Témoignage d’une femme qui a arrêté l’alcool et perdu du poids

Publié le 14 mai, 2025 par Marion Boisselière

Arrêter l’alcool est un véritable tournant dans une vie, avec des effets parfois inattendus mais profondément bénéfiques. Parmi eux, la perte de poids peut être une motivation supplémentaire pour franchir ce cap. En se libérant de l’alcool, on ne gagne pas seulement en santé physique, mais aussi en confiance, en dynamisme et en bien-être général.

Dans ce témoignage, une femme partage son expérience et raconte comment l’arrêt de l’alcool lui a permis de retrouver un corps plus sain, une silhouette affinée et une nouvelle énergie. Son histoire montre que chaque effort vers une vie sans alcool s’accompagne de transformations positives qui peuvent encourager et inspirer ceux qui envisagent ce changement.

Au fil du temps, j’ai pris conscience des effets négatifs de l’alcool, au niveau de ma santé globale, mais également au niveau de mon apparence. Même si le pas n’a pas été simple à franchir, j’ai décidé d’arrêter l’alcool. Je grossissais de plus en plus et je perdais toute féminité. J’avais un ventre énorme, très gonflé. Mon visage, quant à lui, était devenu tout boursouflé et rouge, je me sentais affreuse. Comment j’avais pu me laisser aller comme ça ? Je ressentais tellement de colère et surtout de honte contre moi.

Cela devenait très difficile à vivre.

J’ai longtemps été considérée comme une belle femme. Je sentais que ce n’était plus le cas, d’ailleurs je n’arrivais plus à me regarder dans la glace, je me détestais ! Alors le matin, avant d’aller travailler, je mettais du fond de teint sur mon visage bouffi et je maquillais mes beaux yeux verts.

Ainsi préparée, je vivais dans l’illusion que les impacts de l’alcool ne se voyaient pas. Je me persuadais que personne autour de moi ne remarquait ma consommation, que je pouvais boire en toute discrétion, même à l’extérieur, à la moindre occasion. Je me racontais ce que je voulais entendre. Et puis un jour j’ai fait peur à mes enfants. Un matin, mon fils a mis ses mains devant ses yeux et m’a dit : « tu me fais peur, Maman ! ».

Parce que mes enfants, eux, me voyaient au lever, sans maquillage, et puis au-delà de la prise de poids et du visage tout rouge et bouffi, ils respiraient la souffrance qui était la mienne.

J’ai donc décidé de me prendre en main. J’ai entamé un sevrage et j’ai perdu du poids. Je l’ai fait pour mes enfants. Pour certaines femmes, les enfants sont une véritable motivation. J’ai aussi rencontré une femme qui, face à la menace de perdre la garde de ses enfants après avoir souffert des actes de son ex-mari, a décidé d’entamer un parcours de sevrage.

Alors oui, pour moi comme pour de nombreuses femmes, les enfants sont une motivation.

Et pour eux, j’ai travaillé sur moi pour retrouver l’estime et la confiance en moi : je peux à présent me regarder dans une glace et plus encore dans leurs yeux.

Aujourd’hui, enfin, j’ai retrouvé mon poids de forme. Avant d’arrêter l’alcool, je faisais 85 kg.

Et aujourd’hui, je fais 65 kg environ.

Dès que j’ai arrêté l’alcool, j’ai immédiatement commencé à perdre du poids. Mon ventre s’est progressivement affiné, comme si l’enflure disparaissait naturellement, me laissant retrouver une silhouette plus légère et harmonieuse. Bien sûr, cela a aussi demandé des efforts, un hygiène de vie adaptée, une alimentation équilibrée mais le simple arrêt de ma consommation d’alcool a apporté des résultats motivants.

Une fois ma décision prise, je savais que j’allais devoir affronter une vraie difficulté : celle de la tentation. Je savais que je ne pourrais atteindre la sobriété sans un soutien solide. J’ai fait quelques recherches, ne sachant vers qui me tourner, et j’ai ainsi trouvé Oser le Changement. Cette structure spécialisée dans le travail sur les addictions proposait un parcours d’accompagnement personnalisé, qui permettait de transformer sa vie en agissant sur les causes profondes de la dépendance. J’ai donc pris contact.

J’ai été écoutée sans jugement, avec une véritable bienveillance qui m’a mise en confiance. Tous les aspects de ma réalité ont été pris en compte : ma dépendance, bien sûr, mais également mon vécu, mes peurs, mes attentes, mes espoirs, et toutes ces émotions qui me chamboulaient. J’ai également pu exprimer mes ressentis vis-à-vis de mon apparence physique dégradée. L’accompagnement qui m’a été proposé a été entièrement adapté à ma situation et a évolué en fonction de mes progrès.

Le praticien en Activation Neuronale du Changement — le nom de la méthode — m’a aidé, à l’aide de différentes techniques, à calmer mon envie de boire, et à gérer mes émotions. J’ai également pu retrouver progressivement confiance en moi.

En moins d’un an j’ai perdu 20kg.

Vous voyez, c’est surtout au début que j’ai rencontré des moments difficiles. J’ai inconsciemment développé d’importantes résistances vis-à-vis de sevrage. Une part de moi voulait arrêter l’alcool et perdre ce poids que je ne supportais plus, tandis qu’une autre doutait de ma capacité à y parvenir. J’avais l’illusion que, sans alcool, je ne pourrais pas affronter ma journée de travail ni m’occuper de mes enfants.

Passer à l’action pour prendre rendez-vous a été compliqué, j’avais si peur de ne pas être assidue, de ne pas progresser, de ne pas voir de résultat.

Le premier contact avec Oser le Changement a été convaincant.

Dès le premier échange avec Oser le Changement, j’ai ressenti une véritable clarté et une bienveillance rassurante. La personne qui m’a accompagnée a su me mettre en confiance en expliquant précisément le déroulement du programme et la façon dont chaque séance était ajustée en fonction de mes progrès, de mes objectifs et surtout de mes ressentis. Cet accompagnement évolutif permettait de rester alignée avec mes besoins réels et d’avancer à mon rythme. Entre les séances, des conseils précieux étaient partagés pour maintenir l’élan et entretenir mon énergie, m’aidant à rester pleinement engagée dans mon processus de transformation.

J’ai rencontré une deuxième épreuve en plein parcours d’accompagnement : une fête organisée à mon travail, avec du champagne, de la vodka, en présence de mes collègues et de mes élèves.

Professeure, j’avais trouvé l’arrêt de l’alcool relativement simple tant que j’étais à la maison avec mes enfants. Mais dans ce contexte, la peur de rechuter m’a submergée. J’ai choisi d’en parler à la personne qui m’accompagnait, et ensemble, nous avons travaillé sur cette appréhension pour la dépasser.

C’est lors de cette fête que j’ai réellement mesuré le travail accompli avec Oser le Changement. Dès mon arrivée, j’ai instinctivement choisi de boire de l’eau—comme si le dégoût de l’alcool était désormais profondément ancré en moi. Tout au long de la soirée, j’ai ressenti une immense fierté, et une profonde gratitude envers la personne qui m’avait accompagnée sur ce chemin.

Je me souviens d’un dernier moment de difficulté : un été, au bord de la mer avec mes enfants, j’ai savouré une glace parfumée à la vanille, aux fruits confits… et au rhum.

Dès la première bouchée, le goût du rhum a réveillé d’anciennes sensations, ravivant le schéma d’avant. Mais cette fois, j’étais prête : j’ai immédiatement appliqué les exercices de respiration et de visualisation que j’avais appris. Mes nouvelles habitudes étaient solidement ancrées, et pour rien au monde je n’aurais fait marche arrière. Aujourd’hui, je sais que j’ai le contrôle.

Aujourd’hui, je ressens une énergie nouvelle, comme si mon organisme avait retrouvé son équilibre naturel. Les inconforts ont disparu, mon sommeil est réellement réparateur, mon appétit s’est stabilisé, et mon apparence s’est illuminée—je me sens bien, tout simplement.

Mais au-delà du physique, c’est aussi sur le plan moral que la transformation a été profonde. Je ressens une sérénité que je n’avais jamais connue, et une confiance en moi renforcée. Pendant longtemps, j’étais persuadée que l’alcool m’aidait à mieux gérer mes responsabilités familiales et professionnelles, mais le travail accompli avec Oser le Changement m’a permis de comprendre qu’il ne s’agissait que de croyances limitantes, construites sur des expériences négatives profondément ancrées.

Le fait d’avoir identifié et transformé ces schémas m’a ouvert à une nouvelle perception des choses, me permettant d’atteindre un véritable équilibre et une harmonie intérieure. En retrouvant confiance dans mes ressources et mes valeurs—longtemps reléguées au second plan—j’ai redonné du sens à ma vie. Et voir mes enfants heureux est la plus belle récompense.

Voir aussi :

• Arrêt alcool et perte de graisse : pourquoi ?
• Combien de KG perdus à l’arrêt de l’alcool ?
• Combien de temps pour perdre du poids après l’arrêt de l’alcool ?
• Perdre 10 kilos en arrêtant l’alcool : découvrez notre programme!