les épisodes maniaques des troubles bipolaires de type I. Il est également possible qu’un médecin prescrive Aripiprazole dans le cadre d’une dépression récalcitrante en l’associant à d’autres médicaments de type antidépresseur.

Ce médicament comporte certains risques d’interactions et d’effets secondaires. La prescription d’Aripiprazole doit être faite par un spécialiste : psychiatre, neurologue ou pédiatre. Ce professionnel de la santé est en mesure d’évaluer le rapport bénéfice/risque pour chaque patient, ce qui lui permet d’ajuster la posologie et le traitement, en fonction de l’évolution des symptômes et de la tolérance au traitement. Dans cet article, retrouvez l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur Aripiprazole : son utilisation, ses contre-indications et ses effets indésirables.

Aripiprazole : présentation

Aripiprazole est un neuroleptique de la catégorie des antipsychotiques « atypiques », dénommés également antipsychotiques de « seconde génération ». L’Aripiprazole est le principe actif de la “spécialité initiale” (princeps Abilify), et de ses génériques. Cette molécule cible plusieurs types de récepteurs dans le cerveau, en particulier ceux associés à la dopamine et à la sérotonine. Cette action contribue à réguler principalement l’activité de ces neurotransmetteurs. En conséquence, Aripiprazole est efficace pour atténuer les symptômes liés aux troubles psychotiques et maniaques, tels que les hallucinations, les pensées délirantes et les variations d’humeur de la manie.

Les effets thérapeutiques

L’Aripiprazole (Abilify) agit en tant que modulateur partiel sur des récepteurs spécifiques dans le cerveau, en particulier ceux liés à la dopamine et à la sérotonine. Ce médicament présente moins d’effets secondaires moteurs qu’un antipsychotique traditionnel, dit de « première génération ». Ce médicament est prescrit pour traiter divers troubles psychiatriques et a plusieurs effets thérapeutiques principaux :

Antipsychotique : Aripiprazole est efficace pour gérer les symptômes psychotiques tels que les hallucinations, les idées délirantes et les troubles de la pensée, en particulier chez les personnes souffrant de schizophrénie.

Stabilisateur de l’humeur : il est également utilisé dans le traitement et la prévention des épisodes maniaques associés au trouble bipolaire, aidant à diminuer la sévérité des symptômes des phases maniaques ainsi que leur fréquence.

Complément antidépresseur : dans les cas d’une dépression majeure persistante, Aripiprazole peut être ajouté à un traitement antidépresseur existant, notamment avec des ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), pour améliorer l’efficacité du traitement.

Anxiolytique : ce médicament peut également être utilisé pour atténuer l’irritabilité et les comportements agressifs chez les enfants et adolescents atteints de Troubles du Spectre Autistique (TSA).

Mécanisme d’action

L’Aripiprazole se caractérise par un mécanisme d’action pharmacologique diversifié, influençant plusieurs systèmes de neurotransmetteurs, comme la dopamine et la sérotonine, pour maintenir leur équilibre. Ce médicament a la capacité unique d’agir soit en tant qu’agoniste, activant ainsi un récepteur pour déclencher une réponse biologique, soit en tant qu’antagoniste, désactivant un récepteur pour bloquer une réponse biochimique. Cette double action lui confère une efficacité notable dans le traitement de divers troubles psychiatriques.

En d’autres termes, l’Aripiprazole régule les niveaux de dopamine dans le cerveau. Il fonctionne comme un agoniste en cas de faible activité dopaminergique et comme un antagoniste en cas d’activité élevée. Ainsi, il est particulièrement efficace dans le traitement de la schizophrénie et du trouble bipolaire, régulant l’activité dopaminergique sans induire des effets secondaires moteurs généralement observés avec des médicaments antagonistes de la dopamine.

De manière similaire, il influence également l’activité sérotoninergique. En tant qu’agoniste partiel de certains récepteurs sérotoninergiques, il stimule la libération de sérotonine, améliorant l’humeur et réduisant les symptômes dépressifs et anxieux. En revanche, lorsqu’il agit comme un antagoniste, il réduit la libération de sérotonine, ce qui aide à contrôler les symptômes psychotiques tels que les délires et les hallucinations.

Les différents génériques d’Aripiprazole sur le marché

Plusieurs versions génériques d’Abilify ont été introduites sur le marché pharmaceutique. Ces génériques présentent des effets thérapeutiques semblables à ceux du médicament original. L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) est l’organisme responsable de garantir la sûreté et l’efficacité de ces médicaments, et son approbation est requise avant leur mise sur le marché.

Ces médicaments génériques doivent reproduire le plus fidèlement possible la formule chimique de l’Aripiprazole, le principe actif d’Abilify. La réglementation actuelle exige que les génériques atteignent au moins 80% de similitude avec la formule du médicament d’origine. Cependant, les excipients, qui sont les composants utilisés pour encapsuler la substance active et faciliter son administration dans le corps humain, peuvent varier d’un générique à l’autre. Ces variations peuvent influencer la forme, la conservation et la libération du médicament dans l’organisme.

Les différents médicaments génériques vendus en pharmacie sont : Aripiprazole Accord, Aripiprazole Almus, Aripiprazole Arrow, Aripiprazole BGR, Aripiprazole Biogaran, Aripiprazole Cristers, Aripiprazole EG, Aripiprazole Evolugen, Aripiprazole KRKA, Aripiprazole Sandoz, Aripiprazole Teva, Aripiprazole Viatris, Aripiprazole Zentiva, Aripiprazole Zydus.

Aripiprazole : trouble bipolaire et schizophrénie

Ce neuroleptique est couramment et principalement prescrit pour gérer certains symptômes de la schizophrénie et pour traiter les épisodes maniaques liés au trouble bipolaire, et pour prévenir leurs réapparitions.

Troubles bipolaires : définition

La bipolarité (ou anciennement maniaco dépression) est un trouble de l’humeur caractérisé par des variations extrêmes allant de la manie (ou hypomanie, une forme moins sévère) à la dépression profonde. Ces fluctuations d’humeur dépassent largement les changements habituels vécus par la plupart des gens et se manifestent par différentes phases :

– Des épisodes maniaques : phases d’humeur élevée, hyperactivité, excès d’énergie, pensées accélérées, haute estime de soi, irritabilité et impulsivité, réduction du besoin de sommeil, désinhibition, comportements risqués, voire symptômes psychotiques.

Des épisodes dépressifs : périodes de tristesse profonde, désespoir, perte d’intérêt, troubles alimentaires et du sommeil, grande fatigue, pensées sombres ou suicidaires.

Il y a différents sous-types de bipolarité : les troubles bipolaires de type I (épisodes de manie avec parfois des symptômes psychotiques), les troubles bipolaires de type II (présence d’hypomanie), les états mixtes (coexistence ou alternance rapide des symptômes maniaques ou hypomaniaques et dépressifs. Cette dernière forme est particulièrement dangereuse en raison du risque accru de comportements suicidaires.

Bipolarité : traitements médicamenteux

Le traitement des troubles bipolaires implique généralement une combinaison de médicaments et de psychothérapie. Voici les médicaments fréquemment prescrits : des stabilisateurs de l’humeur (comme le Lithium), des anti-épileptiques (tels que le Valproate, la Carbamazépine et la Lamotrigine), des antipsychotiques (comme l’Olanzapine, la Quétiapine, la Rispéridone, l’Aripiprazole), et plus rarement des antidépresseurs. Ces derniers sont prescrits avec prudence car ils peuvent déclencher une phase maniaque chez certains patients.

Chez les patients atteints de troubles bipolaires un suivi médical attentif et régulier est requis. Le diagnostic peut être long à établir, nécessitant souvent deux ans ou plus, car il repose sur l’identification d’au moins un épisode maniaque ou hypomaniaque.

Schizophrénie : définition

La schizophrénie est une affection psychiatrique chronique et complexe qui perturbe les pensées, les émotions et le comportement d’une personne. Elle se manifeste fréquemment par des épisodes psychotiques, marqués par une déconnexion de la réalité : cette maladie mentale est classée parmi les psychoses.

Les psychoses se caractérisent par une incapacité à différencier le réel de l’irréel, provoquant chez l’individu des expériences de délires et d’hallucinations. Les patients atteints de psychose manquent souvent de conscience de leur condition, rencontrent des difficultés de communication, et ont tendance à l’isolement, ce qui entrave leur intégration sociale.

Contrairement à une idée reçue, cette maladie ne se traduit pas par un clivage de la personnalité. Les patients ne se prennent pas pour une autre personne, mais vivent une réalité altérée par rapport à leur entourage. Cette perturbation mentale se manifeste par une désorganisation de la pensée, générant des symptômes tels que des hallucinations, des idées délirantes, ainsi que des altérations du langage et du comportement.

Les symptômes de la maladie peuvent se répartir en plusieurs catégories :

– Les symptômes positifs (liés à la psychose) : des hallucinations (voir ou entendre des choses inexistantes), des délires (croyances erronées, souvent étranges et paranoïaques), des pensées désorganisées et comportements inhabituels.

– Les symptômes négatifs (affectant la personnalité « normale ») : une apathie, un manque de motivation ou d’émotion, une réduction de la parole et un isolement social.

– Les symptômes cognitifs : des difficultés de concentration et de mémorisation, des problèmes de planification et d’organisation.

Schizophrénie : traitement et médicaments

Le traitement de la schizophrénie repose principalement sur la prise d’antipsychotiques. Il y a les antipsychotiques de première génération ou « typiques ». Ce type de médicament est efficace contre les symptômes psychotiques mais peut entraîner des effets indésirables sur le plan moteur. Il y a notamment l’Halopéridol, la Chlorpromazine.

Les antipsychotiques de deuxième génération ou « atypiques » sont souvent privilégiés en raison de moindres effets secondaires moteurs et d’une meilleure efficacité contre les symptômes négatifs et cognitifs. L’Aripiprazole (Abilify) est un antipsychotique parmi d’autres médicaments, il y a aussi de la Clozapine, de l’Olanzapine, de la Rispéridone, etc.

Chez les patients schizophrènes, le traitement par antipsychotiques est habituellement prolongé, parfois à vie. Le traitement doit être adapté aux besoins spécifiques de chaque cas, selon la réaction au médicament et la tolérance face aux effets secondaires.

Les personnes atteintes de schizophrénie ont besoin d’un accompagnement global, une combinaison incluant psychothérapie, soutien social et interventions de réadaptation. C’est souvent essentiel pour aider les patients schizophrènes à mener une vie épanouie.

 L’Aripiprazole pour un état dépressif

Chez les patients atteints d’une dépression résistante, où les antidépresseurs classiques ne sont pas efficaces, il est possible d’intégrer de l’Aripiprazole (Abilify) au traitement. Il peut alors aider les patients et être bénéfique pour diminuer les symptômes dépressifs. Il peut contribuer à soulager l’apathie, booster l’énergie, améliorer l’état d’esprit et atténuer les sentiments de désespoir ou de tristesse souvent liés à la dépression.

Généralement, lorsqu’un psychiatre opte pour l’ajout d’Aripiprazole dans le traitement, il prescrit une dose relativement faible de ce médicament.

Aripiprazole pour le trouble du spectre de l’autisme (TSA)

Aripiprazole (Abilify) est un médicament qui peut être utilisé pour traiter certains comportements liés aux Troubles du Spectre Autistique (TSA) chez les enfants et adolescents. Certains comportements problématiques affectent négativement la vie de la personne atteinte de TSA et de son entourage : tels que l’irritabilité, l’agressivité, les variations d’humeur, les crises de colère et les comportements d’automutilation (scarifications). L’utilisation d’Aripiprazole peut réduire la sévérité des comportements perturbateurs et encourager un état plus serein.

Aripiprazole : interactions avec d’autres substances

Il est primordial que le médecin prescripteur soit informé de tous les autres traitements en cours pris par le patient ; en particulier lorsqu’ils prennent des antihypertenseurs, des tranquillisants, des somnifères, des antidépresseurs.

Il faut savoir que l’Aripiprazole (Abilify) peut engendrer des interactions avec certaines substances. Ces réactions sont susceptibles de réduire ou compromettre l’efficacité des effets thérapeutiques du traitement. Voici les interactions à risque : Carbamazépine, Phénobarbital, Phénytoïne, Primidone, Griséofulvine, Rifabutine, Rifampicine, Millepertuis, Kétoconazole, Itraconazole, Quinidine, Fluoxétine, Paroxétine, Antiprotéases.

Points de vigilance

Après la prise d’Aripiprazole (Abilify), si vous développez une fièvre inattendue avec raideur musculaire, consultez immédiatement un médecin afin de prévenir d’un risque éventuel de syndrome malin des neuroleptiques (SMN).

Les patients présentant du diabète, des troubles cardiaques, de la tension artérielle, un risque de thrombose, des difficultés à avaler, doivent être prudents avec ce médicament. Par ailleurs, les adultes ayant des antécédents de jeu pathologique doivent être particulièrement vigilants, car l’Aripiprazole (Abilify) peut réactiver ce problème de dépendance.

L’Aripiprazole peut comporter un risque pour le nouveau-né, car la substance chimique passe dans le lait maternel : l’allaitement est déconseillé.

Signalez à votre médecin toute prise de poids soudaine, mouvements involontaires ou somnolence excessive, afin qu’il puisse adapter le traitement. Évitez l’alcool et soyez prudent lors de la conduite ou de l’utilisation de machines, en raison des effets secondaires de somnolence.

Aripiprazole : posologie

L’Aripiprazole s’administre par voie orale, en comprimés ou en solution buvable. Chez les adultes schizophrènes, la posologie usuelle est de 10 à 15 mg par jour (maximum 30 mg). Pour les patients adolescents, la dose est de 10 mg et peut éventuellement être progressivement augmentée.

Pour traiter les épisodes de manie des troubles bipolaires et leurs récidives, 15 mg par jour sont généralement préconisés pour les adultes. Pour les adolescents, on commence avec un traitement initial de 2 mg avec une augmentation progressive au besoin. La durée du traitement sous Aripiprazole est limitée et varie en fonction des cas et de l’appréciation du médecin spécialiste. La prise de ce médicament ne doit pas excéder 12 semaines pour le patient adolescent.

Aripiprazole : effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment observés chez les personnes prenant de l’Aripiprazole (Abilify) sont :

– Des maux de tête avec douleurs ressenties dans la tête, le cou.

– De la fatigue avec une sensation de faiblesse ou de manque d’énergie.

– Des nausées, des vomissements, une salivation excessive.

– Une digestion difficile : sensation d’inconfort ou douleur à l’estomac après les repas, de la constipation.

– Des troubles du sommeil : avoir des problèmes pour s’endormir ou pour rester endormi.

– Des étourdissements et de la somnolence : sensation de vertige ou de déséquilibre, tendance excessive à dormir ou s’assoupir.

– De l’agitation souvent avec des mouvements excessifs.

– De l’anxiété : sentiment d’inquiétude ou de tension.

– Des tremblements, des spasmes musculaires.

– Une vision trouble.

Enfin, il faut noter que Abilify peut représenter un risque important de diabète, de prise de poids. Il peut aussi augmenter le risque de décès chez les personnes âgées souffrant de psychose liée à la démence.

Santé Canada souligne les effets de dépendance et comportements d’impulsions

Santé Canada a procédé à une évaluation de la sécurité d’Aripiprazole (Abilify) à la suite d’une mise à jour des avertissements en Europe, indiquant un lien potentiel entre l’usage de cette molécule et le développement d’une dépendance au jeu pathologique. Ce développement signalant un trouble du contrôle des impulsions, des cas ont alors été suivis pour étudier cette hypothèse. Ces observations tendent à montrer qu’il y aurait bel et bien un lien de cause à effet entre l’utilisation d’Abilify et une augmentation du risque de troubles du contrôle des impulsions (en particulier la dépendance au jeu pathologique et l’hypersexualité). Toutefois aucune conclusion n’a affirmé avec certitude le rôle de l’Aripiprazole dans les comportements compulsifs et impulsifs.

L’Aripiprazole (Abilify) est un médicament antipsychotique atypique principalement utilisé pour traiter la schizophrénie et les phases maniaques des troubles bipolaires. En plus de son usage principal, l’Aripiprazole peut également être prescrit en complément pour traiter les dépressions récalcitrantes, généralement en association avec un antidépresseur du type ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine). Il peut également être utilisé pour gérer l’irritabilité associée à l’autisme chez les enfants et les adolescents.

Ce médicament module les niveaux de neurotransmetteurs dans le cerveau, notamment la dopamine et la sérotonine, contribuant ainsi à équilibrer l’activité cérébrale. L’Aripiprazole se distingue par un profil d’effets secondaires généralement plus favorable, avec notamment un risque moindre de troubles métaboliques par rapport aux antipsychotiques de première génération. La prescription initiale doit être faite par un médecin spécialiste (psychiatre, neurologue, pédiatre). et nécessite un suivi médical régulier, afin d’ajuster la posologie et le traitement selon la réponse et la tolérance du patient.

FAQs :

Dans quel contexte l’Aripiprazole est-il prescrit pour traiter des Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC) ?

Si le TOC est d’intensité légère à modérée, une TCC (thérapie comportementale cognitive) peut suffire pour réduire les pensées obsessionnelles et les compulsions. S’il s’agit de TOC plus sévères, en première intention le traitement consiste en une monothérapie par antidépresseurs. Ces derniers peuvent être soit certains ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), soit l’Anafranil (antidépresseur imipraminique). Si le résultat n’est pas satisfaisant, le psychiatre peut alors décider de prescrire un traitement associant un ISRS et Aripiprazole dans le but de potentialiser l’action anti-obsessionnelle de l’antidépresseur. Des études suggèrent qu’un autre antipsychotique, la Rispéridone, donnerait de meilleurs résultats.


Est-ce que l’Aripiprazole a des effets sur le sommeil ?

Il est peu fréquent que le traitement par l’Aripiprazole cause de l’insomnie, mais des difficultés à dormir sont possibles, cela est observé chez certains patients. Par ailleurs, l’Aripiprazole peut provoquer de la fatigue, une baisse de la vigilance et de la somnolence.


À partir de quel âge peut être prescrit l’Aripiprazole ?

L’Aripiprazole peut être prescrit aux adolescents de plus de 13 ans.


Est-ce que l’antipsychotique Aripiprazole guérit la maladie en elle-même ?

Non, car la molécule d’Aripiprazole n’a pas de pouvoir curatif en elle-même. Mais elle permet de prendre en charge les symptômes et les manifestations de la maladie en agissant sur les actions de certains messagers chimiques du cerveau. C’est pourquoi le traitement doit faire l’objet d’une surveillance médicale régulière et ne pas être interrompu par le malade de sa propre initiative même s’il se sent “mieux”.


Quels peuvent être les signes de l’effet secondaire de l’Aripiprazole sur la tension artérielle ?

L’Aripiprazole peut provoquer chez certaines personnes des baisses de tension, notamment en se relevant de la position couchée ou même assise pour se mettre debout. Ces baisses de pression artérielle peuvent se manifester sous la forme d’étourdissements, de chute, de perte de connaissance, etc.